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samedi 16 septembre 2023

  • BAC (HU)

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    Sigle pour Bassin d'Alimentation de Captage.

    voir [[Périmètre de protection (HU)]]

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  • AAC (HU)

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    Sigle pour Aire d'Alimentation de Captage.

    voir [[Périmètre de protection (HU)]]

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  • PPE (HU)

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    Sigle pour Périmètre de Protection Eloignée

    voir [[Périmètre de protection (HU)]]

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  • PPI (HU)

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    Sigle pour Périmètre de Protection Immédiat

    voir [[Périmètre de protection (HU)]]

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jeudi 14 septembre 2023

  • Complexe Convectif de Méso-échelle / MCC (HU)

    Bernard Chocat :


    ''Traduction anglaise : Mesoscale Convective Complex / MCC''

    Dernière mise à jour : 14/09/2023

    Ensemble organisé d’[[Orage (HU)|orages]] multicellulaires (et quelques fois [[Supercellule (HU)|supercellulaires]]), répondant à différents critères très précis et en particulier couvrant une surface d'au moins 100000 km2.

    Nota : On utilise le sigle anglais MCC et non les initiales du nom français.

    Voir : [[Système convectif de méso-échelle / MCS (HU)]]

    [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
    [[Catégorie:Processus_pluvieux_(HU)]]

jeudi 24 août 2023

  • Désimperméabilisation (HU)

    Bernard Chocat :


    [[File:logo_eurydice.jpg|80px]][[File:Logo OFB_soutien financier.png|120px]]

    ''Traduction anglaise : Desimpermeabilisation''

    Dernière mise à jour : 24/08/2023

    Stratégie de gestion des eaux pluviales urbaines consistant à rendre perméable le plus possible de surfaces aménagées de façon à faciliter l'infiltration et diminuer les volumes et débits d'eau ruisselée.

    ==Intérêt de la désimperméabilisation==

    Augmenter la part d'eau infiltrée dans les sols urbains présente un grand nombre d'intérêts :
    * réhumidifier les sols urbains et limiter les risques de dégâts sur les bâtiments associés à leur asséchement et aux tassements différentiels résultants ;
    * mettre plus d'eau à disposition de la végétation urbaine et améliorer ainsi son état ;
    * réalimenter les [[Nappe phréatique (HU)|nappes phréatiques]] ;
    * contribuer à diminuer la température pendant les périodes de canicule en augmentant l'[[Evapotranspiration (HU)|évapotranspiration]] ;
    * diminuer les [[Rejet urbain de temps de pluie / RUTP (HU)|rejets urbains de temps de pluie]] et améliorer ainsi la qualité des milieux récepteurs ;
    * diminuer les volumes et les débits ruisselés et avoir un effet bénéfique sur les risques de [[Débordement (HU)|débordement de réseaux]] et d'[[Inondation (HU)|inondation]] urbaines

    ==Surfaces imperméables ou surfaces aménagées ?==

    Dans un milieu urbain on confond souvent les surfaces imperméables et les surfaces aménagées. Cette analogie est vraie pour les bâtiments qui sont bien évidemment imperméables, mais parfois inexacte pour les autres surfaces aménagées (rues, places, parking, cheminements, etc.). Les surfaces de ce type peuvent donc être désimperméabilisées en remplaçant les revêtements traditionnels par des [[Revêtement perméable (HU)|revêtements perméables]].

    ==Déconnecter ou désimperméabiliser ?==

    La désimperméabilisation, au sens strict, des surfaces aménagées ne constitue que l'une des possibilités pour augmenter la part des précipitations infiltrée et diminuer la part ruisselée. Il est également possible de conserver certaines surfaces imperméables mais en faisant en sorte que l'eau qu'elles reçoivent soit dirigée vers un espace où elle pourra s'infiltrer. Ce type de solution élargit la surface totale que l'on peut traiter, en intégrant par exemple les bâtiments. On parle alors de [[Déconnexion des surfaces imperméables (HU)|déconnexion des surfaces imperméables]], que l'on peut considérer comme une forme de désimperméabilisation à une échelle plus large

    ==Solution verte, grise ou hybride==

    Si, dans l'imaginaire, la désimperméabilisation est souvent associée à un retour de la nature en ville, il n'est cependant pas toujours possible de végétaliser toutes les surfaces urbaines. Aux [[Solution verte (HU)|solutions vertes]] doivent donc être associées des [[Solution grise (HU)|solutions grises]] et plus généralement des [[Solution hybride (HU)|solutions hybrides]], combinant au mieux espaces minéraux et espaces végétalisés.

    Voir aussi : [[Déconnexion des surfaces imperméables (HU)]], [[Solutions de gestion durable des eaux pluviales urbaines (HU)]], [[Solution alternative (HU)]]

    [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
    [[Catégorie:Les_eaux_pluviales_et_la_ville_(HU)]]
    [[Catégorie:Solutions_alternatives_et_compensatoires_(HU)]]

  • Solution hybride (HU)

    Bernard Chocat :


    ''Traduction anglaise : Green-Grey solution''

    Dernière mise à jour : 24/08/2023

    En hydrologie urbaine, ce terme est généralement utilisé pour désigner des [[Solution alternative (HU)|solutions alternatives de gestion des eaux pluviales urbaine]] reposant sur les aménagements mixant des éléments minéraux ([[Solution grise (HU)|solutions grises]], [[Chaussée à structure réservoir (HU)|chaussée à structure réservoir]] par exemple) et des éléments végétalisés ([[Solution verte (HU)|solutions vertes]] : [[Arbre de pluie (HU)|arbre de pluie]] par exemple) (Naylor ''et al.'', 2017).

    L’hybridation peut être effectuée au niveau de l’ouvrage (une [[Noue (HU)|noue]] avec des parties enherbées et des tuyaux pour l’arrivée d’eau) ou à une échelle plus large (combinaison d’un réseau et d’autres solutions sur un bassin versant). La volonté actuelle de développer des solutions décentralisées plus durable de [[Solutions de gestion durable des eaux pluviales urbaines (HU)|gestion des eaux pluviales]], associée à la nécessité de faire le meilleur usage des infrastructures existantes rend ce concept totalement incontournable.

    Bibliographie :
    * Naylor, L.A., Kippen, H., Coombes, M.A., Horton, B., Macarthur, M., Jachson, N. (2017) : Greening the grey: A framework for integrated green grey infrastructure (IGGI) ; Technical Report, University of Glasgow, Glasgow ; disponible sur http://eprints.gla.ac.uk/150672/

    [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
    [[Catégorie:Les_eaux_pluviales_et_la_ville_(HU)]]
    [[Catégorie:Solutions_alternatives_et_compensatoires_(HU)]]

  • Solution grise (HU)

    Bernard Chocat :


    ''Traduction anglaise : Grey solution''

    Dernière mise à jour : 24/08/2023

    En hydrologie urbaine, ce terme est généralement utilisé pour désigner des [[Solution alternative (HU)|solutions alternatives de gestion des eaux pluviales urbaine]] reposant sur les aménagements minéraux : [[Toiture stockante (HU)|toitures stockantes non végétalisées]], [[Chaussée à structure réservoir (HU)|chaussées à structure réservoir]], [[Citerne (HU)|citernes de stockage]], etc.

    Ces solutions sont souvent moins bien considérées que les [[Solution verte (HU)|solutions vertes]] utilisant et/ou valorisant la végétation. Elles ont cependant un rôle important à jouer pour mieux [[Solutions de gestion durable des eaux pluviales urbaines (HU)|maîtriser les eaux pluviales urbaines]], soit seules, soit en complément des solutions vertes ([[Solution hybride (HU)|solutions hybrides]]).

    [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
    [[Catégorie:Partie_urbaine_du_cycle_de_l'eau_(HU)]]
    [[Catégorie:Solutions_alternatives_et_compensatoires_(HU)]]

  • ZNIEFF (HU)

    Bernard Chocat : Page créée avec « Sigle pour Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique / ZNIEFF (HU). Catégorie:Dictionnaire_DEHUA [[Catégorie:Cadre_réglementaire_de_... »


    Sigle pour [[Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique / ZNIEFF (HU)]].

    [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
    [[Catégorie:Cadre_réglementaire_de_la_gestion_de_l'eau_(HU)]]
    [[Catégorie:Milieu_naturel_et_écosystème,_composants_du_milieu_(HU)]]

vendredi 18 août 2023

  • Espèce exotique envahissante / EEE (HU)

    Bernard Chocat : /* Espèce exotique envahissante ou espèce en conquête ? */


    [[File:logo_eurydice.jpg|80px]][[File:Logo OFB_soutien financier.png|120px]]

    ''Traduction anglaise : Invasive Species''

    Dernière mise à jour : 05/09/2023

    Espèce animale ou végétale introduite volontairement ou involontairement dans un domaine géographique dont elle n’est pas originaire et où elle se développe de façon anarchique en l’absence de prédateur ou de consommateur naturel (''figure 1'') ; on parle également d'espèce envahissante ou d'espèce invasive.

