New York, 29 Avril 2019 - Les Nations Unies, des agences internationales et des experts ont publié aujourd’hui un /www.oie.int/fileadmin/Home/fr/Media_Center/docs/pdf/IACG2019/IACG_final_report_FR.pdf _blank _blank>rapport/www.oie.int/fileadmin/Home/fr/Media_Center/docs/pdf/IACG2019/IACG_final_report_FR.pdf _blank _blank> inédit plaidant pour une action immédiate, coordonnée et ambitieuse afin d’éviter une crise potentiellement catastrophique liée à la résistance aux médicaments.
Le Groupe de coordination ad-hoc /www.who.int/antimicrobial-resistance/interagency-coordination-group/en/ _blank>inter-institutions des Nations Unies sur la résistance aux antimicrobiens - qui a publié le rapport - a averti que si aucune mesure n’était prise, les maladies pharmaco-résistantes pourraient causer 10 millions de décès par an d’ici à 2050 et des dommages économiques aussi graves que ceux provoqués par la crise financière mondiale de 2008-2009. La résistance aux antimicrobiens pourrait plonger dans l’extrême pauvreté jusqu’à 24 millions de personnes à l’horizon 2030.
À l’heure actuelle, pas moins de 700 000 personnes meurent chaque année des suites d’une maladie pharmaco-résistante, dont 230 000 personnes décédées des suites d’une tuberculose multi-résistante. De plus en plus de maladies courantes, notamment les infections des voies respiratoires, les infections sexuellement transmissibles, et les infections des voies urinaires, sont incurables. Les procédures médicales en mesure de sauver des vies sont de plus en plus risquées et nos systèmes alimentaires sont de plus en plus précaires. Sans engagement de tous les pays, quel que soit leur niveau de revenus, les générations futures devront faire face à des conséquences désastreuses si la résistance aux antimicrobiens n’est pas maîtrisée.
Considérant que la santé humaine, animale, alimentaire et environnementale sont étroitement liées, le rapport appelle à une approche coordonnée et multisectorielle «Un monde, une santé».
Il recommande aux pays les mesures suivantes :
- Donner priorité à l’élaboration de plans d’action nationaux afin d’augmenter les financements nationaux et de renforcer les capacités nationales;
- Mettre en place un cadre règlementaire plus ferme et soutenir les programmes de sensibilisation visant à encourager une utilisation responsable et prudente des antimicrobiens par les professionnels de la santé humaine, animale et végétale;
- Investir dans des programmes de recherche et de développement ambitieux pour développer de nouvelles technologies visant à lutter contre la résistance aux antimicrobiens;
- Éliminer de toute urgence l’utilisation des principaux traitements antimicrobiens considérés comme facteurs de croissance dans le domaine de l’agriculture.
«
La résistance aux antimicrobiens représente l’une des plus grandes menaces auxquelles nous sommes confrontés à l’échelle mondiale. Ce rapport examine la nature et l’ampleur des solutions à apporter en vue d’endiguer son expansion et de préserver les progrès accomplis depuis un siècle en matière de santé», a déclaré Mme Amina Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies et co-Présidente de l’IACG. «
Il souligne à juste titre qu’il n’y a pas de temps à perdre et j’exhorte toutes les parties prenantes à mettre en œuvre les recommandations établies et à agir de toute urgence pour protéger notre peuple et notre planète et assurer un avenir durable pour tous».
Les recommandations nécessitent un engagement immédiat de tous les secteurs, des gouvernements au secteur privé, en passant par la société civile et le monde universitaire.
Convoqué à la demande des dirigeants du monde entier, suite à la toute première réunion de haut niveau des Nations Unies sur la résistance aux antimicrobiens en 2016, le groupe d’experts a réuni des partenaires de l’ONU, des organisations internationales et des personnalités spécialisées dans les domaines de la santé des animaux et des végétaux, ainsi que dans les secteurs de l’alimentation, de l’alimentation animale, du commerce, du développement et de l’environnement, afin de formuler un plan détaillé de lutte contre la résistance aux antimicrobiens.
Le rapport réaffirme l’engagement de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en faveur d’une action concertée à l’échelon mondial.
«
Les recommandations du rapport reconnaissent que les antimicrobiens jouent un rôle essentiel pour protéger la production, la sécurité sanitaire et le commerce des aliments, ainsi que la santé humaine et animale, et elles encouragent clairement leur utilisation de manière responsable dans tous les secteurs», a déclaré M. José Graziano da Silva, Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). «
Les pays peuvent promouvoir des systèmes alimentaires et des pratiques agricoles durables qui réduisent les risques posés par la résistance aux antimicrobiens en travaillant conjointement en vue de développer des alternatives viables face à l’utilisation des antimicrobiens, comme indiqué dans les recommandations du rapport».
«
La résistance aux antimicrobiens doit être combattue de toute urgence, en adoptant l’approche «Un monde, une santé» qui implique l’engagement audacieux et à long-terme de la part des gouvernements et d’autres parties prenantes, soutenue par les organisations internationales», a déclaré Dr. Monique Eloit, Directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). «
Ce rapport indique le niveau d’engagement et de coordination requis pour faire face à ce défi mondial qui menace la santé publique, la santé et le bien-être des animaux, ainsi que la sécurité sanitaire des aliments. Nous avons tous un rôle à jouer pour garantir, à l’avenir, l’accès à ces médicaments essentiels et leur efficacité».
«
Nous sommes à une étape décisive dans la lutte pour la protection de certains médicaments essentiels», a déclaré Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé et co-Président du Comité IACG. «
Ce rapport contient des recommandations concrètes qui pourraient sauver des milliers de vies chaque année».
Le rapport souligne la nécessité de coordonner et d’intensifier les efforts pour vaincre la résistance aux antimicrobiens: un obstacle majeur à la réalisation de nombreux Objectifs de développement durable des Nations Unies, notamment la couverture santé universelle, la sécurité alimentaire, des systèmes de production agricole durables, ainsi que l’accès à une eau salubre et à l’assainissement.
Note:
La Déclaration politique de la Réunion de haut niveau sur la résistance aux antimicrobiens adoptée en septembre 2016 (résolution A/RES/71/3) appelait à la création d’un Groupe de coordination ad-hoc inter-institutions sur la résistance aux antimicrobiens, en consultation avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’IACG a pour mandat de fournir des orientations pratiques sur les démarches nécessaires en vue d’assurer une action mondiale durable et efficace dans la lutte contre la résistance aux antimicrobiens et produira un rapport au Secrétaire général de l’ONU en 2019. Le Secrétariat de l’IACG est accueilli par l’OMS, avec la contribution de la FAO et de l’OIE.
Ressources:
- /www.oie.int/fileadmin/Home/fr/Media_Center/docs/pdf/IACG2019/IACG_final_report_FR.pdf _blank>Rapport complet des recommandations du IACG
- /www.oie.int/fileadmin/Home/fr/Media_Center/docs/pdf/IACG2019/IACG_final_summary_FR.pdf _blank>IACG Résumé du rapport
- /www.who.int/antimicrobial-resistance/interagency-coordination-group/en/ _blank>Portail de l’IACG
- Home/fr/Media_Center/docs/pdf/Portal%20AMR/FR_OIE-AMRstrategy.pdf _blank>Stratégie de l'OIE sur la Résistance aux agents antimicrobiens
- pour-les-medias/amr-fr/ _blank>Portail de l’OIE sur l’AMR
Contacts Presse:
OIE
Catherine Bertrand-Ferrandis
Email: media@oie.int
IACG
John Butler
Email: jbutler@globalhealthstrategies.com
OMS
Sarah Russell
Email: russellsa@who.int
FAO
Seockhwan Hwang
Email: Seockhwan.hwang@un.org
dimanche 22 novembre 2020
Antimicrobial resistance is making many infections harder to treat worldwide. WHO’s latest reporting shows that the world is running out of effective treatments for several common infections.
“Antimicrobial resistance is one of the greatest health challenges of our time, and we cannot leave it for our children to solve,” said Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, WHO Director-General. “Now is the time to forge new, cross-sector partnerships that will protect the medicines we have and revitalize the pipeline for new ones.”
A common agenda across human, animal and plant health
Misuse and overuse of antimicrobials in humans, animals and agriculture are the main drivers of antimicrobial resistance. Resistant micro-organisms can spread between humans, animals or the environment, and the antimicrobial medicines used to treat various infectious diseases in animals and humans can be the same. “No single sector can solve this problem alone,” said QU Dongyu, Director-General of FAO. “Collective action is required to address the threat of antimicrobial resistance – across different economic sectors and country borders.” Elevating political leadership for good governance
The group will provide political leadership to address this critical global challenge. It will elevate the need to prioritize best practices to address antimicrobial resistance at global, regional, and national levels. And it will advise and advocate for the development and implemen-tation of polices and legislation to govern the importation, manufacture, distribution and use of quality antimicrobial drugs across all sectors. “Antimicrobial resistance is a current problem affecting animal health, human health, and the en-vironment, we need to act today to protect their efficacy,” said Dr Monique Eloit, Director Gen-eral of OIE. “I am confident that this group will advocate powerfully to implement legislation and mobilize key stakeholders to change antimicrobial use practices to protect our collective health and welfare.”
Note to Editors
The Interagency Coordination Group (IACG) on Antimicrobial Resistance was convened by the Secretary-General of the United Nations after the UN High-Level Meeting on Antimicrobial Resistance in 2017 following the request of the 2016 Political Declaration of the High Level Meeting on Antimicrobial Resistance contained in resolution A/RES/71/3. The IACG brought together partners across the UN, international organizations and individuals with expertise across human, animal and plant health, as well as the food, animal feed, trade, development and environment sectors, to formulate a blueprint for the fight against antimicrobial resistance. The Secretariat for the IACG was provided by WHO, with contributions from FAO and OIE. The IACG completed its mandate on 29 April 2019 upon the handover of its report to the UN Secretary-General.
Ressources
Home/fr/Media_Center/docs/pdf/Portal%20AMR/FR_OIE_Tripartite%20Technical%20briefing%20AMR_WEB.pdf _blank>Note d’orientation technique relative à l’eau, l’assainissement et l’hygiène et la gestion des eaux usées pour prévenir les infections et réduire la propagation de la résistance aux antimicrobiens
Contacts médias
jeudi 12 novembre 2020
Paris, 12 novembre 2020 - Le risque que des espèces animales sensibles, comme le vison, deviennent un réservoir de SRAS-CoV-2 suscite des inquiétudes dans le monde entier, car cela pourrait constituer un risque permanent pour la santé publique et entraîner de futures transmissions à d’autres espèces et à l'homme. De récents résultats de la surveillance au Danemark indiquent que le virus du SRAS-CoV-2, introduit chez les visons par contact avec l'homme, évolue par mutation virale et a été réintroduit chez l'homme.
L'OIE reconnaît que de tels événements pourraient avoir d'importantes répercussions sur la santé publique. Bien que la pandémie de COVID-19 se propage actuellement par transmission d’humain à humain, on craint que l'introduction et la circulation de nouvelles souches de virus chez l'homme n'entraînent des modifications de la transmissibilité ou de la virulence et une diminution du traitement et de l'efficacité des vaccins. Pourtant, toutes les conséquences restent inconnues et des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement l'impact de ces mutations.
Une étroite collaboration entre les autorités de santé animale et de santé publique est impérative pour mieux identifier et réduire l'impact de cette maladie. En outre, une approche "Une seule santé" globale est nécessaire pour comprendre les risques pour la santé animale et humaine, ainsi que pour la santé des écosystèmes dans leur ensemble.
L'OIE appelle les pays à protéger la santé et le bien-être des animaux, et par conséquent la santé publique, en mettant en œuvre des mesures efficaces de gestion des risques. Des mesures doivent être prises pour :
- Prévenir la transmission du SRAS-CoV-2 entre humains et espèces animales sensibles, en mettant en œuvre des stratégies nationales de réduction des risques ;
- Surveiller les espèces animales sensibles, telles que le vison et le raton laveur, ainsi que les humains qui sont en contact étroit avec eux, à l’infection par le SRAS-CoV-2 en adoptant une approche « Une seule santé ». Une surveillance active est recommandée car il pourrait être difficile de détecter les infections précoces chez ces animaux, en particulier chez le vison ;
- Signaler les cas d'animaux à l'OIE par le biais du Système mondial d'information sanitaire (public/wahid.php/Wahidhome/Home/indexcontent/newlang/fr? _blank>WAHIS) ;
- Partager avec la communauté sanitaire mondiale les séquences génétiques des virus du SRAS-CoV-2 isolés chez les animaux et d'autres résultats de recherche.
Pour aider les pays à mettre en œuvre ces mesures, l'OIE a élaboré des lignes directrices à l'intention des personnes travaillant avec desHome/MM/Draft_OIE_Guidance_farmed_animals_cleanMS05.11.pdf _blank> animaux d'élevage sensibles, ainsi qu'avec des Home/eng/Our_scientific_expertise/docs/pdf/COV-19/A_WHSG_and_OIE_COVID-19_Guidelines.pdf _blank>mammifères sauvages pendant la pandémie de COVID-19.L'OIE continuera à collaborer avec ses membres, experts et partenaires, notamment l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), afin de mettre à jour les lignes directrices techniques à mesure que de nouvelles découvertes et informations scientifiques seront disponibles.
Pour plus d’informations :
lundi 26 octobre 2020
26 October, 2020, Paris | Rome – As African swine fever (ASF) marches swiftly across countries affecting food security and livelihoods of some of the world’s most vulnerable populations, the World Organisation for Animal Health (OIE) and the Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) are calling on all nations and partners to join forces to keep this deadly pig disease at bay under a new initiative.
The /www.gf-tads.org/asf/the-global-initiative-for-the-control-of-asf/en/ _blank>Global Control of ASF Initiative, recently launched under the /www.gf-tads.org/about/en/ _blank>GF-TADs umbrella, supports actors at every level to coordinate and strengthen control measures to minimise the impact of this complex and challenging disease.
Bringing together governments, industry and specialists, OIE and FAO will present the Initiative for the first time on a global stage as part of a /www.gf-tads.org/events/events-detail/en/c/1152886/ _blank>Call to Action event (26-30 October).
The spread of ASF shows no signs of slowing down. The contagious disease has led to the loss of over 7 million pigs in Asia alone, since sweeping into this region. More than 50 countries in Africa, Asia and Europe are currently affected and the Americas are trying to prevent incursion into their territory.
“Today, no country is safe from African swine fever,” said OIE Director General Monique Eloit. “The number of countries across the world reporting outbreaks to the OIE continues to grow. This corresponds to the biggest animal disease outbreak of our generation.” She stressed the need for continued investment in veterinary services, and the effective implementation of international standards, particularly those related to biosecurity and surveillance, to bring ASF under global control.
“Our goal is to prevent the spread - and ultimately eradicate - this disease, leveraging the latest science, best practices and international standards,” said FAO Director General QU Dongyu in his video message to the participants. “If not controlled, this disease will jeopardize progress towards achieving the Sustainable Development Goals,” he continued – calling on all stakeholders to take action to stop the spread of ASF, promote animal health and welfare, and safeguard the livelihoods of farmers.
The disease causes up to 100 percent fatality in wild and domestic pigs and there is no effective vaccine. Although not infectious to humans, pig production is critical for many economies, and to the food security and livelihoods of millions of people. The fatal disease continues to extend its reach, causing further damage in the socioeconomic fallout from COVID-19.
As part of a week-long online event, government representatives, veterinarians, and specialists from around the world, will share knowledge and experiences on tools, approaches and state of the art research. Coordinated actions as part of the Initiative will build resilience utilising practical guidance, appropriate to specific needs and contexts.
Call for action
ASF is a complex disease which survives in pork products and persists in the environment for long periods, making control and eradication very difficult. Cases in wild boar are also a concern not only for their potential implication in disease transmission, but also for biodiversity and wildlife management.
Global control of ASF cannot be achieved by one sector or one country alone. Through a coordinated effort, all actors in the pig production chain joining the Global Control of ASF GF-TADs Initiative, can help to:
- protect the livelihoods of vulnerable communities
- safeguard animal health and welfare
- contribute to stabilising the pig production sector as well as meat and feed prices in regional and international trade and thus contribute to food security
- and ensure people access to nutrition to ensure healthy lives and promote wellbeing.
As part of the Global Control of ASF GF-TADs Initiative, OIE and FAO call on Members and partners to:Read more about what /www.gf-tads.org/asf/asf/en/ _blank>OIE and FAO, under the GF-TADs framework are doing to help countries curb the spread of ASF.
More information:
Contact: media@oie.int
mercredi 30 septembre 2020
© OIE/A.F Yus
Paris, le 20 mai 2019 – Cette cinquième édition du Concours photo de l'OIE était ouverte au réseau mondial de l’OIE ainsi qu’aux étudiants vétérinaires partout dans le monde. Elle a été un franc succès et a vu le nombre de ses participants et des photos soumises tripler par rapport à l'année précédente ! Avec plus de 530 participants, 1 800 photos soumises et seulement sept photos gagnantes, les membres du jury ont certainement dû s'armer de courage pour remplir leur mission.
Cette année, afin de présenter ce concours sous un nouveau jour et de continuer à proposer un événement toujours plus enthousiasmant et moderne, l'OIE a choisi une équipe de trois vétérinaires, qui se trouvent être également photographes professionnels, pour former le jury. Ils ont dispensé leur excellente expertise technique en photographie aux participants potentiels afin de les aider à approfondir leur créativité et leur sensibilité artistique et à aller au-delà du cliché dans leur représentation de la santé et du bien-être animal.
La création de nouveaux prix a aussi fait partie des nouveautés de cette année. Deux prix mondiaux, d'une valeur de 1 500 euros chacun ont été présentés pour les deux catégories suivantes : Réseau mondial OIE et Étudiants vétérinaires. Chaque gagnant régional issu des deux catégories confondues repartira avec 800 euros. L'OIE a continué d'utiliser le site dédié de l'événement, mis en ligne en 2017, pour enregistrer les inscriptions des participants. Il a été repensé sur la base d'une dynamique nouvelle.
Dans le respect de strictes conditions d'anonymat, le jury, composé du Dr Radford Davis, maître de conférence, vétérinaire et photographe, le Dr Frédéric Décante, vétérinaire et photographe de presse et le Dr Tertius Gous, vétérinaire et photographe, a départagé les photographies qui, tout en présentant des qualités esthétiques et artistiques indéniables, ont le mieux saisi le travail réalisé par les acteurs de la santé et du bien-être animal dans la mise en œuvre des Normes internationales de l’OIE.
Les prix seront remis lors de la Cérémonie d’ouverture de la /oiegeneralsession.com/fr/ _blank>87e Session générale de l'Assemblée mondiale des Délégués de l'OIE, à Paris, le dimanche 26 mai 2019.
/www.oiephotocompetition.com/precedentes-editions/laureats-2019/?lang=fr _blank>
L’OIE félicite les gagnants et remercie infiniment les nombreux participants de cette édition 2019 !
Pour plus d'informations:
À l’heure actuelle, pas moins de 700 000 personnes meurent chaque année des suites d’une maladie pharmaco-résistante, dont 230 000 personnes décédées des suites d’une tuberculose multi-résistante. De plus en plus de maladies courantes, notamment les infections des voies respiratoires, les infections sexuellement transmissibles, et les infections des voies urinaires, sont incurables. Les procédures médicales en mesure de sauver des vies sont de plus en plus risquées et nos systèmes alimentaires sont de plus en plus précaires. Sans engagement de tous les pays, quel que soit leur niveau de revenus, les générations futures devront faire face à des conséquences désastreuses si la résistance aux antimicrobiens n’est pas maîtrisée.
Considérant que la santé humaine, animale, alimentaire et environnementale sont étroitement liées, le rapport appelle à une approche coordonnée et multisectorielle «Un monde, une santé».
Il recommande aux pays les mesures suivantes :
«La résistance aux antimicrobiens représente l’une des plus grandes menaces auxquelles nous sommes confrontés à l’échelle mondiale. Ce rapport examine la nature et l’ampleur des solutions à apporter en vue d’endiguer son expansion et de préserver les progrès accomplis depuis un siècle en matière de santé», a déclaré Mme Amina Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies et co-Présidente de l’IACG. «Il souligne à juste titre qu’il n’y a pas de temps à perdre et j’exhorte toutes les parties prenantes à mettre en œuvre les recommandations établies et à agir de toute urgence pour protéger notre peuple et notre planète et assurer un avenir durable pour tous».
Les recommandations nécessitent un engagement immédiat de tous les secteurs, des gouvernements au secteur privé, en passant par la société civile et le monde universitaire.
Convoqué à la demande des dirigeants du monde entier, suite à la toute première réunion de haut niveau des Nations Unies sur la résistance aux antimicrobiens en 2016, le groupe d’experts a réuni des partenaires de l’ONU, des organisations internationales et des personnalités spécialisées dans les domaines de la santé des animaux et des végétaux, ainsi que dans les secteurs de l’alimentation, de l’alimentation animale, du commerce, du développement et de l’environnement, afin de formuler un plan détaillé de lutte contre la résistance aux antimicrobiens.
Le rapport réaffirme l’engagement de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en faveur d’une action concertée à l’échelon mondial.
«Les recommandations du rapport reconnaissent que les antimicrobiens jouent un rôle essentiel pour protéger la production, la sécurité sanitaire et le commerce des aliments, ainsi que la santé humaine et animale, et elles encouragent clairement leur utilisation de manière responsable dans tous les secteurs», a déclaré M. José Graziano da Silva, Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). «Les pays peuvent promouvoir des systèmes alimentaires et des pratiques agricoles durables qui réduisent les risques posés par la résistance aux antimicrobiens en travaillant conjointement en vue de développer des alternatives viables face à l’utilisation des antimicrobiens, comme indiqué dans les recommandations du rapport».
«La résistance aux antimicrobiens doit être combattue de toute urgence, en adoptant l’approche «Un monde, une santé» qui implique l’engagement audacieux et à long-terme de la part des gouvernements et d’autres parties prenantes, soutenue par les organisations internationales», a déclaré Dr. Monique Eloit, Directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). «Ce rapport indique le niveau d’engagement et de coordination requis pour faire face à ce défi mondial qui menace la santé publique, la santé et le bien-être des animaux, ainsi que la sécurité sanitaire des aliments. Nous avons tous un rôle à jouer pour garantir, à l’avenir, l’accès à ces médicaments essentiels et leur efficacité».
«Nous sommes à une étape décisive dans la lutte pour la protection de certains médicaments essentiels», a déclaré Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé et co-Président du Comité IACG. «Ce rapport contient des recommandations concrètes qui pourraient sauver des milliers de vies chaque année».
Le rapport souligne la nécessité de coordonner et d’intensifier les efforts pour vaincre la résistance aux antimicrobiens: un obstacle majeur à la réalisation de nombreux Objectifs de développement durable des Nations Unies, notamment la couverture santé universelle, la sécurité alimentaire, des systèmes de production agricole durables, ainsi que l’accès à une eau salubre et à l’assainissement.
Note:
La Déclaration politique de la Réunion de haut niveau sur la résistance aux antimicrobiens adoptée en septembre 2016 (résolution A/RES/71/3) appelait à la création d’un Groupe de coordination ad-hoc inter-institutions sur la résistance aux antimicrobiens, en consultation avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’IACG a pour mandat de fournir des orientations pratiques sur les démarches nécessaires en vue d’assurer une action mondiale durable et efficace dans la lutte contre la résistance aux antimicrobiens et produira un rapport au Secrétaire général de l’ONU en 2019. Le Secrétariat de l’IACG est accueilli par l’OMS, avec la contribution de la FAO et de l’OIE.
Ressources:
Contacts Presse:
OIE
Catherine Bertrand-Ferrandis
Email: media@oie.int
IACG
John Butler
Email: jbutler@globalhealthstrategies.com
OMS
Sarah Russell
Email: russellsa@who.int
FAO
Seockhwan Hwang
Email: Seockhwan.hwang@un.org
lundi 28 septembre 2020
© OIE/M.J Gordoncillo
Paris, 28 septembre 2020 - Le Forum, créé par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) , l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) – les institutions mondiales responsables de la santé animale, de la santé humaine et de l’alimentation et de l’agriculture – réunira des partenaires d'institutions gouvernementales, des secteurs de la santé animale et de la santé humaine, du secteur privé, de la société civile ainsi que de la recherche et des milieux universitaires. Il vise à déterminer plus précisément quels sont les travaux à mener dans les domaines des politiques et de la recherche et à améliorer la coordination (y compris la mobilisation des ressources) et l’échange d’informations entre les partenaires.
Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, a déclaré :
« Nous ne pouvons éliminer la rage humaine qu'en luttant mieux contre la rage canine et en améliorant sensiblement l’accès au traitement et aux soins, en particulier dans les catégories pauvres et marginalisées de la population qui souffrent le plus de cette horrible maladie. »
La Dre Monique Eloit, Directrice générale de l’OIE, a souligné la nécessité de collaborer pour lutter contre la rage :
« C’est une maladie que nous pouvons vaincre, mais plusieurs solutions sont possibles. Nous devons collaborer dans les secteurs de la santé humaine et de la santé animale et avec les communautés touchées. Ainsi, nous pourrons éliminer la maladie tout en bâtissant des systèmes plus solides pour détecter et combattre d’autres maladies.»
Le Dr Qu Dongyu, Directeur général de la FAO, a dit :
« Bien que la pandémie de maladie à coronavirus entraîne pour nous tous des difficultés sans précédent, nous pouvons et nous devons faire de ce désavantage un avantage. Nous avons aujourd'hui la possibilité de renforcer la collaboration suivant le principe « Une seule santé » et la coopération régionale, notamment afin d'améliorer les systèmes de santé et la surveillance pour les animaux. La collaboration dans la lutte contre la rage est un excellent moyen de mettre ces idées en pratique. »
L’OIE, l’OMS et la FAO tiennent à mettre réellement en œuvre le principe « Une seule santé », selon lequel les politiques doivent allier les interventions en matière de santé animale, de santé humaine et de salubrité de l'environnement. Dans le cas de la rage, cela signifie qu'il faut investir de manière coordonnée en faveur de la vaccination de masse des chiens en tant qu’initiative de santé publique et améliorer la surveillance et la collecte de données, ainsi que la sensibilisation des communautés, et garantir l’accès à un traitement abordable contre la rage humaine (prophylaxie post-exposition ou PPE).
Jusqu’à 99 % des cas de rage humaine sont dus à des morsures de chiens, et la lutte contre la rage est considérée comme un « modèle » pour améliorer la lutte contre les zoonoses de façon plus générale. Toutefois, les investissements en faveur de la vaccination des chiens, de la surveillance de la rage et des systèmes de surveillance restent faibles dans la plupart des pays où il y a des cas de rage.
La recherche scientifique et les données de terrain montrent que les campagnes de vaccination de masse des chiens couvrant 70 % de la population canine à risque peuvent conférer une immunité collective contre la rage et sont le seul vrai moyen d’interrompre le cycle infectieux entre l'animal et l'homme. Cela peut réduire sensiblement le nombre de décès causés par la rage humaine.
Personnes à contacter :
FAO: FAO-newsroom@fao.org
OIE: media@oie.int
WHO: mediainquiries@who.int
En savoir plus sur la rage :
FAO: /www.fao.org/animal-health/fr/ _blank _blank>http://www.fao.org/animal-health/fr/
/www.fao.org/ag/againfo/home/fr/news_archive/2019_UAR.html _blank _blank>http://www.fao.org/ag/againfo/home/fr/news_archive/2019_UAR.html
OIE: sante-animale-dans-le-monde/portail-rage/ _blank _blank>https://www.oie.int/fr/sante-animale-dans-le-monde/portail-rage/
WHO: /www.who.int/health-topics/rabies#tab=tab_1 _blank _blank>https://www.who.int/health-topics/rabies#tab=tab_1
WORLD RABIES DAY RESOURCES
VIDEO
To mark World Rabies Day, United Against Rabies proudly presents:
“A Dog's Eye View”. A short film about Jackson and his search for love!
/youtu.be/oeud2hocuHk>https://youtu.be/oeud2hocuHk
LEARN MORE
Rabies: One Health in Action, Partnering for Success
Watch this high-level ministerial programme on Rabies, One Health and the new United Against Rabies Forum, recorded 22 September 2020:/www.uarforum.org/ _blank>www.uarforum.org
lundi 17 août 2020
Paris, 18 août 2020 – L’accès aux marchés internationaux est un facteur essentiel pour l’économie de nombreux pays. S’agissant du commerce d’animaux vivants et de produits d’origine animale, plusieurs aspects, outre les leviers économiques, entrent en ligne de compte. Parmi eux figurent les risques potentiels de transmission des maladies animales et les questions relatives au bien-être animal. Ces problématiques entraînent parfois la création d’obstacles au commerce, qui devraient être justifiés par les mesures indiquées dans les cadres règlementaires internationaux. Comprendre et se mettre en ligne avec ces règlementations est un prérequis important pour les pays impliqués dans le commerce international.