    Nota : On limite généralement la dénomination "espèces exotiques envahissantes" à celles qui ont été introduites par l'Homme (voir le § "Espèce envahissante ou espèce en conquête ?").


    [[File:BC_jacinthed'eau_bresil.JPG|600px|center|thumb|
    ''Figure 1 : Originaire d'Amérique du sud les jacinthes d'eau sont devenues une espèce envahissante dans beaucoup de pays tropicaux ; crédit photo Bernard Chocat.''
    ]]

    ==Éléments de vocabulaire==

    Les scientifiques on longtemps utilisé le terme espèce invasive en s'inspirant du vocabulaire anglo-saxon. On utilise aujourd'hui préférentiellement le vocabulaire normalisé par l'Union Européenne (voir par exemple le [https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=celex:32014R1143 Règlement (UE) n ° 1143/2014 du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 relatif à la prévention et à la gestion de l'introduction et de la propagation des espèces exotiques envahissantes]).

    * espèce exotique : "''tout spécimen vivant d'une [[Espèce (HU)|espèce]], d'une sous-espèce ou d'un [[Taxon (HU)|taxon]] de rang inférieur d'animaux, de végétaux, de champignons ou de micro-organismes introduit en dehors de son aire de répartition naturelle, y compris toute partie, gamète, semence, œuf ou [[Propagule (HU)|propagule]] de cette espèce, ainsi que tout hybride ou toute variété ou race susceptible de survivre et, ultérieurement, de se reproduire''" ;
    * espèce exotique envahissante : "''une espèce exotique dont l'introduction ou la propagation s'est révélée constituer une menace pour la biodiversité et les [[Service écosystémique (HU)|services écosystémiques]] associés, ou avoir des effets néfastes sur la biodiversité et lesdits services''" ;
    * espèce exotique envahissante préoccupante pour l'Union : "'' une espèce exotique envahissante dont les effets néfastes ont été jugés de nature à exiger une action concertée au niveau de l'Union en vertu de l'article 4, paragraphe 3''" ;
    * espèce exotique envahissante préoccupante pour un État membre : "''une espèce exotique envahissante autre que les espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l'Union, pour laquelle un État membre considère, en s'appuyant sur des données scientifiques, que les effets néfastes de sa libération et de sa propagation, même s'ils ne sont pas pleinement démontrés, sont lourds de conséquences pour son territoire, ou une partie de celui-ci, et requièrent une action au niveau de l'État membre concerné''".

    ==Dangers présentés par les espèces exotiques envahissantes==

    Les espèces exotiques envahissantes peuvent perturber fortement les nouveaux écosystèmes dans lesquels elles se développent, avec un rôle néfaste sur la [[Biodiversité (HU)|biodiversité]], les [[Habitat (HU)|habitats]] et les espèces locales, mais également sur les [[Service écosystémique (HU)|services écosystémiques]] rendus par l'écosystème.

    De façon pratique on peut distinguer ainsi deux niveaux d'analyse :
    * un niveau écologique : on constate l'arrivée d'une espèce nouvelle dans un milieu donné ; la plante ou l'animal est alors considérée, au moins pendant une certaine durée, comme exogène (exotique) par rapport aux espèces indigènes et modifie le fonctionnement de l'écosystème ; la cohabitation avec les espèces indigènes (ou certaines d'entre elles) peut être difficile et mettre en péril de façon plus ou moins importante leur survie dans ce milieu et plus généralement l'équilibre de l'écosystème. La difficulté provient du fait que toute espèce envahissante transforme l'écosystème à son avantage, y compris en éliminant les espèces qui la gênent ou qui constituent ses proies. Cependant, certaines des espèces ainsi éliminées peuvent être indispensables au fonctionnement de l'écosystème. Si les boucles de rétroactions sont insuffisantes, l'écosystème peut alors s'effondrer et devenir invivable, y compris pour l'espèce qui a initié le processus.
    * un niveau environnemental : les effets sont alors vus sur l'Homme, la concurrence pouvant faire disparaitre ou mettre en danger des espèces qu'il utilise à son profit ou tout autre service écosystémiques ; comme l'Homme dépend de ces services pour son alimentation, sa santé, son bien-être, ses activités de production, ses activités récréatives et son enrichissement culturel, une redistribution globale de cette biodiversité aura un impact sur l’ensemble de ces aspects (https://fr.unesco.org/courier/2021-3/migration-especes-revolution-silencieuse).

    Le dernier rapport de l'[https://www.ipbes.net/fr IPBES] (plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques), publié le 4 septembre 2023, dénombre 37 000 espèces exotiques dans le monde ; moins de 10 % (3 515) sont considérées comme envahissantes ; 6 % sont des plantes, 22 % des invertébrés, 14 % des vertébrés et 11 % des microbes.

    Le problème est très important car les espèces exotiques envahissantes constituent un danger pour environ un tiers des espèces terrestres et ont contribué à 60% des extinctions connues à l’échelle mondiale ; dans 16 % des cas, elles en sont même l'unique cause. Elles peuvent aussi représenter un risque direct pour l’homme, par exemple être vectrices de pathogènes (moustique tigre), allergisantes (ambroisie) ou avoir un comportement agressif (frelon asiatique). Enfin elles coûtent extrêmement cher à la collectivité : en 2019, le coût total des dégâts qu'elles ont occasionnés et des mesures de lutte a été estimé à 423 milliards de dollars et le rapport note que ce montant est "''probablement grandement sous-estimé''".

    Nota 1 : Il est intéressant de noter que ces estimations ne tiennent pas compte des dégâts causés par l'homme (''homo sapiens sapiens'') qui constitue probablement l'espèce envahissante la plus dangereuse pour l'ensemble des écosystèmes de la planète.

    Nota 2 : Toutes les espèces envahissantes ne jouent pas un rôle négatif. Par exemple les "arbres à papillons" (''Buddleia daviddi'') qui prolifèrent sur les terrils, sont des espèces ligneuses pionnières qui vont préparer le terrain pour d'autres essences indigènes et permettre une colonisation ultérieures par des essences ligneuses indigènes semblables à celles que l'on aurait obtenu avec des bouleaux au départ, mais plus rapidement (https://www.promessedefleurs.com/conseil-plantes-jardin/blog/plante-invasive-plante-envahissante-ne-melangeons-pas-tout/). Toute règle a ses exceptions...

    ==Classification des espèces exotiques envahissantes==

    Toutes les espèces introduites ne sont pas envahissantes et toutes les espèces envahissantes ne présentent pas la même dangerosité. On estime que 12 000 espèces présentes dans l'environnement de l'Union et d'autres pays européens sont exotiques ; 10 à 15 % d'entre elles (soit environ la même proportion qu'au niveau mondial) sont considérées comme envahissantes ([https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=celex:32014R1143 Règlement (UE) n ° 1143/2014]) et seule une faible partie des espèces envahissantes présentent un danger réel (https://www.ecologie.gouv.fr/especes-exotiques-envahissantes). On peut distinguer trois niveaux de dangerosité (Dutartre ''et al.'', 2012):
    * les espèces envahissantes avérées : espèces envahissantes ayant une dynamique d’extension rapide dans son territoire d’introduction et formant localement des populations denses et bien installées.
    * les espèces envahissantes potentielles : espèces envahissantes non indigènes ne présentant pas actuellement de caractère invasif avéré dans le territoire considéré mais dont la dynamique, à l’intérieur de ce territoire et/ou dans des régions limitrophes ou climatiquement proches, est telle qu’il existe un risque de la voir devenir à plus ou moins long terme une invasive avérée.
    * les espèces à surveiller : espèces exotiques ne présentant actuellement pas (ou plus) de caractère invasif avéré dans le territoire considéré mais dont la possibilité de développer un caractère invasif existe, compte tenu notamment du caractère invasif de cette plante dans d’autres régions du monde.

    ==Stratégie française de lutte contre les espèces exotiques envahissantes==

    Conformément à la réglementation européenne, la France a mis en place différents éléments, en particulier :
    * un centre de ressource (http://especes-exotiques-envahissantes.fr/), avec une partie spécifiquement dédiée aux territoires d'Outre-mer, particulièrement vulnérables (https://especes-envahissantes-outremer.fr/enjeux-pour-loutre-mer/) ;
    * une stratégie de lutte contre les espèces exotiques envahissantes (https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/17039_Strategie-nationale-especes-exotiques-invahissantes.pdf) ;
    * un plan d'action (https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/20220315_EEE_VDEF.pdf).