Le facteur clé de la sécurité et de l’équité des échanges est la confiance entre les Services vétérinaires et les partenaires commerciaux. Celle-ci est à construire et à préserver tout au long du processus commercial. Elle repose sur trois piliers : la transparence, la bonne gouvernance et la qualité des Services vétérinaires.
Le conferences-evenements/assemblee-mondiale-des-delegues-de-loie-2020/theme-technique/>Thème technique 2020 de l’OIE est consacré à l’examen du rôle et des activités des Services vétérinaires en tant qu’ils contribuent de manière décisive à la sécurité et à l’équité des échanges ; il procède également à l’analyse des défis auxquels ces Services sont confrontés et présente quelques exemples de bonnes pratiques. Enfin, il expose de manière détaillée les bénéfices apportés par la coopération réglementaire internationale aux Services vétérinaires qui s’efforcent actuellement de créer des perspectives d’ouverture ou d’expansion des marchés d’exportation pour leur pays. Les résultats présentés sont le fruit d’une analyse qualitative de l’expérience des Membres de l’OIE en la matière. Les informations analysées ont été recueillies lors d’entretiens ou proviennent des sources de données de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et de l’OIE, en particulier des rapports des missions du Processus PVS, du système de reconnaissance des statuts sanitaires officiels et des auto-déclarations de statut sanitaire.
Le Dr Thanawat Tiensin, rapporteur du Thème technique 2020 de l’OIE présente dans cette brève vidéo, les principaux concepts analysés ainsi que les enjeux du commerce international d’animaux et de produits d’origine animale. L’exposé intégral de ce thème faisait partie du programme de la Session générale de l’OIE de mai 2020, qui a été annulée en raison de la situation sanitaire.
Les Services vétérinaires contribuent à instaurer un environnement sûr et propice aux opérations commerciales. Leur rôle dans le commerce international d’animaux et de produits d’origine animale est complexe puisqu’ils mobilisent un large éventail de compétences juridiques, institutionnelles et techniques ainsi que des capacités de collaboration et d’élaboration de politiques. Aujourd’hui, compte tenu de la diversité des réglementations en matière de commerce international, mais aussi des perspectives et des difficultés partagées par de nombreux pays, il est devenu indispensable de s’assurer que les Services vétérinaires comprennent et soient bien préparés à remplir leurs missions. Le rôle de l’OIE en matière de développement des capacités des Services vétérinaires fournit le soutien nécessaire afin que nos Membres puissent prendre part aux cadres réglementaires internationaux visant un commerce sûr des animaux et de leurs produits.
Le cadre réglementaire international pour un commerce sûr
Afin de faciliter les négociations, des cadres réglementaires internationaux ont été mis en place : ils aident les pays exportateurs et importateurs à trouver un terrain commun pour le dialogue. Ces cadres contribuent à ce que les parties s’accordent sur des exigences « adaptées au but poursuivi » et permettent d’éviter la création de barrières injustifiées aux échanges. Les normes de l’OIE sont une composante de ces cadres et formulent des recommandations sur les mesures sanitaires requises pour garantir la sécurité des échanges internationaux d’animaux et de produits d’origine animale. Fondées sur des données probantes et adoptées par l’ensemble des Membres de l’OIE, ces normes constituent des références reconnues par l’OMC.
Les contraintes rencontrées par les Services vétérinaires
Ce Thème technique expose une analyse approfondie des défis auxquels les Services vétérinaires font face au regard des exportations et des importations, tout au long des processus commerciaux : en amont de leur mise en place, durant la phase de négociation et au cours des différentes étapes commerciales.
Les principales contraintes qui pèsent sur les exportations ont trait aux capacités techniques et au niveau de formation insuffisants des Services vétérinaires, à la faiblesse des infrastructures dédiées au diagnostic ou à la surveillance, et aux cadres juridiques inadéquats.
Par conséquent, le renforcement des capacités de ces Services reste une priorité essentielle pour les pays.
Parmi les solutions présentées, l’amélioration de la participation du secteur privé au moyen de pour-les-medias/oie-public-private-partnerships/ _blank>partenariats public-privé (PPP) s’est révélée être une bonne pratique qui peut consolider les capacités d’exportation d’un pays.
Les initiatives de l’OIE pour développer les capacités dans le cadre du commerce
Les résultats de l’évaluation ont également permis de formuler des recommandations visant à améliorer l’efficacité du programme de renforcement des capacités créé par l’OIE pour le bénéfice de ses Membres. Trois activités de l’OIE ont été mises en avant en tant que facteurs de progrès dans ce domaine : le Processus PVS, l’Observatoire et la Plateforme de formation.
Ces trois programmes sont étroitement reliés entre eux et doivent être pris comme un tout cohérent mis au service des intérêts et des besoins des Membres de l’OIE en tenant compte des profils commerciaux et des lacunes de chaque pays individuellement.
Les Membres et les réseaux de l’OIE sont cordialement invités à prendre connaissance du texte intégral du Thème technique 2020 de l’OIE et à étudier les ressources connexes mises à leur disposition sur /office365.eu.vadesecure.com/safeproxy/v3?f=9yTtSC6Ef21nXYU88xfNgQwtovAZWqTht11sxzYihVi60iYthbZsIdLJmUVCroPG&i=beS9qyvKeAnOdG7mGn6839Xjvs8e6xBlnYx_senJF-Fciw9e_zYCj4x_wzT0IAjk196iJoU33zsHA5G08ZD5fQ&k=4XnT&r=uBwo1eyYjFTErVv3XkZqT8nwpquUmnisXcA-e5oCZNo&u=http%3A%2F%2Fwww.oie.int%2Ftechnicalitem2020 _blank>la page Web dédiée.Home/eng/Animal_Health_in_the_World/docs/pdf/ASF/ASF_GlobalInitiative_web.pdf _blank>
Home/eng/Animal_Health_in_the_World/docs/pdf/ASF/ASF_GlobalInitiative_web.pdf _blank>CliquHome/eng/Animal_Health_in_the_World/docs/pdf/ASF/ASF_GlobalInitiative_web.pdf _blank>ez ici pour accéder à l'initiative GF-TADs (en anglais)
Paris | Rome, 20 juillet 2020 – La viande de porc, qui représente à elle seule 35,6 % de la consommation carnée dans le monde, est la viande issue d’animaux terrestres la plus consommée dans le monde. Ces dernières années, la PPA (maladie pouvant entraîner chez les porcs une mortalité de 100 %) a pris une dimension critique pour le secteur, avec des pertes massives dans le cheptel porcin et des conséquences économiques extrêmement graves. Présente actuellement dans plusieurs pays d’Afrique, d’Asie et du Pacifique ainsi qu’en Europe, la maladie (contre laquelle aucun vaccin efficace n’est disponible à ce jour) compromet la santé et le bien-être des animaux tout en affectant les revenus et les moyens de subsistance des éleveurs.
« Aujourd’hui, 51 pays sont touchés par la peste porcine africaine. Cette propagation ininterrompue dans un contexte rendu difficile par le COVID-19 intensifie la crise sanitaire et socioéconomique actuelle, » a déclaré le Dr Matthew Stone, Directeur général adjoint de l'OIE pour les Normes internationales et Science.
Nombre de pays affectés par la PPA ne disposent pas des ressources humaines, financières ou techniques nécessaires pour assurer une détection rapide des maladies animales, élaborer une réponse appropriée et maîtriser les foyers.
« En cette ère de mondialisation où les maladies se disséminent rapidement et ignorent les frontières, le partage rapide des informations scientifiques les plus récentes, la collaboration internationale et la notification de la PPA sont indispensables pour prévenir une propagation transfrontalière de la maladie et en minimiser l’impact », a déclaré Maria Helena Semedo, directrice générale adjointe de la FAO.
L’OIE et la FAO exhortent les pays ainsi que leurs partenaires à unir leurs forces pour lutter contre cette maladie mortelle pour les porcs en adoptant la nouvelle Initiative pour le contrôle mondiale de la PPA.
En s’appuyant sur l’expérience acquise au cours de la longue collaboration entre l’OIE et la FAO en matière de gestion des risques pour la santé animale, le Plan-cadre mondial FAO/OIE pour la lutte progressive contre les maladies animales transfrontalières (GF-TADs) a conçu cette Initiative mondiale dans le but de dynamiser les partenariats à l’échelle nationale, régionale et mondiale, de renforcer les mesures de lutte et de minimiser les conséquences néfastes de cette maladie complexe et difficile à combattre.
Les objectifs de l’Initiative pour le contrôle mondiale de la PPA sont les suivants :
Les actions coordonnées dans le cadre de l’Initiative mondiale devront être menées parallèlement au maintien de la transparence en matière de notifications des maladies animales et à des efforts d’investissements pour des systèmes de santé animale solides et résilients.
L’Initiative mondiale s’appuie sur l’expérience d’actions régionales antérieures et suit les recommandations formulées par les experts de la PPA dans le monde entier. Elle a pour but de renforcer la capacité des Services vétérinaires à gérer les risques grâce à la mise en place de programmes nationaux de lutte contre la PPA dans lesquels les secteurs public et privé agiront de concert sous forme de partenariats. La communication des risques auprès des acteurs pertinents sera une composante clé pour s’attaquer efficacement aux voies potentielles de dissémination et aux pratiques à haut risque.
À l’échelle mondiale, la propagation continue de la PPA constitue une menace pour la sécurité alimentaire et pour le développement économique et rural. La maladie est un obstacle qui empêche le secteur agricole de réaliser pleinement son potentiel, de créer des emplois et de contribuer à l’allègement de la pauvreté, en plus de son effet dissuasif sur les investissements dans le secteur porcin. La lutte contre la PPA à l’échelle mondiale constitue donc un moyen d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, en particulier l’ODD 1 (Pas de pauvreté) et l’ODD 2 (Faim « zéro »).
Efforts régionaux
Contact : media@oie.int
Le Docteur William B. Karesh, président du Groupe de travail de l’OIE sur la faune sauvage, fait le point sur les principales activités menées par le Groupe de travail au cours de l’année écoulée.
Paris, le 22 juin 2020 – Les impacts environnementaux d’origine anthropique modifient l’équilibre délicat des écosystèmes et affectent leur santé. Les récents événements dus à la transmission entre espèces et à l’homme d’agents pathogènes d’origine animale tels que le virus responsable du SRAS et celui de la maladie d’Ebola ont été corrélés à une réglementation défaillante ou à une mauvaise gestion du commerce d’animaux sauvages ainsi qu’à la méconnaissance des risques induits par l’exposition humaine à des espèces animales faisant office de réservoirs potentiels ou d’hôtes intermédiaires. De ce fait, l’hypothèse attribuant l’origine du COVID-19 à une source sauvage met en relief l’importance de traiter les risques sanitaires à l’interface humain-animal-écosystème et de disposer de systèmes de surveillance intégrés, tout en préservant le bien-être animal et la biodiversité.
La santé de la faune sauvage en liberté ou en captivité constitue une composante fondamentale de la santé mondiale. Depuis sa création en 1994, le Groupe de travail de l’OIE sur la faune sauvage fournit à l’OIE des informations et des conseils sur ces questions. Les principales activités réalisées par le Groupe au cours de l’année écoulée son
Amélioration de la surveillance des maladies des animaux sauvages
La surveillance des maladies des animaux sauvages permet la détection précoce des menaces susceptibles d’avoir un impact sur la santé animale et humaine afin de mettre en œuvre les mesures de lutte appropriées. Pour ce faire il est indispensable de procéder à la notification rapide de toute maladie survenant chez des animaux sauvages ou domestiques. Le Groupe de travail de l’OIE sur la faune sauvage encourage régulièrement les pays à notifier les maladies affectant les animaux sauvages en utilisant la plateforme dédiée du Système mondial d’informations sanitaires de l’OIE (WAHIS–Wild).La présence dans la faune sauvage de maladies listées par l’OIE a fait l’objet de notifications régulières au fil des ans. En revanche, depuis 2012, le nombre de notifications portant sur les maladies non listées par l’OIE tend à diminuer. Compte tenu de la menace potentielle que ces maladies représentent pour la santé animale et/ou publique, le Groupe de travail vient de reconsidérer les critères de la notification volontaire des maladies non listées par l’OIE. Cette modification a pour but de faciliter les activités de notification et, à plus long terme, de contribuer à la collecte d’observations et à la production de connaissances sur les nouveaux agents infectieux et non infectieux présents chez les animaux sauvages. En outre, le Groupe a rédigé plus de sante-animale-dans-le-monde/fiches-techniques/ _blank>20 fiches techniques sur des maladies. Ces fiches contiennent des renseignements clairs et détaillés qui faciliteront la notification par les Membres de ces maladies à l’OIE.
Soutien aux stratégies de lutte contre les maladies animales mises en œuvre par l’OIE
Les maladies animales continuent de se propager dans le monde entier. Certaines d’entre elles représentent un lourd fardeau pour l’économie mondiale et risquent même de mettre en danger les chaînes d’approvisionnement alimentaire. L’OIE s’emploie à soutenir la lutte contre ces maladies animales dévastatrices à travers la mise en place de stratégies mondiales de contrôle. Si l’impact des maladies touche surtout les animaux d’élevage, l’OIE accorde une place importante à l’interface entre les animaux sauvages et le bétail au sein de ces stratégies, non seulement pour assurer l’efficacité de leur mise en œuvre mais aussi dans une perspective de préservation de la faune sauvage.
Au cours de l’année écoulée, le Groupe de travail sur la faune sauvage a contribué à renforcer les stratégies de lutte déployées contre certaines maladies à fort impact, en particulier la peste des petits ruminants, la peste porcine africaine et la rage, en formulant des recommandations sur la sensibilité de la faune sauvage à ces maladies et sur les méthodes de lutte qui peuvent y être appliquées, ce qui permet de consolider et de coordonner les interventions.
Une approche collaborative face aux menaces sanitaires
L’actuelle pandémie de COVID-19 souligne l’importance de la collaboration intersectorielle pour faire face à ses effets dévastateurs et prévenir la survenue d’événements similaires à l’avenir. L’OIE est persuadée de l’utilité de mobiliser des partenariats synergiques pour la réalisation d’objectifs communs.
Dans cette optique, le Groupe de travail sur la faune sauvage poursuit ses activités en concertation avec les organisations internationales partenaires de l’OIE qui œuvrent dans le domaine de la faune sauvage ou de la biodiversité. Le Groupe de travail a envisagé de nouveaux partenariats afin de renforcer cette approche collaborative. Ils auront pour objet d’assurer une meilleure coordination des activités à l’interface humain-animal-écosystème. Le rôle de la faune sauvage et de la conservation de la biodiversité et leur lien avec les questions sanitaires seront au cœur de ces partenariats.
Perspectives d’avenir
Aujourd’hui plus que jamais, la communauté sanitaire internationale est consciente de l’importance d’avoir une vision à la fois globale et prospective sur la santé de la faune sauvage, sur la biodiversité et sur les interactions entre les animaux sauvages, les animaux domestiques et l’homme. Le Groupe de travail sur la faune sauvage continuera à apporter à l’OIE et à ses Membres un soutien d’ordre scientifique et technique et à renforcer les activités visant à atténuer les risques de circulation des maladies et de futurs épisodes de transmission à l’interface humain-animal-écosystème.
Autres ressources :La Dre Paula Caceres, Cheffe du Service d’information et d’analyse de la santé animale mondiale,
principales conclusions du rapport annuel de l'OIE sur la situation de la santé animale dans le monde
Paris, le 19 juin 2020 – Malgré les restrictions de déplacements imposées à l’échelle planétaire par les effets dévastateurs du COVID-19, les maladies animales ne cessent de se propager partout dans le monde. Les maladies animales transfrontalières affectent gravement la santé et le bien-être des animaux et grèvent les revenus de milliers de foyers. La propagation de ces maladies menace la sécurité alimentaire mondiale et met en péril les systèmes de production animale.
Le rapport annuel1 sur la situation de la santé animale dans le monde que l’OIE publie aujourd’hui met l’accent sur les maladies animales ayant présenté un profil épizootique en 2019 et en 2020 ainsi que sur celles qui font actuellement l’objet de stratégies mondiales de contrôle ou d’éradication. Malgré la pandémie de COVID-19, les pays sont appelés à ne pas relâcher leurs efforts et à continuer à préserver la santé et le bien-être animal. Le rapport fournit à cet égard des recommandations destinées à aider les Services vétérinaires nationaux à mettre en œuvre des mesures efficaces de surveillance, de notification et de contrôle. Il est crucial que ces activités soient maintenues dans la situation actuelle.
Endiguer l’impact des maladies animales à caractère épidémique
Parmi les nombreux facteurs qui ont favorisé la propagation de maladies animales transfrontalières au cours de ces dernières années et entraîné des situations épidémiques, certains persistent encore aujourd’hui.
Une hausse mondiale de l’incidence de la peste porcine africaine (PPA) a été observée au cours de l’année écoulée. L’une des difficultés majeures entravant le contrôle de cette maladie mortelle des porcs est l’absence d’un vaccin efficace. La PPA a été notifiée par 28 % des Membres (42 sur les 150 pays et territoires déclarants) répartis dans la plupart des régions de l’OIE. En très peu de temps, la maladie a occasionné une crise majeure dans la filière porcine, entraînant une mortalité massive de porcs et de graves conséquences socioéconomiques auxquelles s’ajoute le risque d’une perturbation de la chaîne d’approvisionnement de viande porcine et d’autres produits dérivés du porc.
Face à cette menace mondiale, l’OIE s’est mobilisée aux côtés de ses Membres et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour mettre en place des initiatives régionales en vue d’une réponse coordonnée, sous l’égide du Plan-cadre mondial FAO/OIE pour la lutte progressive contre les maladies animales transfrontalières (GF-TADs). Grâce à ces efforts, le nombre de pays appliquant des mesures de surveillance et de contrôle de la PPA n’a cessé de croître au fil des ans et a atteint 90 % des pays déclarants en 2018-2019 (175/194). Les pays sont appelés à continuer à mettre en œuvre les mesures appropriées et à notifier rapidement tout foyer de PPA en recourant au Système mondial d’information sanitaire de l’OIE (WAHIS).
Compte tenu des difficultés particulières induites par les caractéristiques de cette maladie, la réponse qui lui est apportée doit reposer sur des actions coordonnées et sur une coopération internationale. C’est dans cette perspective que sera lancée prochainement l’initiative du GF-TADs pour le contrôle mondial de la PPA.
Les Services vétérinaires et de santé publique sont également confrontés aux défis posés par l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Par la gravité de ses effets aussi bien sur les moyens de subsistance des éleveurs que sur les échanges internationaux, il s’agit d’une des maladies animales ayant fait l’objet du plus grand nombre de signalements au cours de ces dernières années. L’analyse de la dynamique des foyers d’IAHP présentée dans le rapport de l’OIE fait ressortir une activité virale accrue pendant les premiers mois de l’année 2020. Les souches du virus de l’influenza aviaire ont un impact zoonotique potentiel et peuvent subir des mutations et une évolution rapide. Dans ce contexte, les priorités sont de promouvoir la transparence et d’avoir une connaissance exhaustive de la situation mondiale afin de protéger la santé publique et de garantir la sécurité des échanges internationaux d’animaux et de produits d’origine animale.
Ces exemples démontrent que les épidémies animales ont des effets dévastateurs qui pourraient aggraver la crise actuelle. En temps de COVID-19, les pays sont encouragés à poursuivre et à intensifier leurs efforts de prévention et de contrôle de ces maladies.
1 L’analyse présentée dans le rapport est basée sur les informations notifiées par les pays via le Système mondial d’information sanitaire de l’OIE (WAHIS).
Pour en savoir plus :
Paris, le 18 juin 2020 – En raison des circonstances exceptionnelles induites par la pandémie du COVID-19, la tenue de la 88e Session générale de l’OIE a été reportée à mai 2021. Cette décision a imposé de limiter le nombre de Résolutions de l’OIE adoptées cette année à celles essentielles pour la continuité des opérations administratives de l’Organisation, en particulier l’approbation de son budget annuel, et à certaines Résolutions techniques portant sur des sujets précis. Dans ce contexte, aucun texte nouveau ou amendé destiné aux Normes de l’OIE n’a été adopté cette année. Néanmoins, les présidents des quatre Commissions spécialisées de l’OIE ont présenté les principaux accomplissements réalisés par celles-ci depuis mai 2019.
Les Commissions spécialisées de l’OIE ont pour tâche de s’assurer que les informations scientifiques les plus récentes sont mises au service de la prévention et du contrôle des maladies animales. Elles sont également chargées d’élaborer et de réviser les Normes internationales de l’OIE et de traiter les questions scientifiques et techniques soulevées par les Membres.
Depuis le début de l’année, l’OIE a convoqué plusieurs Groupes d’experts sur le COVID-19. Leur but est de fournir des avis scientifiques sur les conséquences de cette maladie à l’interface humain-animal ainsi que sur la sécurité des échanges internationaux d’animaux et de produits d’origine animale dans ce contexte. Les travaux de ces groupes se sont concrétisés par la production de plusieurs ressources dont des expertise-scientifique/informations-specifiques-et-recommandations/questions-et-reponses-sur-le-nouveau-coronavirus2019/ _blank>documents d’orientation sur des thématiques précises.
Révision continue des Normes de l’OIE
Les Commissions spécialisées ont poursuivi leurs travaux de rédaction et de révision des Normes internationales de l’OIE. Parmi les textes révisés figurent notamment certaines normes relatives à des maladies particulières comme l’influenza aviaire ; la préparation de normes nouvelles a porté sur des chapitres tel que les programmes officiels de contrôle pour les maladies listées par l’OIE et pour les maladies émergentes. Un grand nombre d’amendements ont également été introduits dans divers chapitres des Codes et des Manuels de l’OIE pour les animaux terrestres et aquatiques.
Il a été décidé que l’ensemble des chapitres qui avaient été préparés en vue de leur adoption cette année feront l’objet d’un cycle supplémentaire de commentaires avant d’être présentés lors de la Session générale de 2021 pour adoption.
Mise en œuvre des stratégies mondiales sur les maladies animales
Les présidents ont également fait le point sur la mise en œuvre par les Membres de l’OIE des stratégies et initiatives mondiales relatives à différentes maladies. Ils ont notamment souligné les nombreuses activités conduites en matière de planification et de renforcement des capacités dans le cadre de la Stratégie mondiale de contrôle et d’éradication de la peste des petits ruminants (PPR).
La peste porcine africaine continue à représenter une menace pour les populations de porcs et le secteur de la production porcine dans plusieurs régions du monde. Conformément à la Résolution adoptée l’année dernière, une initiative relevant du Plan-cadre mondial FAO/OIE pour le contrôle progressif des maladies animales transfrontalières (GF-TADs) a été élaborée à l’échelle mondiale. Cette initiative pour but d’améliorer le soutien apporté au Membres dans la lutte contre cette maladie. Son lancement effectif interviendra dans les semaines à venir.
A été également annoncé le lancement imminent de la première Stratégie de l’OIE pour la santé des animaux aquatiques. Cette stratégie permettra à la Communauté liée à l’OIE d’identifier et de coordonner les actions requises pour faire face aux besoins hautement prioritaires de la gestion de la santé et du bien-être des animaux aquatiques et de recentrer les ressources sur les activités qui procurent un impact durable.
Un réseau mondial d’expertise scientifique renforcé
Grâce à son réseau mondial de Centres de référence composé desexpertise-scientifique/laboratoires-de-reference/liste-de-laboratoires/ _blank> Laboratoires de référence et des expertise-scientifique/centres-collaborateurs/liste-des-centres/ _blank>Centres collaborateurs de l’OIE, l’Organisation a accès aux connaissances et à l’expertise scientifique de pointe. Le partage d’informations entre ces différents instituts s’est révélé crucial pour nombre d’accomplissements dans le domaine de la santé animale et de la lutte contre les maladies dans le monde entier. En 2020, au total 15 nouvelles institutions ont été désignées en tant que Centres de référence par l’Assemblée mondiale des Délégués. Ces désignations portent à 326 le nombre total de Centres d’excellence scientifique de l’OIE, répartis dans 46 pays.
Regardez les présentations des Présidents des quatre Commissions spécialisées (en anglais)
Commission des normes sanitaires pour les animaux terrestres
Le Docteur Etienne Bonbon a fait le point sur les textes nouveaux destinés au Code terrestre ainsi que sur les chapitres révisés.Le Docteur Ingo Ernst a notamment présenté le contexte de l’élaboration de la première Stratégie mondiale de l’OIE pour la santé des animaux aquatiques ainsi que ses principes fondamentaux.
Commission scientifique pour les maladies animales
Le Docteur Cristóbal Zepeda a félicité les pays dont le nouveau statut sanitaire a fait l’objet d’une reconnaissance officielle.pour-les-medias/communiques-de-presse/detail/article/new-official-disease-status-and-control-programmes-recognised-by-the-oie/ _blank>Plus d’informationsCommission des normes biologiques
Le Professeur Emmanuel Couacy-Hymann a présenté la liste des nouveaux kits de diagnostic validés et intégrés dans le Registre de l’OIE des tests de diagnostic.
Les rapports des quatre Commissions spécialisées peuvent être consultés Home/fr/keydates/WD_28.05_FR.pdf _blank>ici.
Le mandat de trois ans des membres actuels des Commissions spécialisées prenant fin en mai 2021, l’élection des futurs membres se déroulera au cours de la prochaine Session générale en 2021. normes/presentation/appel-aux-experts-candidats-pour-rejoindre-les-commissions-specialisees-de-loie/>L’appel à candidature d’experts pour le renouvellement des Commissions spécialisées démarrera le mercredi 1er juillet 2020 et s’achèvera le vendredi 4 septembre 2020.
Plus d’informations :
- pour-les-medias/communiques-de-presse/detail/article/new-official-disease-status-and-control-programmes-recognised-by-the-oie/ _blank>Nouveaux statuts sanitaires et programmes officiels de contrôle reconnus par l’OIE
Membres actuels des Commissions spécialisées :© OIE/M.H.F.Huarte
Paris, le 16 juin 2020 - En raison des circonstances exceptionnelles résultant de la pandémie de COVID-19, la Session générale de l'OIE a été annulée cette année. Toutefois, la mise en place d'une procédure adaptée a permis de proposer des Résolutions spécifiques en vue de leur adoption par l'Assemblée mondiale des Délégués de l'OIE.
Les Résolutions concernant la reconnaissance des statuts sanitaires officiels et la validation de programmes officiels de contrôle pour des maladies éligibles ont été maintenues, étant donné le rôle extrêmement important que jouent ces statuts et programmes dans l’économie d’import et d’export des Membres de l’OIE. En témoignant du niveau de transparence et de la qualité des Services vétérinaires nationaux, les statuts sanitaires officiels de l'OIE contribuent à accroître la valeur du secteur de l'élevage des pays. Ils facilitent les échanges commerciaux régionaux et internationaux d'animaux vivants et de leurs produits, notamment dans le contexte de négociations fondées sur l'Accord sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires (Accord SPS) de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Les Membres peuvent poser leur candidature pour l'obtention d'un statut sanitaire officiel pour sante-animale-dans-le-monde/statuts-officiels-des-maladies/ _blank>six maladies prioritaires. Cette année, ils ont aussi pu soumettre à validation leurs programmes officiels de contrôle poursante-animale-dans-le-monde/statuts-officiels-des-maladies/procedures-et-mesures-officielles/?fbclid=IwAR2nX2aseiP90kuQ0UNY-BE0vMU_5VdXPel7JRyncfAXyCs39sAdiLPph9k _blank> trois de ces maladies.
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Home/eng/Media_Center/img/PressReleases/Non%20SG%20News%20Status/FR%20stauts%20table.png _blank _blank>
De plus, le programme officiel de contrôle de la fièvre aphteuse du Kirghizistan a été validé.Vers la validation des programmes officiels de contrôle de la rage transmise par les chiens
Pour les Membres de l’OIE, disposer d'un programme validé de contrôle de la rage transmise par les chiens sera un pas vers l’auto-déclaration de statut indemne pour cette maladie. Ceci est une étape déterminante pour éliminer les morts humaines liées à la rage transmise par les chiens.L'adoption de la première liste de programmes validés devrait avoir lieu lors de la Session générale de l'OIE en mai 2021. Les dates limites de dépôt des candidatures pour les Membres seront communiquées dans les prochains jours. En remplissant un Home/fr/Animal_Health_in_the_World/docs/word/Questionnaires/F_Questionnaire_dog-mediated_rabies.docx _blank>questionnaire en ligne, les Membres ont accès à des instructions à suivre pour préparer leurs dossiers.