    ==Espèce exotique envahissante ou espèce en conquête ?==

    Le fait de limiter le qualificatif "exotique" aux espèces introduites du fait d'une action humaine n'est pas un point anodin. Les espèces ont toujours voyagé, ne serait-ce que pour s'adapter aux changements climatiques. Qu'une nouvelle espèce arrive dans un écosystème où elle était absente et le transforme rentre donc dans la logique d'évolution du vivant. L'Homme en est le meilleur exemple puisqu'il a progressivement conquis (vocabulaire plus positif que celui d'invasion !) tous les continents et s'est adapté à tous les environnements avant de les transformer à son avantage (ou plus exactement en fonction de ses intérêts à court terme).

    Le [https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=celex:32014R1143 Règlement (UE) n ° 1143/2014] note d'ailleurs : "''Certaines espèces migrent naturellement en réponse aux changements dans leur environnement. Elles ne devraient pas être considérées comme des espèces exotiques dans leur nouvel environnement et devraient être exclues du champ d'application du présent règlement. Le présent règlement devrait uniquement porter sur les espèces introduites dans l'Union par suite d'une intervention humaine.''"

    Encore faudrait-il définir clairement ce que signifie "intervention humaine". La réponse est claire en ce qui concerne le maïs ou la pomme de terre, mais par exemple beaucoup plus ambigüe en ce qui concerne le moustique tigre. Même si l'homme a probablement joué un rôle direct en en ramenant certains dans ses bagages, c'est plutôt son rôle indirect (développement urbain et changement climatique), associé à la capacité d'adaptation de l'insecte qui explique le développement très rapide de son aire de répartition. En ce sens l'invasion peut être vue comme une meilleure capacité d'adaptation à un environnement profondément transformé par l'Homme.

    Il est également intéressant de se mettre à la place de l'espèce exotique, ce qui conduit à parler plutôt de conquête de nouveaux territoires et d'adaptation à de nouveaux environnements, tout comme l'Homme l'a fait au cours des dernières dizaines de milliers d'années. Finalement, c'est peut-être parmi les espèces que nous qualifions aujourd'hui d'envahissantes que se trouvent celles qui demain régneront sur la planète.

    Bibliographie :
    * Dutartre, A., Mazaubert, E., Poulet, N. (2012) : Bilan des espèces exotiques envahissantes en milieux aquatiques sur le territoire français : essai de bilan en métropole ; Sciences Eaux & Territoires 2012/1 (N° 6), pp 56-63 ; disponible sur : [https://www.cairn.info/revue-sciences-eaux-et-territoires-2012-1-page-56.htm https://www.cairn.info/]

    Pour en savoir plus :
    * https://www.ecologie.gouv.fr/especes-exotiques-envahissantes.
    * [http://especes-exotiques-envahissantes.fr/ centre de ressource sur les espèces exotiques envahissantes].
    * [https://www.ipbes.net/fr IPBES].

    [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
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    [[Catégorie:Autres_risques_(HU)]]

mardi 15 août 2023

  • Cultures fixées (HU)

    Bernard Chocat : Page créée avec « ''Traduction anglaise : '' Dernière mise à jour : 15/08/2023 Procédé d’épuration biologique dans lequel on met à la disposition des micro-organism... »


    ''Traduction anglaise : ''

    Dernière mise à jour : 15/08/2023

    Procédé d’épuration biologique dans lequel on met à la disposition des micro-organismes des supports spécifiques (tubes, disques, etc.) sur lesquels ils peuvent se fixer pour constituer un [[Biofilm (HU)|biofilm]].

    Historiquement les premiers supports utilisés étaient fixes ([[Lit bactérien (HU)|lits bactériens]] ou [[Disque biologique (HU)|disques biologiques]]). Depuis la fin du XXème siècle on développe également des supports mobiles constitués de petits éléments granulaires (taille de l'ordre de 2 à 10 millimètres) qui sont maintenus en suspension dans l'eau par la turbulence. On parle alors de [[Cultures fixées fluidisées (HU)|culture fixée fluidisée]].

    [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
    [[Catégorie:Epuration_des_eaux_usées_(HU)]]

  • PAO (HU)

    Bernard Chocat :


    ''Traduction anglaise : Anaerobic''

    Dernière mise à jour : 05/09/2023

    Sigle pour "''Phosphorus Accumulating Organisms''" ; désigne des bactéries [[Anaérobie (HU)|anaérobies]] utilisées pour la [[Déphosphatation (HU)|déphosphatation]] biologique des eaux usées.

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    [[Catégorie:Processus_biologiques_généraux_(HU)]]
    [[Catégorie:Epuration_des_eaux_usées_(HU)]]

vendredi 4 août 2023

  • Polyfluoroalkylée (HU)

    Bernard Chocat : Page créée avec « Voir Perfluoroalkylée (HU) Catégorie:Dictionnaire_DEHUA Catégorie:Autres_micropolluants_en_particulier_organiques_(HU) »


    Voir [[Perfluoroalkylée (HU)]]

    [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
    [[Catégorie:Autres_micropolluants_en_particulier_organiques_(HU)]]

  • PFAS (HU)

    Bernard Chocat : Page créée avec « Voir Perfluoroalkylée (HU). Catégorie:Dictionnaire_DEHUA Catégorie:Autres_micropolluants_en_particulier_organiques_(HU) »


    Voir [[Perfluoroalkylée (HU)]].

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    [[Catégorie:Autres_micropolluants_en_particulier_organiques_(HU)]]

  • Perfluoroalkylée (HU)

    Bernard Chocat : /* Dangerosité des PFAS */


    ''Traduction anglaise : perfluoroalkylated''

    Dernière mise à jour : 04/08/2023

    Les perfluoroalkylées constituent une famille de plus de 4000 substances chimiques synthétiques caractérisées par la présence de liaisons fluor-carbone ; on parle également de polyfluoroalkylées et plus couramment de PFAS.

    ==Origine des PFAS dans l'environnement==

    Du fait de leurs propriétés antiadhésives, imperméabilisantes et résistantes aux fortes chaleurs, les PFAS sont largement utilisés depuis les années 1950 dans divers domaines industriels et produits de consommation courante : textiles, emballages alimentaires, mousses anti-incendie, revêtements antiadhésifs, cosmétiques, produits phytosanitaires, etc. (ANSES, 2022).

    ==Dangerosité des PFAS==

    Les PFAS sont dangereux pour l'environnement et pour la santé humaine par ingestion. Ils sont [[Bioaccumulation (HU)|bioaccumulable]] et leur [[Toxicité (HU)|toxicité]] est multiple : ils provoquent une augmentation du taux de cholestérol, peuvent entraîner des cancers, perturber la fertilité et le développement du fœtus. Ils sont également suspectés d’interférer avec le système endocrinien (thyroïde) et immunitaire.

    Leur dangerosité est particulièrement due à leur [[Persistance (HU)|persistance]] dans l'environnement, d'autant plus grande que les chaines carbonées qu'ils contiennent sont longues. Ils sont même parfois qualifiés de polluants éternels. Ils sont également extrêmement [[Mobilité (HU)|mobiles]] et on les retrouve partout sur la planète.

    Les concentrations les plus élevées sont retrouvées dans les crustacés et les mollusques mais on peut en trouver dans tous les aliments, y compris dans l'[[Eau destinée à la consommation humaine (HU)|eau destinée à la consommation humaine]].

    Pour en savoir plus :
    * ANSES (2022) : PFAS : des substances chimiques dans le collimateur ; disponible sur https://www.anses.fr/fr/content/pfas-des-substances-chimiques-dans-le-collimateur

    [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
    [[Catégorie:Autres_micropolluants_en_particulier_organiques_(HU)]]

mardi 18 juillet 2023

  • Capacité Maximale en Eau /CME (HU)

    Bernard Chocat :


    ''Traduction anglaise : Maximum storage capacity''

    Dernière mise à jour : 27/07/2023

    Dans une toiture végétalisée non régulée, évaluation normalisée de la quantité d’eau maximum susceptible d'être retenue par les matériaux constitutifs du complexe de végétalisation.

    ==Protocole de mesure==

    La Capacité maximale en eau (CME) est évaluée par différence entre la masse d’un échantillon totalement sec (après séchage à 105 °C jusqu’à stabilisation du poids) et son état après 24 heures de mise en eau à saturation, et ressuyage de 2 heures.

    Elle s'exprime en m3 par m2 de toiture.

    Le protocole de référence est disponible sur le site de la [https://www.ffbatiment.fr/fr-FR/organisation-ffb/unions-syndicats-metier/csfe CSFE] ou sur celui de l’[https://www.adivet.net/ressources Adivet].

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    [[Catégorie:Les_eaux_pluviales_et_la_ville_(HU)]]
    [[Catégorie:Solutions_alternatives_et_compensatoires_(HU)]]

  • Fosse de Stockholm (HU)

    Bernard Chocat :


    Voir [[Tranchée de Stockholm (HU)]].