Les Membres de l'OIE sont vivement encouragés à poser leur candidature pour obtenir cette validation.Tous les statuts sanitaires reconnus et les programmes de contrôle validés seront bientôt disponibles en ligne.
© OIE/A.Ginzburg
Paris, 12 juin 2020 - Le Groupe de travail AMR a pour tâches essentielles de contribuer à la mise en œuvre de la Home/fr/Media_Center/docs/pdf/Portal%20AMR/FR_OIE-AMRstrategy.pdf _blank>Stratégie de l’OIE sur l’antibiorésistance et l’utilisation prudente des agents antimicrobiens, de fournir des directives, de définir les priorités et de formuler des recommandations concernant l’élaboration ou le maintien des normes internationales de l’OIE relatives à l’AMR. Le Groupe de travail AMR a aussi pour rôle de contribuer au développement de la base de données de l’OIE sur l’utilisation des agents antimicrobiens et d’aider les Membres de l’OIE à concevoir des activités de communication ainsi que des plans d’action nationaux pour lutter contre l’AMR. Le Groupe de travail AMR va également soutenir la mise en œuvre des recommandations de la 2nde Conférence mondiale de l’OIE sur l’antibiorésistance et l’usage prudent des agents antimicrobiens sur les animaux.
Le Groupe de travail AMR tient régulièrement des réunions en présentiel, virtuelles ou en ligne ; composé actuellement de sept membres, tous experts extérieurs, il opère sous la présidence de la Docteure Tomoko Ishibashi, directrice du Bureau des normes internationales, Division des politiques de sécurité sanitaire des aliments, Département de la sécurité sanitaire des aliments et de la protection des consommateurs au sein du ministère de l’Agriculture, des forêts et de la pêche du gouvernement japonais. Des représentants de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) participent aux réunions du Groupe en qualité d’observateurs, tandis que le siège de l’OIE fournit l’assistance nécessaire.
Le Groupe de travail AMR s’est engagé dans la rédaction de référentiels par espèces, dont le premier sera consacré aux volailles. Ces documents sont destinés à compléter la Home/fr/Our_scientific_expertise/docs/pdf/AMR/F_OIE_Liste_antimicrobiens_Juillet2019.pdf _blank>Liste de l’OIE des agents antimicrobiens importants en médecine vétérinaire. Les référentiels par espèces ont pour but de servir de documents de référence qui pourront être utilisés pour apporter des informations sur l’élaboration de lignes directrices nationales en matière de traitements et fournir des conseils sur la prévention et la gestion des bonnes pratiques, ainsi que sur la gestion du risque et l’établissement des priorités en matière de risque. Des experts extérieurs seront invités à participer à ce processus, y compris des acteurs du secteur privé.
Le Groupe de travail AMR est régulièrement informé de l’état d'avancement du projet informatique relatif à la Home/eng/Our_scientific_expertise/docs/pdf/AMR/A_Fourth_Annual_Report_AMR.pdf _blank>Base de données mondiale de l’OIE sur les agents antimicrobiens destinés à être utilisés chez les animaux (en anglais). Ce projet permettra d’assurer la transition d’un système de collecte basé sur une feuille de calcul Excel à une base de données logicielle. Le Groupe a convenu de l'importance de sa contribution aux travaux en cours de l'OIE en vue du développement de la base de données de l'OIE. Un Groupe de référence technique composé de membres du Groupe de travail et d’autres experts, suivant les besoins, a été constitué afin de prêter assistance à l’OIE concernant l’évolution de la base de données lors de la transition de la collecte basée sur une feuille de calcul à un système de base de données logicielle. La base de données de l’OIE continue de recueillir les données soumises sur une base volontaire, avec la participation de plus de 150 pays au cinquième cycle de collecte de données. Celle-ci apporte de nouvelles données quantitatives confirmant un progrès continu et une amélioration de la qualité des données, ce qui fournira de précieux éclairages au Groupe de travail AMR et au Groupe de référence technique.
Les Initiatives mondiales et les questions relatives à l’AMR continueront d’être examinées avec intérêt par le Groupe de travail AMR. Le Groupe est régulièrement informé des activités menées par l’Alliance tripartite dans le domaine de l’AMR, des programmes mondiaux relevant du Fonds fiduciaire multipartenaires contre l’AMR ainsi que du cadre de suivi et d’évaluation du Plan d’action mondial pour combattre l’AMR, ce qui permettra au Groupe de définir avec discernement les activités prioritaires pour l’OIE dans ce domaine.
Regardez la présentation du Dre Tomoko Ishibashi, Presidente du Groupe de travail de l'OIE sur la résistance aux agents antimicrobiens (en anglais)
Ressources :samedi 8 août 2020
Note :
Le Bureau des Nations Unies pour le Fonds fiduciaire multi-partenaires, soit le Centre d'expertise de l'ONU pour les mécanismes de financement communs, agira en tant qu'administrateur du Fonds. En tant qu'administrateur indépendant, le Bureau des Nations Unies MPTF fournira des informations en temps réel sur les contributions et sur l'utilisation des ressources mobilisées par les donateurs à travers le portail MPTF (/mptf.undp.org/>mptf.undp.org).
Ressources :
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Participants de la Conférence mondiale de l’OIE sur la santé des animaux aquatiques
Santiago (Chili), le 4 avril 2019 - Plus de 250 participants, représentant 90 pays, ont assisté à la Conférence mondiale de l'OIE sur la santé des animaux aquatiques, qui s'est tenue du 2 au 4 avril 2019 à Santiago (Chili). Cet événement a souligné les multiples opportunités de croissance continue qui s'offrent au secteur de l'aquaculture et la nécessité d'une collaboration entre les décideurs, les professionnels de la santé des animaux aquatiques, ainsi que d'autres partenaires afin de garantir son développement sûr et durable.
« Le monde est confronté à un défi de taille en ce qui concerne les protéines animales », a déclaré José Ramón Valente, le ministre de l'Économie, du Développement et du Tourisme du Chili. « La demande en calories et, en particulier, en protéines des 7 milliards d'individus que nous sommes actuellement, et qui seront 9 milliards en 2050, connaît une augmentation considérable. Cette conférence nous aidera à définir quelles sont les conditions indispensables à l’échelle mondiale pour encourager la production alimentaire d'une manière qui soit compatible avec le respect de l'environnement et les normes sanitaires. »
L'aquaculture est une industrie récente, qui croît d'environ 6 % par an. En 2014, elle a franchi une étape importante en dépassant la production halieutique. Selon les prévisions, la forte demande en produits de la mer vient de l'émergence d'une classe moyenne et de nouvelles recommandations alimentaires, mais les maladies affectant les animaux aquatiques risquent de limiter leur production et la croissance de ce secteur.
« Malheureusement, l'essor de la production d'animaux aquatiques, en particulier par l'intensification de l'aquaculture et des échanges commerciaux, présente des menaces significatives », a fait remarquer le Dr Mark Schipp, Président de l'Assemblée mondiale des Délégués de l'OIE. « Celles-ci comprennent l'augmentation, aux niveaux local, régional et mondial, de l'exposition au risque d'émergence et de propagation des maladies. La protection de nos inestimables produits aquacoles et halieutiques, ainsi que de l'environnement qui crée les conditions de leur production, exige des avancées rapides et la mise en œuvre de méthodes de gestion pour enrayer ces risques. La propagation transnationale des maladies des animaux aquatiques est un problème grave qui a déjà dévasté le secteur aquacole dans de nombreux pays, et les Normes de l'OIE visent à réduire considérablement ces menaces ».
Pour être capable de nourrir le monde de demain, le secteur de l'aquaculture doit aussi affronter et surmonter d'importants obstacles quotidiens. « Notre voyage vers la durabilité ne fait que commencer », a déclaré George Chamberlain de l'Alliance mondiale pour l'aquaculture. « Si l'on considère le changement climatique, les problèmes sociaux, les plastiques qui s'accumulent dans les océans, la résistance aux antimicrobiens, la composition des aliments pour les animaux, il y a encore un travail colossal à effectuer. La collaboration de tous les acteurs est la clé pour avancer ».
Pendant ces trois jours, les participants ont eu l'occasion unique de discuter des améliorations en matière de riposte aux maladies émergentes, des meilleures pratiques de biosécurité, des stratégies pour réduire l'utilisation des agents antimicrobiens, et de l'importance de mettre en œuvre les Normes internationales de l'OIE. Une série de recommandations ambitieuses a été publiée au terme de l'événement et elles seront présentées pour adoption en mai 2019 à l'Assemblée mondiale de l'OIE.
Ces recommandations exhortent notamment les Membres à :
« Sur la base de ces recommandations, essayons de construire ensemble un projet combinant les initiatives de tous les partenaires pour trouver des synergies et maximiser l’impact sur les résultats. C’est le défi de l’OIE pour les années à venir, » a déclaré la Dre Monique Eloit, Directrice générale de l’OIE.
Collaboration, durabilité : notre futur - le sujet de la conférence de cette année est tout à fait d'actualité. En travaillant ensemble et en investissant dans l'aquaculture aujourd'hui, nous pouvons garantir une évolution durable de la production aquacole et préserver notre futur.
L'OIE tient à remercier chaleureusement le Gouvernement du Chili pour son appui considérable dans l'organisation de cette conférence.
Liens utiles :
Santiago (Chili), 1er avril 2019 – Les maladies des animaux aquatiques menacent la durabilité économique et environnementale de l'aquaculture, le secteur de la production alimentaire qui connaît la croissance la plus rapide et qui représente une source de revenus pour près de 20 millions de personnes. Tel est le message de cette conférence mondiale.
À l'occasion de la Conférence mondiale de l'OIE sur la santé des animaux aquatiques qui rassemble, du 2 au 4 avril à Santiago (Chili), des centaines d'experts en la matière, le focus portera sur la capacité mondiale en matière de prévention des maladies - dont le coût s'élève à 6 milliards d’USD par an -, le suivi des foyers transfrontaliers et la nécessité de mettre en œuvre les Normes internationales pour favoriser le maintien de la bonne santé des animaux aquatiques.
« Avec l'augmentation rapide de la demande et de la production du secteur aquacole, il est probable que celui-ci soit confronté à un risque de maladies et des défis sanitaires plus grands », a déclaré la Dre Monique Eloit, Directrice générale de l'OIE. « Mais par la collaboration transfrontalière et la mise en œuvre des Normes internationales de l'OIE, nous pouvons limiter les foyers de maladies émergentes qui ont déjà causé des pertes importantes dans le monde entier, affectant ainsi certaines économies nationales et menaçant une source essentielle de protéines animales pour l'alimentation. »
Cette conférence, qui est accueillie et soutenue par le gouvernement chilien, mettra en lumière l'impérieuse nécessité de programmes coordonnés pour la santé mondiale afin de protéger la productivité et la durabilité du secteur aquacole.
Aujourd'hui, les animaux aquatiques assurent presque 20 % des apports protéiques moyens d'origine animale par habitant pour environ 3,2 milliards de personnes. Mais des projections récentes suggèrent que, pour satisfaire la demande grandissante en poissons et fruits de mer, la production devra doubler d'ici à 2030, et que la majorité de cette croissance sera assurée par l'aquaculture.
Une gestion prudente de la santé des animaux aquatiques est, par conséquent, devenue essentielle afin de soutenir le développement d'une aquaculture durable et surmonter les problèmes sanitaires et de biodiversité posés par une production et des volumes d'échanges commerciaux élevés, ainsi que par l'environnement ouvert où vivent souvent ces populations.
Le thème de la conférence, « Collaboration, durabilité : notre futur » s'articule autour d'un programme de discussions portant sur la gestion des maladies, la biosécurité et l'utilisation prudente des antimicrobiens, qui sont les enjeux principaux auxquels le secteur aquacole est actuellement confronté.
La conférence soulignera également les récentes modifications intervenues dans le Code aquatique et le Manuel aquatique de l'OIE et fera l’objet de discussions sur l'outil indispensable de notifications des maladies de l'OIE - le Système Mondial d'Information Zoosanitaire (WAHIS).
Les autres temps forts de cette conférence comprendront des sessions portant sur la gestion des maladies transfrontalières et émergentes ; la biosécurité dans les établissements aquacoles ; la mise en œuvre des Normes internationales de l'OIE ; et les progrès dans la gestion des maladies.
L'intégralité de la conférence sera retransmise en direct: ?lang=fr _blank>www.oie.int/aquatic-conference2019
L'OIE tient à remercier chaleureusement le Gouvernement du Chili pour son appui considérable dans l'organisation de cette conférence.
Liens utiles :
- /www.youtube.com/playlist?list=PLkBRx6XRUMCKDbH3rKviehklKwkWMx9Uf _blank>Rediffusion des présentations et entretiens vidéo de la conférence
- /www.flickr.com/photos/oie-photos/sets/72157678827429058/ _blank>Album photo sur Flickr
- normes/commissions-specialisees-et-groupes-de-travail-ad-hoc/commission-des-animaux-aquatiques-et-rapports/an-infinite-potential/ _blank>Portail web sur les animaux aquatiques
Pour toute demande d'interview, veuillez contacter :Katie Roche, Marchmont Communications
katie@marchmontcomms.com
+44 (0) 2034 881485
Rome/Paris/Genève, le 11 mars 2019 - Les maladies zoonotiques — qui peuvent se transmettre des animaux aux hommes— continuent d'avoir des conséquences importantes sur la santé humaine. Chaque année, près de 60 000 personnes succombent à la rage, et d'autres maladies zoonotiques telles que l'influenza aviaire, Ebola ou la fièvre de la vallée du Rift constituent des menaces supplémentaires. Ces maladies affectent non seulement la santé humaine, mais également la santé et le bien-être des animaux. Elles engendrent des baisses de productivité (qualité et sécurité sanitaire du lait et des œufs, etc.), ou la mort des animaux, ce qui a des conséquences sur les moyens de subsistance des éleveurs et les économies nationales.