    [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
    [[Catégorie:Les_eaux_pluviales_et_la_ville_(HU)]]
    [[Catégorie:Solutions_alternatives_et_compensatoires_(HU)]]
    [[Catégorie:Génie_écologique_et_ingénierie_écologique_(HU)]]

  • Système de Stockholm (HU)

    Bernard Chocat : Page créée avec « Voir Tranchée de Stockholm (HU). Catégorie:Dictionnaire_DEHUA Catégorie:Les_eaux_pluviales_et_la_ville_(HU) [[Catégorie:Solutions_alternatives_et_compensa... »


    Voir [[Tranchée de Stockholm (HU)]].

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  • Tranchée de Stockholm (HU)

    Bernard Chocat : /* Principe */


    ''Traduction anglaise : Stockholm trench, Stockholm pit''

    Dernière mise à jour : 31/07/2023

    Mode de gestion de la végétation urbaine, et en particulier des arbres d'alignement, mis au point par Björn Embrén à Sotckholm au début des années 2000 (Embrén ''et al'', 2010) ; ce type de solution permet de stocker et de mettre à la disposition des arbres une partie importante des précipitations et constitue donc une [[Solution alternative (HU)|solution alternative de gestion des eaux pluviales]] ; on parle également de système de Stockholm ou de fosse de Stockholm.

    ==Principe==

    Le principe consiste à aménager un lit de pierres, de terre végétale (souvent associé à du biochar) sous la voirie, à infiltrer les eaux pluviales dans ce lit en utilisant un [[Revêtement perméable (HU)|revêtement perméable]] ou des [[Puits de stockage et d'infiltration (HU)|puits]] ou des [[Tranchée de stockage et d'infiltration des eaux pluviales (HU)|tranchées d’infiltration]] (qui facilitent également les échanges gazeux avec l'atmosphère) et à diriger l'eau vers les fosses de plantation d’arbres (''figure 1'').


    [[File:tranchee_de_stockholm.JPG|800px|center|thumb|
    ''Figure 1 : Schéma de principe d'une tranchée de Stockholm ; Source : [http://www.arbres-caue77.org/medias/files/lien-horticole-30-aout-2017.pdf http://www.arbres-caue77.org]''
    ]]

    Voir : [[Massif enterré (HU)]], [[Arbre de pluie (HU)]].

    Bibliographie :
    * Embrén, B., Alvem, B.-M., Stål, Ö., Orvesten, A. (2010) : La plantation d'arbres dans le milieu urbain de Stockholm : un manuel d'usage (en français) ; Ville de Stockholm ; 83p.

    Pour en savoir plus :
    * TDAG (2016) : Arbres en milieu urbain : Guide de mise en œuvre ; Trees Design Action Group ; 168 p. , traduit et diffusé en France par VAL'HOR (Interprofession française de l’horticulture) ; disponible sur [https://www.tdag.org.uk/uploads/4/2/8/0/4280686/tdag_tihl.french.pdf www.tdag.org.uk]

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    [[Catégorie:Génie_écologique_et_ingénierie_écologique_(HU)]]

  • Massif terre-pierre (HU)

    Bernard Chocat : Page créée avec « Voir Massif enterré (HU). Catégorie:Dictionnaire_DEHUA Catégorie:Les_eaux_pluviales_et_la_ville_(HU) [[Catégorie:Solutions_alternatives_et_compensatoires_... »


    Voir [[Massif enterré (HU)]].

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mercredi 5 juillet 2023

  • Arbre de pluie (HU)

    Bernard Chocat :


    [[File:logo_eurydice.jpg|80px]][[File:Logo OFB_soutien financier.png|120px]]

    ''Traduction anglaise : Rain tree''

    Dernière mise à jour : 15/08/2023

    Arbre dont la fosse de plantation a été pensée et dimensionnée en surface et en profondeur pour gérer tout ou partie des eaux de ruissellement, mais également pour favoriser le développement de l'arbre et la biodiversité, y compris celle du sol.

    ==Principes et variantes==

    Le principe consiste à infiltrer l'eau de pluie dans la fosse de plantation en utilisant le volume de cette dernière comme volume tampon pendant la pluie. Une partie de l'eau va s'exfiltrer vers le sol profond et la nappe, le volume qui reste stocké dans le sol de la fosse sera ultérieurement évacué par [[Evapotranspiration (HU)|évapotranspiration]].

    Cette solution de gestion des eaux pluviales peut se faire dans le cas de l'aménagement d'un nouvel espace, mais elle est surtout bien adaptée au cas de la réhabilitation d'un aménagement existant disposant déjà d'arbres car elle permet de traiter des arbres dont la fosse est surélevée par rapport à la voirie (dans le cas d'un nouvel aménagement il est plus simple de mettre la fosse dans une dépression, ce qui permet également un stockage provisoire en surface).

    Le principe consiste à mettre à la disposition de l'arbre :
    * plus de surface non revêtue autour du tronc (minimum de 10 m2 et distance au moins égale à 1,5 m autour du collet, Caltran ''et al'', 2022) ;
    * plus de volume de sol pour développer ses racines en augmentant à la fois la surface et la profondeur de la fosse ;
    * plus d'eau en dirigeant l'eau des voiries vers la fosse d'arbre.

    Il peut consister en :
    * une fosse d'arbre isolée ;
    * un ensemble de fosses d'arbres indépendantes mais connectées à un même dispositif d'alimentation ;
    * une fosse de plantation continue avec plusieurs arbres.

    Nous ne traiterons ici que le cas des fosses d'arbres isolées. Voir l'article [[Massif enterré (HU)]] pour les autres cas.

    ==Mise en œuvre==

    Le principe de base est simple. Il consiste à décaisser la fosse d'arbre et à créer un accès direct pour l'eau entre le caniveau et la fosse, en particulier en supprimant la bordure de trottoir (''figure 1''). La mise en place d'une [[Tranchée de stockage et d'infiltration des eaux pluviales (HU)|tranchée d'infiltration]] interceptant l'eau le plus tôt possible permet de faciliter l'infiltration dans la fosse (''figures 1 et 2''). Dans ce cas il est nécessaire de privilégier l'écoulement de l'eau depuis la tranchée vers la fosse plutôt que vers le sol profond.


    [[File:fosse_arbre_principe_guide_lyon.JPG|600px|center|thumb|
    ''Figure 1 : Schéma de principe de l'intégration d'une fosse d'arbre dans un aménagement de voirie ; Source : Caltran ''et al'', 2022''
    ]]


    [[File:fosse_arbre_schéma_alimentation2_guide_lyon.JPG|600px|center|thumb|
    ''Figure 2 : La mise en place d'une tranchée d'infiltration et/ou d'une [[Noue (HU)|noue]] permet de faciliter l'interception des eaux de pluie venant de la rue ou du trottoir et son infiltration ; dans le cas où l'aménagement est constitué de plusieurs fosses indépendantes ou d'une fosse continue, la tranchée peut être continue et servir à répartir l'eau entre les différents arbres de pluie Source : Caltran ''et al'', 2022''
    ]]

    Il est conseillé de couvrir la fosse d'arbre d'une végétation herbacée et arbustive pour éviter son piétinement et améliorer la biodiversité (pas toujours facile à faire accepter par les services en charge de la voirie). Le livret technique édité par Lyon Métropole : "les arbres de pluie" (Caltran ''et al.'', 2022) propose des associations d'espèces en fonction de l'implantation. il est également possible de protéger la fosse par une bordure ou une ganivelle.

    De nombreux arbres urbains existants peuvent être transformés en arbres de pluie. Il est également possible d'en implanter de nouveaux, par exemple en mobilisant une partie des places de stationnement en bordure de trottoir (''figure 3'').


    [[File:fosse_arbre_place_stationnement_lyon.JPG|600px|center|thumb|
    ''Figure 3 : Supprimer une place de stationnement sur 4 ou sur 5 en bordure de voirie est souvent suffisant pour [[Déconnexion des surfaces imperméables (HU)|déconnecter]] la totalité de la surface de voirie du réseau d'assainissement ; Source : Caltran ''et al'', 2022''
    ]]

    Attention cependant, tous les arbres isolés existants ne peuvent pas être transformés en arbres de pluie. Deux conditions sont nécessaires :
    * la surface perméable disponible doit être suffisante par rapport à celle de l'impluvium (rapport de 1/10 au minimum) ;
    * le système racinaire de l'arbre doit être capable de supporter le dispositif arbre de pluie.

    Au delà d'une communication spécifique sur l'intérêt du dispositif (''figure 4''), il est possible de proposer une gestion citoyenne des pieds d’arbre.


    [[File:arbre_de_pluie_grand_lyon.png|600px|center|thumb|
    ''Figure 4 : Les arbres de pluie permettent de sensibiliser les citoyens à la nécessité d'une gestion durable des eaux pluviales urbaines ; Source : Caltran ''et al'', 2022''
    ]]

    Pour les éléments complémentaires (cobénéfices, règles de conception, précautions à prendre, entretien), voir l'article [[Massif enterré (HU)|massif enterré]].

    Cette solution fait partie des [[Solution fondée sur la nature pour la gestion des eaux pluviales (HU)|solutions fondées sur la nature]] au sens de l'[https://uicn.fr/solutions-fondees-sur-la-nature/ UICN].

    Pour en savoir plus :
    * Caltran, H., Sanabria, J., Goubier, P., Nait Barka, H., Henry, A. (2022) : Livret technique "les arbres de pluie" ; 31p. ; disponible sur [https://www.ofb.gouv.fr/sites/default/files/2022-12/livret_arbre_de_pluie_web.pdf https://www.ofb.gouv.fr].

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vendredi 30 juin 2023

  • Adopta (HU)

    Bernard Chocat :


    Sigle pour Association pour le Développement Opérationnel et la Promotion des Techniques alternatives en matière d’eaux pluviales

    Dernière mise à jour : 30/06/2023

    L'Adopta est une association loi 1901 dont l’objectif est de promouvoir la gestion durable et intégrée des eaux pluviales.

    Grâce à un retour d’expérience de plus de 20 ans, l’ADOPTA est en mesure d'apporter un appui aussi bien sur le plan technique que pour relever les défis d’organisation face au changement d’approche dans la gestion des eaux pluviales.

    Pour en savoir plus :
    * [https://adopta.fr/ Site de l'Adopta].

    [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
    [[Catégorie:Organisme_(HU)]]
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  • Coude plongeant (HU)

    Bernard Chocat :


    ''Traduction anglaise : riser elbow''

    Dernière mise à jour : 27/07/2023

    Dispositif utilisé en particulier pour introduire de l'eau décantée dans les ouvrages d'infiltration (''Figure 1''). Les coudes plongeants permettent de limiter les risques de [[Colmatage (HU)|colmatage]] des ouvrages en diminuant à la fois la quantité de [[Matières en suspension / MES (HU)|matières en suspension]] et de [[Flottant (HU)|flottants]] introduits dans l'ouvrage.

    Les coudes plongeant sont également utilisés en [[Assainissement non collectif / ANC (HU)|assainissement non collectif]], par exemple en sortie de [[Bac à graisse (HU)|bac à graisse]] ou de [[Fosse septique (HU)|fosse septique]].


    [[File:tranchée_fiche_adopta.png|600px|center|thumb|
    ''Figure 1 : Exemple d'alimentation d'un ouvrage d'infiltration par un dispositif constitué d'un [[Puisard (HU)|puisard]], d'un coude plongeant et d'un drain ; Source : [https://adopta.fr/wp-content/uploads/2019/12/Adopta-Technique-02_compressed.pdf fiche technique Adopta].''
    ]]

    [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
    [[Catégorie:Assainissement_non_collectif_(HU)]]
    [[Catégorie:Ouvrages_de_surface_et_branchement_et_d'accès_(HU)]]
    [[Catégorie:Solutions_alternatives_et_compensatoires_(HU)]]

mardi 27 juin 2023

  • Temps de vidange (HU)

    Bernard Chocat :


    ''Traduction anglaise : Emptying time''

    Dernière mise à jour : 31/07/2023

    Temps nécessaire pour vider totalement un ouvrage de stockage ([[Bassin de retenue (HU)|bassin de retenue]] par exemple).

    Cette durée est parfois prise en compte comme durée maximum en eau ; en réalité des pluies plus longues et moins intenses que celles capables de remplir totalement l'ouvrage peuvent le maintenir en eau pendant des durées très supérieures à son temps de vidange. Voir [[Durée en eau (HU)]].

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  • Durée en eau (HU)

    Bernard Chocat : /* Valeur à retenir pour la durée maximum en eau */


    [[File:logo_eurydice.jpg|80px]][[File:Logo OFB_soutien financier.png|120px]]

    ''Traduction anglaise : Duration with water''

    Dernière mise à jour : 28/07/2023

    Durée pendant laquelle un ouvrage de stockage ([[Bassin de retenue (HU)|bassin de retenue]] par exemple) reste en eau pendant et après une pluie ; on précise généralement durée maximum en eau.

    ==Intérêt de la notion de durée maximum en eau==

    Un grand nombre de réglementations (PLU, zonage pluvial, etc.) prescrivent une durée maximum pendant laquelle les [[Solution alternative (HU)|solutions alternatives de gestion des eaux pluviales]] peuvent rester en eau (hormis bien sûr pour les solutions avec un plan d'eau permanent - voir [[Bassin de retenue en eau (HU)]]).

    Cette durée constitue en effet un paramètre important pour différentes raisons :
    * Si une nouvelle pluie se produit avant que l'ouvrage ne soit entièrement vide, la capacité de stockage sera plus faible que celle prévue et peut se révéler insuffisante ; c'est en particulier pour cette raison que la [[Méthode des pluies (HU)|méthode des pluies]] (qui suppose l'ouvrage toujours vide en début d'événement) conduit à des volumes systématiquement plus faibles que la [[Méthode des volumes (HU)|méthode des volumes]] ;
    * beaucoup d'espaces utilisés pour le stockage des eaux pluviales sont multi-fonctionnels ; les autres usages sont bien évidemment impossibles lorsque l'espace est en eau ce qui nuit à leur image et à leur intérêt ;
    * avec le [[Changement climatique (HU)|changement climatique]] le risque de maladies provoquées par les piqures de [[Moustique (HU)|moustiques]] est redevenu réel ; il est donc nécessaire de limiter cette durée en eau (y compris sous forme de traces résiduelles comme des flaques) à quelques jours de façon à ne pas laisser le temps aux larves de se transformer en insectes adultes.

    Nota : Comme les autres paramètres de conception, cette durée maximum en eau doit être associée à un risque de dépassement, généralement pris en compte par une [[Période de retour (HU)|période de retour]].

    ==Valeur à retenir pour la durée maximum en eau==

    Les durées maximum en eau prescrites sont souvent comprises entre 24 à 72h, sans toujours bien préciser l'objectif visé, ni définir clairement la période de retour associée. Ces deux éléments sont portant déterminants.
    * s'il s'agit de se prémunir contre la prolifération de moustiques, le risque est très différent pour les ouvrages de surface (pour lesquels il est réel) et pour les ouvrages stockant dans un substrat, comme les [[Structure réservoir (HU)|structures réservoirs]] ou les [[Massif enterré (HU)|massifs enterrés]] (pour lesquels il est quasiment nul) ; une durée maximum en eau (y compris dans les flaques résiduelles) inférieure à 72h est suffisante pour empêcher le développement des larves ;
    * s'il s'agit de se prémunir contre le risque de superposition d'événements, tout dépend de la méthode utilisée (voir [[Méthodes de dimensionnement des ouvrages de stockage (HU)]]) ; certaines méthodes ([[Méthode des volumes (HU)|méthode des volumes]] ou [[Méthode des débits (HU)|méthode des débits]]) intègrent explicitement cet aspect dans la démarche de conception alors que ce n'est pas le cas de la [[Méthode des pluies (HU)|méthode des pluies]] (qui prend cependant implicitement ce risque en compte dans le choix de la plage de durée utilisée pour choisir les [[Montana (formule type) (HU)|coefficients de Montana]]) ;
    * S'il s'agit de la durée pendant laquelle l'espace n'est plus utilisable pour d'autres usages, la durée acceptable doit être évaluée en tenant compte de la perte d'usage réelle qui dépend elle-même des fonctionnalités associées à cet espace ; en tout état de cause il est possible d'accepter une période de retour plus petite (voir beaucoup plus petite) pour ce risque que pour celui associé à un débordement de l'ouvrage.

    ==Différents choix possibles pour le calcul de la durée maximum en eau==

    Un autre aspect concerne la façon dont on calcule la durée maximum en eau associée à une période de retour donnée.

    Une solution souvent adoptée consiste à la supposer égale au temps de vidange de l'ouvrage plein. En pratique, cette solution sous-estime fortement la durée maximum en eau possible pour la même période de retour pour deux raisons de nature différente :
    * elle néglige le temps nécessaire pour remplir l'ouvrage ;
    * elle suppose que c'est la pluie dimensionnante (celle qui va le plus remplir l'ouvrage pour la période de retour choisie) qui sera responsable de la plus grande durée en eau.