Les maladies ne connaissent pas de frontières. Alors que les échanges commerciaux et les mouvements de biens et de personnes se multiplient au niveau mondial, les maladies zoonotiques suscitent de plus en plus de préoccupations . Chaque jour, de nouveaux défis sanitaires apparaissent à l'interface homme – animal - environnement. Pour contrer ces menaces, la collaboration, la coordination, la communication et l'action concertée des différents secteurs sont nécessaires et doivent se faire par l'application d'une approche multisectorielle « Une seule santé ». Cependant, de nombreux pays manquent de capacités pour mettre en œuvre une collaboration de cet ordre.
Afin d'aider ces pays à combler leur écart, l'Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) lancent ce jour, un guide intitulé « Adopter une Approche multisectorielle, Une seule santé : Guide tripartite pour lutter contre les maladies zoonotiques ».
Construire des passerelles « Une seule santé » entre les secteurs pour renforcer les capacités nationales
Ce guide, désigné comme le Guide Tripartite des Zoonoses (GTZ) rassemble des principes, des bonnes pratiques et des alternatives ayant pour objectif d'aider les pays à mettre en place une collaboration efficace et durable à l'interface homme - animal - environnement. Abordant des sujets variés, il peut être utilisé pour faire face à d'autres menaces sanitaires ; par exemple, la sécurité sanitaire des aliments ou la résistance aux antimicrobiens (AMR). En recourant au GTZ et aux outils opérationnels qui lui sont associés (actuellement en cours d'élaboration), les pays peuvent constituer ou renforcer leurs capacités nationales dans différents domaines :
Les options de suivi et d'évaluation du rôle et de l'impact des activités ci-dessus sont incluses dans le guide afin de soutenir les initiatives prises par les pays pour améliorer leurs cadres règlementaires, leurs stratégies et politiques de lutte contre les maladies zoonotiques. Par ailleurs, adopter l'approche « Une seule santé » présentée dans le GTZ aide ces pays à faire un meilleur usage de ressources limitées et minimise les pertes indirectes pour la société, telles que les conséquences sur les moyens de subsistance des petits producteurs, l'appauvrissement de la nutrition des populations, et les effets des restrictions imposées au commerce et au tourisme.
En faisant en sorte que les secteurs et disciplines collaborent, des vies humaines et animales sont sauvées, des moyens de subsistance sont garantis, et nos systèmes de santé mondiaux sont améliorés durablement. Les organisations de l'Alliance tripartite encouragent les pays à utiliser le GTZ afin d'atteindre ces objectifs par l'adoption d'une approche « Une seule santé » dans la lutte contre les maladies zoonotiques.
Home/eng/Media_Center/docs/EN_TripartiteZoonosesGuide_webversion.pdf _blank>Accéder au Guide tripartite des zoonoses
Pour plus d’informations :- pour-les-medias/une-seule-sante/ _blank>Portail web Une seule santé de l'OIE
ContactsParis, 15 février 2019 - L’OIE organise son Concours photo du 15 Février au 15 avril 2019. Cette édition présente plusieurs nouveautés telles qu'une nouvelle page d'accueil pour le siteweb du concours, de nouveaux membres de jury et de nouveaux prix!
L’une des missions principales de l’Organisation est l’amélioration mondiale de la santé et du bien-être animal. Par conséquent, son concours photo vise à mettre en avant, de manière créative et visuelle, le travail colossal effectué pour protéger la santé et le bien-être animal au niveau mondial par la mise en œuvre des normes internationales de l'OIE.
Les photos qui interpelleront le jury seront donc celles qui, en adoptant un point de vue à la fois artistique et descriptif, reproduiront le mieux la réalité du travail des acteurs de la santé et du bien-être animal. Les photos devront mettre en lumière les interactions homme/ animal qui caractérisent les activités des professionnels de la santé et du bien-être animal dans
CATÉGORIES DU CONCOURS PHOTO 2019
L’OIE a le plaisir d’annoncer les catégories de son concours photo :PRIX DU CONCOURS PHOTO 2019
1. Prix régionaux
Un gagnant, appartenant soit à la catégorie « Réseau mondial de l'OIE », soit à la catégorie « Étudiants vétérinaires », sera désigné pour chaque région de l’OIE :- Prix régional Afrique
- Prix régional Amériques
- Prix régional Asie et Pacifique
- Prix régional Europe
- Prix régional Moyen Orient
Chaque gagnant recevra la somme de 800 €. 2. Prix mondiauxUn gagnant sera choisi parmi les participations de la catégorie « Réseau mondial de l'OIE » ainsi que parmi celles de la catégorie « Étudiants vétérinaires » :
- Catégorie « Étudiants vétérinaires »
Chaque gagnant recevra la somme de 1,500 €.JURY DU CONCOURS PHOTO 2019
/www.radforddavis.com/index _blank>Dr Radford DAVIS
Vétérinaire et photographe
Vétérinaire et photographe
de presse
Vétérinaire et photographe
Le processus de sélection respectera de strictes conditions d’anonymat. Toute décision rendue par le jury sera sans appel
COMMENT PARTICIPER?
Vous faites partie du Réseau mondial de l’OIE OU vous avez plus de 18 ans et étudiez la médecine vétérinaire ? Si vous réunissez ces critères, inscrivez-vous en suivant les étapes ci-après :
lundi 20 juillet 2020
Home/eng/Animal_Health_in_the_World/docs/pdf/ASF/ASF_GlobalInitiative_web.pdf _blank>
Home/eng/Animal_Health_in_the_World/docs/pdf/ASF/ASF_GlobalInitiative_web.pdf _blank>CliquHome/eng/Animal_Health_in_the_World/docs/pdf/ASF/ASF_GlobalInitiative_web.pdf _blank>ez ici pour accéder à l'initiative GF-TADs (en anglais)
Paris | Rome, 20 juillet 2020 – La viande de porc, qui représente à elle seule 35,6 % de la consommation carnée dans le monde, est la viande issue d’animaux terrestres la plus consommée dans le monde. Ces dernières années, la PPA (maladie pouvant entraîner chez les porcs une mortalité de 100 %) a pris une dimension critique pour le secteur, avec des pertes massives dans le cheptel porcin et des conséquences économiques extrêmement graves. Présente actuellement dans plusieurs pays d’Afrique, d’Asie et du Pacifique ainsi qu’en Europe, la maladie (contre laquelle aucun vaccin efficace n’est disponible à ce jour) compromet la santé et le bien-être des animaux tout en affectant les revenus et les moyens de subsistance des éleveurs.
« Aujourd’hui, 51 pays sont touchés par la peste porcine africaine. Cette propagation ininterrompue dans un contexte rendu difficile par le COVID-19 intensifie la crise sanitaire et socioéconomique actuelle, » a déclaré le Dr Matthew Stone, Directeur général adjoint de l'OIE pour les Normes internationales et Science.
Nombre de pays affectés par la PPA ne disposent pas des ressources humaines, financières ou techniques nécessaires pour assurer une détection rapide des maladies animales, élaborer une réponse appropriée et maîtriser les foyers.
« En cette ère de mondialisation où les maladies se disséminent rapidement et ignorent les frontières, le partage rapide des informations scientifiques les plus récentes, la collaboration internationale et la notification de la PPA sont indispensables pour prévenir une propagation transfrontalière de la maladie et en minimiser l’impact », a déclaré Maria Helena Semedo, directrice générale adjointe de la FAO.
L’OIE et la FAO exhortent les pays ainsi que leurs partenaires à unir leurs forces pour lutter contre cette maladie mortelle pour les porcs en adoptant la nouvelle Initiative pour le contrôle mondiale de la PPA.
En s’appuyant sur l’expérience acquise au cours de la longue collaboration entre l’OIE et la FAO en matière de gestion des risques pour la santé animale, le Plan-cadre mondial FAO/OIE pour la lutte progressive contre les maladies animales transfrontalières (GF-TADs) a conçu cette Initiative mondiale dans le but de dynamiser les partenariats à l’échelle nationale, régionale et mondiale, de renforcer les mesures de lutte et de minimiser les conséquences néfastes de cette maladie complexe et difficile à combattre.
Les objectifs de l’Initiative pour le contrôle mondiale de la PPA sont les suivants :
Les actions coordonnées dans le cadre de l’Initiative mondiale devront être menées parallèlement au maintien de la transparence en matière de notifications des maladies animales et à des efforts d’investissements pour des systèmes de santé animale solides et résilients.
L’Initiative mondiale s’appuie sur l’expérience d’actions régionales antérieures et suit les recommandations formulées par les experts de la PPA dans le monde entier. Elle a pour but de renforcer la capacité des Services vétérinaires à gérer les risques grâce à la mise en place de programmes nationaux de lutte contre la PPA dans lesquels les secteurs public et privé agiront de concert sous forme de partenariats. La communication des risques auprès des acteurs pertinents sera une composante clé pour s’attaquer efficacement aux voies potentielles de dissémination et aux pratiques à haut risque.
À l’échelle mondiale, la propagation continue de la PPA constitue une menace pour la sécurité alimentaire et pour le développement économique et rural. La maladie est un obstacle qui empêche le secteur agricole de réaliser pleinement son potentiel, de créer des emplois et de contribuer à l’allègement de la pauvreté, en plus de son effet dissuasif sur les investissements dans le secteur porcin. La lutte contre la PPA à l’échelle mondiale constitue donc un moyen d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, en particulier l’ODD 1 (Pas de pauvreté) et l’ODD 2 (Faim « zéro »).
Efforts régionaux
Contact : media@oie.int
lundi 22 juin 2020
Le Docteur William B. Karesh, président du Groupe de travail de l’OIE sur la faune sauvage, fait le point sur les principales activités menées par le Groupe de travail au cours de l’année écoulée.
Paris, le 22 juin 2020 – Les impacts environnementaux d’origine anthropique modifient l’équilibre délicat des écosystèmes et affectent leur santé. Les récents événements dus à la transmission entre espèces et à l’homme d’agents pathogènes d’origine animale tels que le virus responsable du SRAS et celui de la maladie d’Ebola ont été corrélés à une réglementation défaillante ou à une mauvaise gestion du commerce d’animaux sauvages ainsi qu’à la méconnaissance des risques induits par l’exposition humaine à des espèces animales faisant office de réservoirs potentiels ou d’hôtes intermédiaires. De ce fait, l’hypothèse attribuant l’origine du COVID-19 à une source sauvage met en relief l’importance de traiter les risques sanitaires à l’interface humain-animal-écosystème et de disposer de systèmes de surveillance intégrés, tout en préservant le bien-être animal et la biodiversité.
La santé de la faune sauvage en liberté ou en captivité constitue une composante fondamentale de la santé mondiale. Depuis sa création en 1994, le Groupe de travail de l’OIE sur la faune sauvage fournit à l’OIE des informations et des conseils sur ces questions. Les principales activités réalisées par le Groupe au cours de l’année écoulée son
Amélioration de la surveillance des maladies des animaux sauvages
La surveillance des maladies des animaux sauvages permet la détection précoce des menaces susceptibles d’avoir un impact sur la santé animale et humaine afin de mettre en œuvre les mesures de lutte appropriées. Pour ce faire il est indispensable de procéder à la notification rapide de toute maladie survenant chez des animaux sauvages ou domestiques. Le Groupe de travail de l’OIE sur la faune sauvage encourage régulièrement les pays à notifier les maladies affectant les animaux sauvages en utilisant la plateforme dédiée du Système mondial d’informations sanitaires de l’OIE (WAHIS–Wild).La présence dans la faune sauvage de maladies listées par l’OIE a fait l’objet de notifications régulières au fil des ans. En revanche, depuis 2012, le nombre de notifications portant sur les maladies non listées par l’OIE tend à diminuer. Compte tenu de la menace potentielle que ces maladies représentent pour la santé animale et/ou publique, le Groupe de travail vient de reconsidérer les critères de la notification volontaire des maladies non listées par l’OIE. Cette modification a pour but de faciliter les activités de notification et, à plus long terme, de contribuer à la collecte d’observations et à la production de connaissances sur les nouveaux agents infectieux et non infectieux présents chez les animaux sauvages. En outre, le Groupe a rédigé plus de sante-animale-dans-le-monde/fiches-techniques/ _blank>20 fiches techniques sur des maladies. Ces fiches contiennent des renseignements clairs et détaillés qui faciliteront la notification par les Membres de ces maladies à l’OIE.
Soutien aux stratégies de lutte contre les maladies animales mises en œuvre par l’OIE
Les maladies animales continuent de se propager dans le monde entier. Certaines d’entre elles représentent un lourd fardeau pour l’économie mondiale et risquent même de mettre en danger les chaînes d’approvisionnement alimentaire. L’OIE s’emploie à soutenir la lutte contre ces maladies animales dévastatrices à travers la mise en place de stratégies mondiales de contrôle. Si l’impact des maladies touche surtout les animaux d’élevage, l’OIE accorde une place importante à l’interface entre les animaux sauvages et le bétail au sein de ces stratégies, non seulement pour assurer l’efficacité de leur mise en œuvre mais aussi dans une perspective de préservation de la faune sauvage.
Au cours de l’année écoulée, le Groupe de travail sur la faune sauvage a contribué à renforcer les stratégies de lutte déployées contre certaines maladies à fort impact, en particulier la peste des petits ruminants, la peste porcine africaine et la rage, en formulant des recommandations sur la sensibilité de la faune sauvage à ces maladies et sur les méthodes de lutte qui peuvent y être appliquées, ce qui permet de consolider et de coordonner les interventions.
Une approche collaborative face aux menaces sanitaires
L’actuelle pandémie de COVID-19 souligne l’importance de la collaboration intersectorielle pour faire face à ses effets dévastateurs et prévenir la survenue d’événements similaires à l’avenir. L’OIE est persuadée de l’utilité de mobiliser des partenariats synergiques pour la réalisation d’objectifs communs.
Dans cette optique, le Groupe de travail sur la faune sauvage poursuit ses activités en concertation avec les organisations internationales partenaires de l’OIE qui œuvrent dans le domaine de la faune sauvage ou de la biodiversité. Le Groupe de travail a envisagé de nouveaux partenariats afin de renforcer cette approche collaborative. Ils auront pour objet d’assurer une meilleure coordination des activités à l’interface humain-animal-écosystème. Le rôle de la faune sauvage et de la conservation de la biodiversité et leur lien avec les questions sanitaires seront au cœur de ces partenariats.