    Si la première difficulté peut facilement être levée en rajoutant au temps de vidange la durée de la pluie dimensionnante, il n'en va pas de même de la seconde. En effet des pluies moins intenses, mais beaucoup plus longues que la pluie dimensionnante peuvent maintenir l'ouvrage en eau pendant des durées beaucoup plus grandes. Il suffit en effet pour maintenir l'ouvrage en eau que le débit moyen d'apport soit supérieur au débit moyen de vidange. Chocat ''et al'' (2022) ont comparé de façon analytique trois choix possibles en utilisant la méthode des pluies :
    * tee : durée maximum réelle (au sens de la méthode des pluies) pendant laquelle l'ouvrage peut être en eau pour une période de retour égale à la période de retour de dimensionnement de l'ouvrage ;
    * tv : durée de vidange de l'ouvrage plein (avec un débit de vidange supposé constant) ;
    * td : durée totale en eau dans le cas de l’événement dimensionnant (au sens de la méthode des pluies td est égal à la somme de la durée de la pluie dimensionnante et du temps de vidange).

    Ils ont montré que les rapports entre ces grandeurs ne dépendaient (avec les hypothèses de la méthode des pluies) que de la valeur du coefficient b de la [[Montana (formule type) (HU)|formule de Montana]] permettant d'ajuster la [[Intensité-durée-fréquence / IDF (HU)|courbe IDF]] correspondant à la région pluviométrique et à la période de retour choisie

    Le tableau de la ''figure 1'' synthétise les résultats obtenus pour les valeurs usuelles de b.


    [[File:durée_en_eau.png|300px|center|thumb|
    ''Figure 1 : Rapport entre les durées maximales en eau réelles pour une période de retour donnée et les durées de vidange (tee/tv) ou les durées en eau pour l’ouvrage dimensionnant (tee/td) avec les hypothèses de la méthode des pluies ; Source : Chocat'' et al.'', 2022.''
    ]]

    Ce tableau montre que la durée de vidange peut sous-estimer d'un facteur 4 la durée en eau réelle pour une même période de retour. Cette valeur est de plus elle-même sous évaluée car elle ne prend pas en compte la possibilité de pluies successives qui ne permettent pas une vidange complète entre les différents événements (risque d'autant plus fort que le débit de vidange est faible).

    En conséquence, il paraît largement préférable d'utiliser la valeur de la durée en eau calculée avec la formule de la méthode des pluies (éventuellement pour une période de retour différente de celle utilisée pour calculer le volume) :


    tee=\left( \frac{qs}{a} \right)^{\dfrac{1}{b}}


    avec :
    * tee : durée en eau (en h) ;
    * qs : débit moyen spécifique (en mm/h);
    * a et b : coefficients de la formule de Montana fonction de la région pluviométrique et de la période de retour (avec les unités ad hoc).

    Bibliographie :
    * Chocat, B., Afrit, B., Maytraud, T., Savary, P., Tedoldi, D. (2022) : Comment mettre en place des règles hydrologiques efficaces pour la gestion durable des eaux pluviales urbaines ; TSM n°10 ; octobre 2022 ; pp.39-62.

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  • TTV (HU)

    Bernard Chocat :


    Dernière mise à jour : 31/07/2023

    Sigle pour Toiture Terrasse Végétalisée ; voir [[Toiture végétalisée (HU)]].

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lundi 19 juin 2023

  • Toiture verte (HU)

    Bernard Chocat : Page créée avec « Voir Toiture végétalisée (HU) Catégorie:Dictionnaire_DEHUA Catégorie:Les_eaux_pluviales_et_la_ville_(HU) [[Catégorie:Solutions_alternatives_et_compensat... »


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dimanche 18 juin 2023

  • Facteur de charge (HU)

    Bernard Chocat :


    ''Traduction anglaise : Load factor''

    Dernière mise à jour : 18/08/2023

    En hydrologie urbaine on utilise ce terme pour désigner le rapport, pour un ouvrage d'infiltration, entre la [[Surface active (HU)|surface active]] (surface d'apport) et la surface d'infiltration.

    Pour éviter un [[Colmatage (HU)|colmatage]] de l'ouvrage et limiter les risques de pollution du sol et de la nappe le facteur de charge doit être le plus faible possible (idéalement moins de 10, normalement moins de 30).

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    [[Catégorie:Généralités_eau_souterraine_et_sol_(HU)]]
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  • Bioturbation (HU)

    Bernard Chocat :


    ''Traduction anglaise : Bioturbation''

    Dernière mise à jour : 18/06/2023

    Remaniement d'un sol ou d'un sédiment du fait de l'activité des êtres vivants.

    La bioturbation peut modifier considérablement la [[Perméabilité (HU)|perméabilité]] et la [[Porosité (HU)|porosité]] du sol. Elle permet par exemple de limiter le [[Colmatage (HU)|colmatage]] des ouvrages d'infiltration. Elle contribue également au mélange et à l'enfouissement progressif des polluants présents en surface.

    [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
    [[Catégorie:Processus_écologiques_et_fonctionnement_des_écosystèmes_aquatiques_(HU)]]
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samedi 17 juin 2023

  • Nappe confinée (HU)

    Bernard Chocat :


    ''Traduction anglaise : Confined aquifer''

    Dernière mise à jour : 17/06/2023

    [[Nappe souterraine (HU)|Nappe d’eau souterraine]] située sous une formation géologique imperméable et dont le [[Hauteur piézométrique (HU)|niveau piézométrique]] est supérieur à celui du toit de la formation imperméable (voir ''Figure 1'') ; ce terme est la traduction littérale du terme anglais, de façon habituelle on parle plutôt de [[Nappe captive (HU)|nappe captive]].


    [[File:nappe libre et captive.JPG|800px|center|thumb|
    ''Figure 1 : Nappe libre et nappe captive ; Source : Laboratoire SITE – EMSE, cité par [https://www.graie.org/zabr/ouvrageRhone/ZABR_QuestRHONE_CHAP8.pdf ZABR : Le Rhône en 100 questions].''
    ]]

    [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
    [[Catégorie:Généralités_eau_souterraine_et_sol_(HU)]]

  • Toiture-terrasse jardin (HU)

    Bernard Chocat :


    ''Traduction anglaise : Vegetated roof''

    Dernière mise à jour : 31/07/2023

    Au sens du [https://noiretancheite.com/pdf/dtu43-1.PDF DTU 43.1] (§ 3.2.6) : Toiture-terrasse qui reçoit une végétation (gazon, plantations, etc.). Voir [[Toiture végétalisée (HU)]].

    Nota : Si la zone plantée ne concerne qu'une partie de la toiture-terrasse, la totalité ou seulement cette partie peut être considérée comme toiture-terrasse jardin.

    [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
    [[Catégorie:Les_eaux_pluviales_et_la_ville_(HU)]]
    [[Catégorie:Solutions_alternatives_et_compensatoires_(HU)]]

  • Jardin sur le toit (HU)

    Bernard Chocat :


    ''Traduction anglaise : Garden on the roof''

    Dernière mise à jour : 27/07/2023

    [[Toiture végétalisée (HU)|Toiture végétalisée]] intensive pourvue d’un jardin proche de ce que l'on pourrait trouver au niveau du sol ; on peut y planter des arbustes et même des arbres.

    L'épaisseur minimum de substrat est de 30 cm, mais peut être très supérieure selon la nature des végétaux. En général il s'agit de toitures accessibles et seule une partie de la surface est végétalisée.

    Voir [[Toiture végétalisée (HU)|Toiture végétalisée]].

    [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
    [[Catégorie:Les_eaux_pluviales_et_la_ville_(HU)]]
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mardi 23 mai 2023

  • Gestion des Eaux Pluviales Urbaines / GEPU (HU)

    Bernard Chocat :


    ''Traduction anglaise : Urban Stormwater Management / USM

    ''Mot en chantier''

    Dernière mise à jour : 23/05/2023

    La "Gestion des Eeaux Pluviales Urbaines" recouvre la collecte, le transport, le stockage et le traitement des eaux pluviales des aires urbaines. D'après l'[https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045213959 article L2226-1 du code général des collectivités locales], cette gestion "''constitue un service public administratif relevant des communes, dénommé service public de gestion des eaux pluviales urbaines.''"

    La compétence GEPU intègre 3 dimensions :
    * le patrimoine concerné (les ouvrages) ;
    * les missions exercées ;
    * le périmètre "géographique".

    Pour en savoir plus :
    * GRAIE (2019) : La compétence "Gestion des eaux pluviales urbaines" ; Grilles d’aide à sa définition ; 7p. ; disponible sur [http://www.graie.org/graie/graiedoc/doc_telech/Graie-CompetenceGestionEauxPluvialesUrbaines-OuvragesMissions-mai19.pdf http://www.graie.org].