Perspectives d’avenir
Aujourd’hui plus que jamais, la communauté sanitaire internationale est consciente de l’importance d’avoir une vision à la fois globale et prospective sur la santé de la faune sauvage, sur la biodiversité et sur les interactions entre les animaux sauvages, les animaux domestiques et l’homme. Le Groupe de travail sur la faune sauvage continuera à apporter à l’OIE et à ses Membres un soutien d’ordre scientifique et technique et à renforcer les activités visant à atténuer les risques de circulation des maladies et de futurs épisodes de transmission à l’interface humain-animal-écosystème.
Autres ressources :vendredi 19 juin 2020
La Dre Paula Caceres, Cheffe du Service d’information et d’analyse de la santé animale mondiale,
principales conclusions du rapport annuel de l'OIE sur la situation de la santé animale dans le monde
Paris, le 19 juin 2020 – Malgré les restrictions de déplacements imposées à l’échelle planétaire par les effets dévastateurs du COVID-19, les maladies animales ne cessent de se propager partout dans le monde. Les maladies animales transfrontalières affectent gravement la santé et le bien-être des animaux et grèvent les revenus de milliers de foyers. La propagation de ces maladies menace la sécurité alimentaire mondiale et met en péril les systèmes de production animale.
Le rapport annuel1 sur la situation de la santé animale dans le monde que l’OIE publie aujourd’hui met l’accent sur les maladies animales ayant présenté un profil épizootique en 2019 et en 2020 ainsi que sur celles qui font actuellement l’objet de stratégies mondiales de contrôle ou d’éradication. Malgré la pandémie de COVID-19, les pays sont appelés à ne pas relâcher leurs efforts et à continuer à préserver la santé et le bien-être animal. Le rapport fournit à cet égard des recommandations destinées à aider les Services vétérinaires nationaux à mettre en œuvre des mesures efficaces de surveillance, de notification et de contrôle. Il est crucial que ces activités soient maintenues dans la situation actuelle.
Endiguer l’impact des maladies animales à caractère épidémique
Parmi les nombreux facteurs qui ont favorisé la propagation de maladies animales transfrontalières au cours de ces dernières années et entraîné des situations épidémiques, certains persistent encore aujourd’hui.
Une hausse mondiale de l’incidence de la peste porcine africaine (PPA) a été observée au cours de l’année écoulée. L’une des difficultés majeures entravant le contrôle de cette maladie mortelle des porcs est l’absence d’un vaccin efficace. La PPA a été notifiée par 28 % des Membres (42 sur les 150 pays et territoires déclarants) répartis dans la plupart des régions de l’OIE. En très peu de temps, la maladie a occasionné une crise majeure dans la filière porcine, entraînant une mortalité massive de porcs et de graves conséquences socioéconomiques auxquelles s’ajoute le risque d’une perturbation de la chaîne d’approvisionnement de viande porcine et d’autres produits dérivés du porc.
Face à cette menace mondiale, l’OIE s’est mobilisée aux côtés de ses Membres et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour mettre en place des initiatives régionales en vue d’une réponse coordonnée, sous l’égide du Plan-cadre mondial FAO/OIE pour la lutte progressive contre les maladies animales transfrontalières (GF-TADs). Grâce à ces efforts, le nombre de pays appliquant des mesures de surveillance et de contrôle de la PPA n’a cessé de croître au fil des ans et a atteint 90 % des pays déclarants en 2018-2019 (175/194). Les pays sont appelés à continuer à mettre en œuvre les mesures appropriées et à notifier rapidement tout foyer de PPA en recourant au Système mondial d’information sanitaire de l’OIE (WAHIS).
Compte tenu des difficultés particulières induites par les caractéristiques de cette maladie, la réponse qui lui est apportée doit reposer sur des actions coordonnées et sur une coopération internationale. C’est dans cette perspective que sera lancée prochainement l’initiative du GF-TADs pour le contrôle mondial de la PPA.
Les Services vétérinaires et de santé publique sont également confrontés aux défis posés par l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Par la gravité de ses effets aussi bien sur les moyens de subsistance des éleveurs que sur les échanges internationaux, il s’agit d’une des maladies animales ayant fait l’objet du plus grand nombre de signalements au cours de ces dernières années. L’analyse de la dynamique des foyers d’IAHP présentée dans le rapport de l’OIE fait ressortir une activité virale accrue pendant les premiers mois de l’année 2020. Les souches du virus de l’influenza aviaire ont un impact zoonotique potentiel et peuvent subir des mutations et une évolution rapide. Dans ce contexte, les priorités sont de promouvoir la transparence et d’avoir une connaissance exhaustive de la situation mondiale afin de protéger la santé publique et de garantir la sécurité des échanges internationaux d’animaux et de produits d’origine animale.
Ces exemples démontrent que les épidémies animales ont des effets dévastateurs qui pourraient aggraver la crise actuelle. En temps de COVID-19, les pays sont encouragés à poursuivre et à intensifier leurs efforts de prévention et de contrôle de ces maladies.
1 L’analyse présentée dans le rapport est basée sur les informations notifiées par les pays via le Système mondial d’information sanitaire de l’OIE (WAHIS).
Pour en savoir plus :
mercredi 17 juin 2020
Paris, le 18 juin 2020 – En raison des circonstances exceptionnelles induites par la pandémie du COVID-19, la tenue de la 88e Session générale de l’OIE a été reportée à mai 2021. Cette décision a imposé de limiter le nombre de Résolutions de l’OIE adoptées cette année à celles essentielles pour la continuité des opérations administratives de l’Organisation, en particulier l’approbation de son budget annuel, et à certaines Résolutions techniques portant sur des sujets précis. Dans ce contexte, aucun texte nouveau ou amendé destiné aux Normes de l’OIE n’a été adopté cette année. Néanmoins, les présidents des quatre Commissions spécialisées de l’OIE ont présenté les principaux accomplissements réalisés par celles-ci depuis mai 2019.
Les Commissions spécialisées de l’OIE ont pour tâche de s’assurer que les informations scientifiques les plus récentes sont mises au service de la prévention et du contrôle des maladies animales. Elles sont également chargées d’élaborer et de réviser les Normes internationales de l’OIE et de traiter les questions scientifiques et techniques soulevées par les Membres.
Depuis le début de l’année, l’OIE a convoqué plusieurs Groupes d’experts sur le COVID-19. Leur but est de fournir des avis scientifiques sur les conséquences de cette maladie à l’interface humain-animal ainsi que sur la sécurité des échanges internationaux d’animaux et de produits d’origine animale dans ce contexte. Les travaux de ces groupes se sont concrétisés par la production de plusieurs ressources dont des expertise-scientifique/informations-specifiques-et-recommandations/questions-et-reponses-sur-le-nouveau-coronavirus2019/ _blank>documents d’orientation sur des thématiques précises.
Révision continue des Normes de l’OIE
Les Commissions spécialisées ont poursuivi leurs travaux de rédaction et de révision des Normes internationales de l’OIE. Parmi les textes révisés figurent notamment certaines normes relatives à des maladies particulières comme l’influenza aviaire ; la préparation de normes nouvelles a porté sur des chapitres tel que les programmes officiels de contrôle pour les maladies listées par l’OIE et pour les maladies émergentes. Un grand nombre d’amendements ont également été introduits dans divers chapitres des Codes et des Manuels de l’OIE pour les animaux terrestres et aquatiques.
Il a été décidé que l’ensemble des chapitres qui avaient été préparés en vue de leur adoption cette année feront l’objet d’un cycle supplémentaire de commentaires avant d’être présentés lors de la Session générale de 2021 pour adoption.
Mise en œuvre des stratégies mondiales sur les maladies animales
Les présidents ont également fait le point sur la mise en œuvre par les Membres de l’OIE des stratégies et initiatives mondiales relatives à différentes maladies. Ils ont notamment souligné les nombreuses activités conduites en matière de planification et de renforcement des capacités dans le cadre de la Stratégie mondiale de contrôle et d’éradication de la peste des petits ruminants (PPR).
La peste porcine africaine continue à représenter une menace pour les populations de porcs et le secteur de la production porcine dans plusieurs régions du monde. Conformément à la Résolution adoptée l’année dernière, une initiative relevant du Plan-cadre mondial FAO/OIE pour le contrôle progressif des maladies animales transfrontalières (GF-TADs) a été élaborée à l’échelle mondiale. Cette initiative pour but d’améliorer le soutien apporté au Membres dans la lutte contre cette maladie. Son lancement effectif interviendra dans les semaines à venir.
A été également annoncé le lancement imminent de la première Stratégie de l’OIE pour la santé des animaux aquatiques. Cette stratégie permettra à la Communauté liée à l’OIE d’identifier et de coordonner les actions requises pour faire face aux besoins hautement prioritaires de la gestion de la santé et du bien-être des animaux aquatiques et de recentrer les ressources sur les activités qui procurent un impact durable.
Un réseau mondial d’expertise scientifique renforcé
Grâce à son réseau mondial de Centres de référence composé desexpertise-scientifique/laboratoires-de-reference/liste-de-laboratoires/ _blank> Laboratoires de référence et des expertise-scientifique/centres-collaborateurs/liste-des-centres/ _blank>Centres collaborateurs de l’OIE, l’Organisation a accès aux connaissances et à l’expertise scientifique de pointe. Le partage d’informations entre ces différents instituts s’est révélé crucial pour nombre d’accomplissements dans le domaine de la santé animale et de la lutte contre les maladies dans le monde entier. En 2020, au total 15 nouvelles institutions ont été désignées en tant que Centres de référence par l’Assemblée mondiale des Délégués. Ces désignations portent à 326 le nombre total de Centres d’excellence scientifique de l’OIE, répartis dans 46 pays.
Regardez les présentations des Présidents des quatre Commissions spécialisées (en anglais)
Commission des normes sanitaires pour les animaux terrestres
Le Docteur Etienne Bonbon a fait le point sur les textes nouveaux destinés au Code terrestre ainsi que sur les chapitres révisés.Le Docteur Ingo Ernst a notamment présenté le contexte de l’élaboration de la première Stratégie mondiale de l’OIE pour la santé des animaux aquatiques ainsi que ses principes fondamentaux.
Commission scientifique pour les maladies animales
Le Docteur Cristóbal Zepeda a félicité les pays dont le nouveau statut sanitaire a fait l’objet d’une reconnaissance officielle.pour-les-medias/communiques-de-presse/detail/article/new-official-disease-status-and-control-programmes-recognised-by-the-oie/ _blank>Plus d’informationsCommission des normes biologiques
Le Professeur Emmanuel Couacy-Hymann a présenté la liste des nouveaux kits de diagnostic validés et intégrés dans le Registre de l’OIE des tests de diagnostic.
Les rapports des quatre Commissions spécialisées peuvent être consultés Home/fr/keydates/WD_28.05_FR.pdf _blank>ici.
Le mandat de trois ans des membres actuels des Commissions spécialisées prenant fin en mai 2021, l’élection des futurs membres se déroulera au cours de la prochaine Session générale en 2021. normes/presentation/appel-aux-experts-candidats-pour-rejoindre-les-commissions-specialisees-de-loie/>L’appel à candidature d’experts pour le renouvellement des Commissions spécialisées démarrera le mercredi 1er juillet 2020 et s’achèvera le vendredi 4 septembre 2020.
Plus d’informations :
- pour-les-medias/communiques-de-presse/detail/article/new-official-disease-status-and-control-programmes-recognised-by-the-oie/ _blank>Nouveaux statuts sanitaires et programmes officiels de contrôle reconnus par l’OIE
Membres actuels des Commissions spécialisées :mardi 16 juin 2020
© OIE/M.H.F.Huarte
Paris, le 16 juin 2020 - En raison des circonstances exceptionnelles résultant de la pandémie de COVID-19, la Session générale de l'OIE a été annulée cette année. Toutefois, la mise en place d'une procédure adaptée a permis de proposer des Résolutions spécifiques en vue de leur adoption par l'Assemblée mondiale des Délégués de l'OIE.
Les Résolutions concernant la reconnaissance des statuts sanitaires officiels et la validation de programmes officiels de contrôle pour des maladies éligibles ont été maintenues, étant donné le rôle extrêmement important que jouent ces statuts et programmes dans l’économie d’import et d’export des Membres de l’OIE. En témoignant du niveau de transparence et de la qualité des Services vétérinaires nationaux, les statuts sanitaires officiels de l'OIE contribuent à accroître la valeur du secteur de l'élevage des pays. Ils facilitent les échanges commerciaux régionaux et internationaux d'animaux vivants et de leurs produits, notamment dans le contexte de négociations fondées sur l'Accord sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires (Accord SPS) de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Les Membres peuvent poser leur candidature pour l'obtention d'un statut sanitaire officiel pour sante-animale-dans-le-monde/statuts-officiels-des-maladies/ _blank>six maladies prioritaires. Cette année, ils ont aussi pu soumettre à validation leurs programmes officiels de contrôle poursante-animale-dans-le-monde/statuts-officiels-des-maladies/procedures-et-mesures-officielles/?fbclid=IwAR2nX2aseiP90kuQ0UNY-BE0vMU_5VdXPel7JRyncfAXyCs39sAdiLPph9k _blank> trois de ces maladies.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Home/eng/Media_Center/img/PressReleases/Non%20SG%20News%20Status/FR%20stauts%20table.png _blank _blank>
De plus, le programme officiel de contrôle de la fièvre aphteuse du Kirghizistan a été validé.Vers la validation des programmes officiels de contrôle de la rage transmise par les chiens
Pour les Membres de l’OIE, disposer d'un programme validé de contrôle de la rage transmise par les chiens sera un pas vers l’auto-déclaration de statut indemne pour cette maladie. Ceci est une étape déterminante pour éliminer les morts humaines liées à la rage transmise par les chiens.L'adoption de la première liste de programmes validés devrait avoir lieu lors de la Session générale de l'OIE en mai 2021. Les dates limites de dépôt des candidatures pour les Membres seront communiquées dans les prochains jours. En remplissant un Home/fr/Animal_Health_in_the_World/docs/word/Questionnaires/F_Questionnaire_dog-mediated_rabies.docx _blank>questionnaire en ligne, les Membres ont accès à des instructions à suivre pour préparer leurs dossiers.