    [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
    [[Catégorie:Cadre_réglementaire_de_la_gestion_de_l'eau_(HU)]]
    [[Catégorie:Cadre_réglementaire_de_l'assainissement_(HU)]]
    [[Catégorie:Les_eaux_pluviales_et_la_ville_(HU)]]
    [[Catégorie:Eau_pluviale_et_temps_de_pluie_(HU)]]

jeudi 18 mai 2023

  • Méthodes de dimensionnement des ouvrages de stockage restituant par évapotranspiration (HU)

    Bernard Chocat :


    Méthodes de dimensionnement des ouvrages de stockage

    ''Traduction anglaise : Design méthods for storage facilities using evapotranspiration''

    Dernière mise à jour : 31/07/2023

    Cet article présente les différents méthodes utilisables pour évaluer le volume susceptible d'être stocké dans les ouvrages qui se vidange au moins en partie par [[Evapotranspiration (HU)|évapotranspiration]], c'est à dire principalement les [[Toiture végétalisée (HU)|toitures végétalisées]] et les [[Microstockage (HU)|microstockages]].

    ==Nature des ouvrages concernés==

    L'idée d'utiliser l'eau de pluie pour mieux alimenter la végétation urbaine, et, réciproquement, d'utiliser la végétation pour mieux gérer l'eau de pluie, présente de multiples intérêts en termes hydrologiques, bioclimatiques, esthétiques et économiques.

    Le stockage de l'eau s'effectue généralement dans le substrat servant de support à la végétation et éventuellement dans une réserve complémentaire (dispositifs à réserve d'eau : ''figure 1'').


    [[File:microstockage_3.JPG|600px|center|thumb|
    ''Figure 1 : Les ouvrages de ce type peuvent être munis d'une réserve d'eau dans leur partie basse, l'eau remontant dans le substrat par capillarité.
    ]]

    Cette solution peut se mettre en place de deux façons différentes :
    * au dessus d'un support perméable, les ouvrages restituant alors l'eau provisoirement stockée dans le substrat par infiltration et par évapotranspiration ;
    * au dessus d'un support imperméable (par exemple sur le toit d'un immeuble), ce qui interdit bien évidemment l'infiltration.

    Dans ce second cas (et parfois également dans le premier si la capacité d'infiltration est trop faible) une évacuation de l'eau vers un autre exutoire doit être prévue lorsque la capacité de stockage maximum est atteinte.

    L'évacuation du volume qui ne peut pas se stocker dans l'ouvrage s'effectue au point bas de l'ouvrage pour éviter de saturer le substrat de façon durable ce qui poserait des problèmes à la végétation (il est également possible d'installer un trop plein dans la partie supérieure). Elle peut se faire (''figure 2'') :
    * de façon libre sous la couche de substrat ;
    * avec un [[Limiteur de débit (HU)|limiteur]] contrôlant le débit évacué sous la couche de substrat .


    [[File:microstockage_avec_sans_régulateur.JPG|600px|center|thumb|
    ''Figure 2 : L'évacuation se fait au fond de l'ouvrage soit de façon libre (ouvrage drainé), soit de façon contrôlé par un limiteur de débit.
    ]]

    Selon le cas le volume maximum que l'on pourra stocker sera différent.

    ==Principes de dimensionnement==

    Du fait de leur mode de restitution, le dimensionnement des ouvrages de ce type pose des problèmes spécifiques. Le temps caractéristique nécessaire pour la restitution par évapotranspiration (quelques jours ou quelques semaines) est en effet beaucoup plus long que celui du remplissage (typiquement quelques heures). De plus, la vitesse avec laquelle l'eau va s'évacuer n'est pas constante mais dépend des conditions climatiques (principalement [[ETP (HU)|ETP]]) et du développement de la végétation. Par ailleurs, le volume que l'on peut stocker dans le substrat (ou dans la réserve) dépend du volume d'eau présent au début de l'événement pluvieux.

    Le volume que l'on peut stocker pour un événement pluvieux particulier donné dépend donc des conditions climatiques (pluviométrie et [[Evapotranspiration potentielle / ETP (HU)|ETP]]) qui ont prévalu dans les jours et les semaines précédentes. Il est extrêmement difficile, voire impossible, de lui associer a priori une probabilité d’occurrence car les différents événements qui le déterminent sont caractérisés par plusieurs variables aléatoires qui, sans être fortement liées ne sont cependant pas totalement indépendantes.

    L'approche à utiliser est donc obligatoirement de nature statistique et dépend des objectifs de protection choisis (voir [[Méthodes de dimensionnement des ouvrages de stockage (HU)]]).
    * S'il s'agit d'évaluer le volume annuel intercepté, des méthodes relativement robustes peuvent être trouvées (voir ci-dessous) ;
    * En revanche s'il s'agit de dimensionner l'ouvrage pour faire face à un événement de fréquence rare :
    ** un calcul simple est impossible dans le cas des ouvrages drainés et il est préférable de prévoir un mode de gestion complémentaire, le volume potentiellement disponible dans le substrat apportant alors une sécurité supplémentaire ;
    ** un calcul simple sécuritaire est cependant possible dans le cas des ouvrages régulés.

    ===Évaluation du volume maximum susceptible d'être stocké dans le substrat===

    D'une façon générale la quantité d'eau que l'on peut stocker dans un substrat totalement sec est égale au volume du substrat multiplié par sa [[Porosité (HU)|porosité]] utile (part du volume de substrat dans lequel l'eau pourra se stocker).

    Dans les situations usuelles, une partie des vides potentiellement utilisables est déjà occupée par de l'eau et n'est dons plus mobilisable. Par ailleurs, selon les conditions de la vidange, l'eau parviendra ou non à remplir la totalité de ces vides, ou au contraire se drainera rapidement vers le fond du substrat. La capacité maximum de stockage dépend donc de la porosité utile maximum du substrat qui dépend elle même de trois paramètres :
    * La teneur en eau maximum (exprimée en m3/m3) : P_{max} qui dépend de la nature des matériaux constituant le substrat et qui correspond à un substrat totalement saturé en eau.
    * La teneur en eau minimum pour l’évapotranspiration : P_1, qui correspond au [[Point de flétrissement (HU)|point de flétrissement]] pour la végétation (lorsque la teneur en eau du sol devient inférieure à P_1 les plantes n’arrivent plus à extraire l’eau du sol).
    * La teneur en eau minimum pour l’infiltration : P_2, qui correspond à la teneur en eau à partir de laquelle le drainage dû aux forces de pesanteur devient négligeable ; P_2 peut être assimilée à la [[Capacité au champ (HU)|capacité au champ]] (capacité maximum de rétention d’eau du sol).

    Il existe donc deux possibilités pour définir la porosité utile maximum selon la façon dont l’ouvrage est conçu.
    * Soit l'ouvrage est drainé et l'écoulement est libre sous la couche de substrat (voir ''figure 5''). Dans ce cas il faut utiliser la quantité (P_2 – P_1) qui correspond à la réserve utile du sol utilisée par les agronomes. En effet si la teneur en eau devient supérieure à P_2, l’eau va s’infiltrer jusqu'au fond de la couche de substrat et s'évacuer rapidement par gravité vers un exutoire extérieur.
    * Soit l'écoulement est contrôlé par un dispositif spécifique qui limite le débit évacué sous la couche de substrat à une valeur maximum (voir ''figure 3'') et, dans ce cas, le sol pourra se saturer totalement ; l’écoulement ne dépassera le débit régulé que lorsque le niveau de l’eau atteindra la surface ou un trop plein. Dans ce cas il faut utiliser la quantité (P_{max} – P_1) et tenir compte du débit évacué (à débit contrôlé) pendant la durée de la pluie.


    [[File:microstockage_avec_sans_régulateur.JPG|600px|center|thumb|
    ''Figure 3 : Soit l'ouvrage est drainé et la porosité utile maximum est égale à (P_2 - P_1), soit l'ouvrage est muni d'un régulateur et la porosité utile maximum est égale à (P_{max} - P_1).
    ]]

    ===Évaluation du volume réel susceptible d'être stocké dans le substrat pour un événement pluvieux donné===

    Dans le calcul précédent cas on considère que la teneur en eau dans le substrat est égale à P_1 au début de la pluie, c'est à dire que le temps écoulé depuis la dernière pluie a été suffisant pour permettre à la végétation de consommer et d'évapotranspirer la totalité de la réserve utile en eau.

    Si l'on fait l'hypothèse inverse qu'une pluie a eu lieu récemment et que la réserve utile du sol est saturée, alors la porosité utile (c'est à dire la capacité de stockage) d'un substrat drainé est nulle et celle du substrat d'un ouvrage équipé d'un régulateur de débit est égale à (P_{max}– P_2).

    Selon les pluies, la teneur en eau initiale sera donc variable et comprise entre P_1 et P_2.

    Les valeurs de P_{max}, P_1 et P_2 dépendent du type de substrat. Le tableau de la ''figure 4'' fournit quelques valeurs indicatives en fonction du type de sol :


    [[File:toiture vegetalise tableau.JPG|400px|center|thumb|
    ''Figure 4 : Ordre de grandeur des valeurs de P_{max}, P_1 et P_2 en fonction du type de sol.
    ]]

    A partir de ces valeurs, il est possible d'estimer la porosité utile maximum et minimum pour des substrats régulés ou non régulés.

    ===Évaluation du volume moyen disponible pour le stockage===

    De façon pratique, la teneur en eau initiale, et donc la capacité de stockage, sera différente pour chaque pluie. Par ailleurs, selon la hauteur d'eau précipitée, seule une partie de cette capacité sera sollicitée et viendra diminuer la capacité de stockage disponible pour la pluie suivante.

    ====Approche par simulation continue====

    La seule méthode réellement utilisable pour évaluer correctement le fonctionnement d'un ouvrage dépendant d'autant de paramètres climatiques consiste à simuler une longue [[Série chronologique de pluies (HU)|série chronologique de pluies]] et d'évapotranspiration. Pour que les résultats soient significatifs il est nécessaire que la durée de la période simulée soit au minimum deux à trois fois supérieure à celle de la durée ou de la [[Période de retour (HU)|période de retour]] d'intérêt. Par exemple si l'on souhaite évaluer le volume moyen annuel intercepté, une durée minimum de 2 à 3 ans est nécessaire. Si l'on souhaite dimensionner l'ouvrage pour un événement de période de retour 30 ans, la durée de la simulation devra être au moins de 60 ans ! Par ailleurs, du fait du [[Changement climatique (HU)|dérèglement climatique]], il est nécessaire que la chronique utilisée soit représentative des conditions climatiques qui régneront pendant la vie de l'ouvrage, c'est à dire dans les 60 années à venir. Il est donc théoriquement nécessaire d'utiliser des séries virtuelles correspondant aux différents scénarii du [[GIEC (HU)|GIEC]] (Pons et Bertrand-Krajewski, 2021). On comprend donc facilement que de telles études ne peuvent être justifiées que pour des projets à forts enjeux permettant de mobiliser des ressources importantes.

    Des simulations simplifiées, utilisant des valeurs journalières de précipitation et d'évapotranspiration au pas de temps journalier, faites sur des durées de 2 à 3 ans peuvent cependant être facilement réalisées par exemple pour évaluer le volume annuel moyen intercepté (''figure 5'').


    [[File:microstockage_simulation1.JPG|600px|center|thumb|
    ''Figure 5 : Exemple de simulation continue sur une année : en gris la hauteur précipitée (orientée vers le bas), en bleu le volume stocké, en rouge le volume évacué (trop plein lorsque la capacité maximum de stockage est atteinte) ; notez que, pour cet ouvrage, sur une période de l'année (en hiver) la capacité de stockage est presque saturée en permanence et que les volumes interceptées sont alors très faibles ; malgré tout cet ouvrage est capable d'intercepter et d'évapotranspirer environ 60% du volume annuel reçu.
    ]]

    Les données d'évapotranspiration potentielle (ETP) sont disponibles localement sur le [https://donneespubliques.meteofrance.fr/?fond=produit&id_produit=120&id_rubrique=40 site de Météo-France] sur des pas de temps journaliers ou horaires. Il est également possible d'utiliser des modèles simplifiés permettant de calculer les valeurs d'ETP journalières en fonction de la latitude.

    Les modèles d'évapotranspiration les plus connus, comme celui de Penman et Monteith (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89vapotranspiration) ont surtout été développés pour des applications en agronomie (évaluation de la disponibilité en eau des sols pour les plantes). Ils ne sont pas tous bien adaptés en hydrologie où l'on s'intéresse plutôt à l'inverse, c'est à dire à la capacité des sols à absorber l'eau de pluie. L'INRAE a ainsi évalué un grand nombre de formulations d’évapotranspiration potentielle (ETP) pour des applications de modélisation pluie-débit et a finalement proposé une nouvelle formule d’ETP permettant d’obtenir "''de meilleurs résultats que l’ensemble des formulations testées, en termes de restitution des débits.''". Voir https://webgr.inrae.fr/modeles/modele-devapotranspiration/.

    La ''figure 6'', extraite de Vannier et Braud (2007), illustre la variabilité interjournalière de l'ETP ainsi que la capacité de modèles à la reproduire correctement.


    [[File:ETP_évolution_annuelle_vannier_braud_2012.JPG|600px|center|thumb|
    ''Figure 6 : Comparaison des valeurs d'ETP journalières (en mm/j) fournies par trois méthodes avec les valeurs observées (courbe en rouge notée "climathèque") sur la station de Chusclan dans le Gard pour l'année 2007 ; notez la grande variabilité inter-journalière, même pour une même saison ; Source : Vannier et Braud, 2007.''
    ]]

    ====Approches simplifiées - cas du dimensionnement pour une période de retour donnée====

    Ce type de dimensionnement est à réaliser lorsque la réglementation impose de contrôler le débit produit par une pluie de période de retour donnée (généralement comprise entre 10 et 30 ans). Comme il est extrêmement difficile d'évaluer la valeur probable de la teneur en eau dans l'ouvrage au moment où se produira l'événement contre lequel on souhaite se protéger, aucune approche simplifiée n'est réellement satisfaisante dans ce cas. La démarche la plus simple consiste donc à se placer dans les conditions les plus défavorables et de considérer que la teneur en eau initiale est égale à P_2. Dans ce cas :
    * un ouvrage drainé n'offre aucune possibilité de stockage et il est préférable de prévoir un mode de gestion complémentaire, le volume potentiellement disponible dans le substrat apportant alors une sécurité supplémentaire ;
    * un ouvrage contrôlé permet de façon sécuritaire le stockage d'un volume d'eau correspondant à une porosité utile égale à (P_{max}– P_2).

    ====Approches simplifiées - cas du dimensionnement pour intercepter une hauteur d'eau donnée====

    Certaines réglementations sont cependant moins contraignantes et demandent d'intercepter le volume d'eau produit par les p premiers mm de chaque pluie ou, ce qui revient statistiquement sensiblement au même, d'intercepter une fraction donnée du volume annuel produit (Chocat ''et al.'', 2022).

    Comme les enjeux sont moins forts, des approches simplifiées sont alors envisageables. Par exemple, il est possible de mettre en œuvre des simulations continus pour construire des abaques (du même type que ceux pour la méthode des volumes) utilisant des grandeurs adimensionnelles (volumes et débits spécifiques).

    Par exemple, le tableau de la ''figure 6'' qui a été établi pour les toitures végétalisées dans le cas de la région parisienne peut être utilisé sur cette zone géographique pour déterminer l'épaisseur de substrat statistiquement nécessaire pour intercepter toutes les pluies inférieures à une hauteur d'eau donnée.


    [[File:toiture_abattement_fonction_epaisseur_ville_de_paris.JPG|600px|center|thumb|
    ''Figure 8 : Épaisseur minimum de substrat nécessaire pour stocker une lame d'eau donnée ; Source : ville de Paris.
    ]]

    De façon équivalente, cette approche peut permettre de déterminer la valeur initiale moyenne de teneur en eau à prendre en compte au début de la pluie, ou le volume moyen présent dans la réserve.

    Ces approches simplifiées n'ont bien sur qu'une valeur statistique et ne permettent pas de savoir quel sera le volume effectivement intercepté pour une pluie donnée. Elles peuvent se traduire par des règles très simples portant par exemple sur la fraction du volume total que l'on peut, en moyenne, considérer comme disponible au début de chaque pluie.

    Bibliographie :
    * Chocat, B., Afrit, B., Maytraud, T., Savary, P., Tedoldi, D. (2022) : Comment mettre en place des règles hydrologiques efficaces pour la gestion durable des eaux pluviales urbaines ; TSM N°10 ; pp 39-62 ; disponible sur https://astee-tsm.fr/numeros/tsm10-2022/chocat/.
    * Pons, V., Bertrand-Krajewski, J.L. (2021) : Des séries de pluies synthétiques pour évaluer les futures performances hydrologiques de toitures végétalisées sous scénario de changement climatique RCP8.5; 9° Journées Doctorales en Hydrologie Urbaine ”JDHU 2020”, ENGEES, May 2021, Strasbourg, France ; 4 p. ; disponible sur :[https://hal.science/hal-03386474/document https://hal.science]
    * Vannier, O., Braud, I. (2012) : Calcul d’une évapotranspiration de référence spatialisée pour la modélisation hydrologique à partir des données de la réanalyse SAFRAN de Météo-France ; rapport de recherche irstea ; 22p. ; disponible sur [https://hal.inrae.fr/hal-02593413/file/pub00029135.pdf hal.inrae.fr]

    Pour en savoir plus :
    * [https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89vapotranspiration Article de wikipédia]

    [[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
    [[Catégorie:Les_eaux_pluviales_et_la_ville_(HU)]]
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