Les Membres de l'OIE sont vivement encouragés à poser leur candidature pour obtenir cette validation.Tous les statuts sanitaires reconnus et les programmes de contrôle validés seront bientôt disponibles en ligne.
vendredi 12 juin 2020
© OIE/A.Ginzburg
Paris, 12 juin 2020 - Le Groupe de travail AMR a pour tâches essentielles de contribuer à la mise en œuvre de la Home/fr/Media_Center/docs/pdf/Portal%20AMR/FR_OIE-AMRstrategy.pdf _blank>Stratégie de l’OIE sur l’antibiorésistance et l’utilisation prudente des agents antimicrobiens, de fournir des directives, de définir les priorités et de formuler des recommandations concernant l’élaboration ou le maintien des normes internationales de l’OIE relatives à l’AMR. Le Groupe de travail AMR a aussi pour rôle de contribuer au développement de la base de données de l’OIE sur l’utilisation des agents antimicrobiens et d’aider les Membres de l’OIE à concevoir des activités de communication ainsi que des plans d’action nationaux pour lutter contre l’AMR. Le Groupe de travail AMR va également soutenir la mise en œuvre des recommandations de la 2nde Conférence mondiale de l’OIE sur l’antibiorésistance et l’usage prudent des agents antimicrobiens sur les animaux.
Le Groupe de travail AMR tient régulièrement des réunions en présentiel, virtuelles ou en ligne ; composé actuellement de sept membres, tous experts extérieurs, il opère sous la présidence de la Docteure Tomoko Ishibashi, directrice du Bureau des normes internationales, Division des politiques de sécurité sanitaire des aliments, Département de la sécurité sanitaire des aliments et de la protection des consommateurs au sein du ministère de l’Agriculture, des forêts et de la pêche du gouvernement japonais. Des représentants de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) participent aux réunions du Groupe en qualité d’observateurs, tandis que le siège de l’OIE fournit l’assistance nécessaire.
Le Groupe de travail AMR s’est engagé dans la rédaction de référentiels par espèces, dont le premier sera consacré aux volailles. Ces documents sont destinés à compléter la Home/fr/Our_scientific_expertise/docs/pdf/AMR/F_OIE_Liste_antimicrobiens_Juillet2019.pdf _blank>Liste de l’OIE des agents antimicrobiens importants en médecine vétérinaire. Les référentiels par espèces ont pour but de servir de documents de référence qui pourront être utilisés pour apporter des informations sur l’élaboration de lignes directrices nationales en matière de traitements et fournir des conseils sur la prévention et la gestion des bonnes pratiques, ainsi que sur la gestion du risque et l’établissement des priorités en matière de risque. Des experts extérieurs seront invités à participer à ce processus, y compris des acteurs du secteur privé.
Le Groupe de travail AMR est régulièrement informé de l’état d'avancement du projet informatique relatif à la Home/eng/Our_scientific_expertise/docs/pdf/AMR/A_Fourth_Annual_Report_AMR.pdf _blank>Base de données mondiale de l’OIE sur les agents antimicrobiens destinés à être utilisés chez les animaux (en anglais). Ce projet permettra d’assurer la transition d’un système de collecte basé sur une feuille de calcul Excel à une base de données logicielle. Le Groupe a convenu de l'importance de sa contribution aux travaux en cours de l'OIE en vue du développement de la base de données de l'OIE. Un Groupe de référence technique composé de membres du Groupe de travail et d’autres experts, suivant les besoins, a été constitué afin de prêter assistance à l’OIE concernant l’évolution de la base de données lors de la transition de la collecte basée sur une feuille de calcul à un système de base de données logicielle. La base de données de l’OIE continue de recueillir les données soumises sur une base volontaire, avec la participation de plus de 150 pays au cinquième cycle de collecte de données. Celle-ci apporte de nouvelles données quantitatives confirmant un progrès continu et une amélioration de la qualité des données, ce qui fournira de précieux éclairages au Groupe de travail AMR et au Groupe de référence technique.
Les Initiatives mondiales et les questions relatives à l’AMR continueront d’être examinées avec intérêt par le Groupe de travail AMR. Le Groupe est régulièrement informé des activités menées par l’Alliance tripartite dans le domaine de l’AMR, des programmes mondiaux relevant du Fonds fiduciaire multipartenaires contre l’AMR ainsi que du cadre de suivi et d’évaluation du Plan d’action mondial pour combattre l’AMR, ce qui permettra au Groupe de définir avec discernement les activités prioritaires pour l’OIE dans ce domaine.
Regardez la présentation du Dre Tomoko Ishibashi, Presidente du Groupe de travail de l'OIE sur la résistance aux agents antimicrobiens (en anglais)
Ressources :lundi 18 mai 2020
© OIE/A.Lkhagvasuren
Paris, 24 avril 2020 - Ces trois derniers mois, la pandémie du COVID-19 a mis sous une pression considérable les services de santé publique. Jusqu'à présent, environ 200 pays ont signalé des cas humains de COVID-19 et le virus a causé des centaines de milliers de décès. Même s'il est suggéré que le virus à l'origine du COVID-19 (SARS-CoV-2) provient d'une source animale, et que quelques cas de transmission homme-animal ont été observés, la propagation actuelle se fait par des contacts entre personnes. À ce jour, il n’existe aucune preuve que les animaux jouent un rôle significatif dans la transmission de la maladie.
Cette pandémie a de multiples répercussions sur les populations et nous rappelle qu'une collaboration multisectorielle, alignée sur l'approche « Une seule santé », ainsi que le partage des expertises sont plus importants que jamais. Depuis janvier, de nombreuses connaissances sur la maladie ont pu rapidement être rassemblées. Toutefois, de nombreuses interrogations demeurent et un travail important reste à accomplir pour en savoir davantage sur l'origine de ce virus et de quelle manière il a émergé dans les populations humaines.
Les scientifiques travaillent sans relâche pour mieux comprendre ce virus et son évolution, mettre au point des interventions et renforcer la capacité de tous à répondre à cette crise de santé humaine.
Cette pandémie réaffirme la nécessité d'une collaboration « Une seule santé » durable et de long terme qui puisse prendre des formes diverses.
Au-delà de l'effort de recherche collaborative, le secteur de la santé animale et notamment les Services vétérinaires, participent de diverses façons au développement d'une réponse commune à la pandémie. Dans de nombreux pays, les vétérinaires ont montré leur engagement à soutenir le travail des autorités en charge de la santé humaine. Les laboratoires vétérinaires ont utilisé leur expérience et leur expertise ainsi que leur haute capacité pour tester des échantillons humains au regard des maladies infectieuses. Ils se sont engagés dans des activités de dépistage en analysant des échantillons humains. Ce faisant, ils ont apporté leur soutien aux capacités diagnostiques des services de santé humaine. Certaines cliniques vétérinaires font don de matériels indispensables comme des équipements de protection individuelle et des respirateurs. Les professionnels vétérinaires se portent également volontaires auprès des hôpitaux et des laboratoires lorsque la main-d'œuvre humaine est insuffisante. Dans certains pays, les épidémiologistes vétérinaires apportent leur aide à leurs homologues dans le cadre de la réponse de santé publique afin de surveiller la maladie chez les humains et de contribuer à la mise au point d'interventions de santé publique efficaces.
En plus de l'effort de gestion de crise, il ne faut pas oublier que les activités des Services vétérinaires contribuent quotidiennement à répondre à des besoins essentiels, qui sont fortement affectés dans les circonstances actuelles : la sécurité alimentaire et la sécurité sanitaire des aliments, ainsi que la subsistance de nombreuses familles sont intrinsèquement liées à l’état sanitaire des systèmes de production animale. Il est crucial que les Services vétérinaires puissent continuer à mettre en œuvre les multiples activités qui participent à assurer un continuum en matière d'approvisionnement d’aliments sains, ainsi qu'à maintenir la subsistance des populations. Les retombées du COVID-19 sur les économies, la santé animale et la sécurité alimentaire sont très importantes.
A travers sa mission d’élaboration de normes de bien-être et de santé animale, d’information et de renforcement des capacités, l'OIE est pleinement mobilisée pour accompagner les Services vétérinaires du monde entier dans la gestion de cette situation. L'Organisation a mis en place un mécanisme de réponse pour les aider dans plusieurs domaines de leur activité. L'OIE collabore étroitement avec l'OMS et la FAO, ses partenaires tripartites. Plusieurs groupes d'experts de l'OIE produisent des avis scientifiques indiquant des priorités de recherche, partagent des résultats sur les travaux de recherche en cours dans le secteur animal et formulent des positions scientifiques sur les implications du COVID-19 pour la santé animale et la santé publique vétérinaire. L'OIE a aussi élaboré des lignes directrices de haut niveau à destination des laboratoires vétérinaires travaillant avec les services de santé publique pour contribuer à l'analyse des prélèvements biologiques humains. Des lignes directrices explicitant les circonstances dans lesquelles l'analyse exceptionnelle de prélèvements biologiques sur les animaux pourrait être justifiée, sont en cours d'élaboration. Anticipant l'avenir, l'OIE œuvre avec son Groupe de travail sur la Faune sauvage, ses Pays membres et ses partenaires internationaux afin d'élaborer un programme de travail ambitieux qui vise à réduire et à contrôler le risque d'épisodes de transmission entre la faune sauvage, les animaux d'élevage et les humains.
La nature inédite de cette pandémie et les mystères qui entourent ce virus exigent des approches nouvelles et innovantes pour le combattre ; celles-ci ne pourront qu’être le fruit d’une collaboration intersectorielle et d’une action collective.
Ressources utiles :
Paris, le 18 mars 2020 - Pour relever efficacement les défis posés par la pandémie de Covid-19, de nombreux gouvernements dans le monde ont pris des mesures restrictives pour fermer des entreprises non essentielles. Ces décisions soulèvent des questions quant aux adaptations potentielles qui doivent être mises en œuvre par la profession vétérinaire.
Dans ce contexte, l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Association Mondiale Vétérinaire (AMV) défendent certaines activités spécifiques des Services vétérinaires afin qu’elles soient considérées comme essentielles.
Maintenir les activités qui sont essentielles à la santé publique
Les vétérinaires font partie intégrante de la communauté mondiale de la santé. Outre les activités liées à la santé et au bien-être des animaux, ils jouent un rôle clé dans la prévention et la gestion des maladies, y compris celles qui sont transmissibles aux humains, et pour assurer la sécurité sanitaire des aliments pour les populations.
Dans la situation actuelle, il est crucial que, parmi leurs nombreuses activités, ils puissent soutenir celles qui sont nécessaires pour garantir que :
Soutenir les activités vétérinaires dans le contexte actuel
Lorsqu’ils effectuent leur travail, les vétérinaires ont la responsabilité de protéger leur santé, celle de leurs collaborateurs et celle de leurs clients. Par conséquent, ils doivent s’assurer que des niveaux appropriés de biosécurité sont mis en œuvre, que leur personnel est protégé avec l’équipement nécessaire et que les propriétaires d’animaux sont informés des mesures de précaution en place. Il incombe à chaque personne de veiller à ce que les comportements appropriés soient respectés dans le cadre de ces activités, afin d’éviter la propagation du Covid-19.

Pour plus d'informations :
Le Bureau des fonds multipartenaires contre l’AMR appuie l’Alliance tripartite de longue date entre la FAO, l'OIE et l'OMS dans son combat contre la menace mondiale croissante représentée par l’AMR, en utilisant une approche Une seule santé. Ce fonds a reçu le généreux soutien des Pays-Bas et de la Suède et nous avons le plaisir d'annoncer la récente contribution du Royaume-Uni. Grâce à ces pays, le Fonds a été en mesure de lancer le premier appel à soumission de notes conceptuelles proposant des actions prioritaires relatives au combat contre l’AMR. Lors de cette première réunion du comité de pilotage, ont été principalement considérées les notes conceptuelles sur les projets de l’Alliance tripartite dans des pays pilotes.
Au total, 13 notes conceptuelles ont été examinées à l’occasion de cette première session. Cette action conjointe est la preuve d'une coopération efficace et continue entre les acteurs nationaux et l’Alliance tripartite. Les activités proposées sont étroitement liées à la mise en œuvre des Plans d'action nationaux contre l’AMR et comprennent une gamme ambitieuse d'actions pour permettre la réalisation d'objectifs intersectoriels dans le cadre d'une approche Une seule santé. Cette réunion a donné lieu à la sélection d'interventions prioritaires, principalement au niveau national qui bénéficieront de la mobilisation des ressources du Fonds fiduciaire via les organisations tripartites.
Note
L'appel du Bureau des fonds multipartenaires contre la résistance aux antimicrobiens (AMR) est destiné à être utilisé pour la mise en œuvre des priorités de l’Alliance tripartite contre l’AMR, en particulier en fournissant un soutien technique aux pays, lorsqu'il s'agit d'élaborer et de mettre en œuvre leurs plans d'action nationaux contre l’AMR et d'intensifier leur action au niveau national.
La marche à suivre pour atteindre cet objectif implique de mener des activités qui vont de la sensibilisation du public à l'élaboration de plans d'action nationaux visant à surveiller l’AMR et d'assurer une utilisation et une vente plus responsables des antimicrobiens.
L'inaction, en raison de politiques inadéquates ou de problèmes de mise en œuvre, menace de rendre des infections banales plus difficiles à traiter et de rendre plus dangereux les traitements et procédures médicales. L'inaction pourrait également avoir pour effet d'aggraver l'insécurité alimentaire et la pauvreté rurale, lorsque les maladies animales ne peuvent plus être traitées efficacement à l'aide de médicaments vétérinaires.
Le Fonds fiduciaire contre l’AMR offre un mécanisme conjoint pour une attribution claire et transparente de toutes les sources de financement, tandis que ses activités porteront sur l'application de meilleures pratiques, sur le développement des activités qui ont bien fonctionné et sur des approches innovantes qui travaillent à s'assurer que les traitements actuels soient disponibles pour les prochaines générations.
Ressources
Contacts médias
Service de la Communication
Email : media@oie.int
Un total de 153 pays a participé à ce quatrième cycle de collecte de données, apportant la preuve d'un suivi national assidu dans toutes les régions. Une augmentation du niveau d'implication des pays en mesure de fournir des données quantitatives a été observée. Les données contenues dans ce Quatrième Rapport annuel démontrent l'engagement des pays à fournir des ensembles de données toujours plus précis, qui puissent être utilisés comme informations de base à partir desquelles il est possible d'optimiser l'utilisation responsable des agents antimicrobiens, tels que l'étalonnage des indicateurs des plans d'action nationaux.
« Le développement d'une Base de données solide visant à améliorer la compréhension de l'utilisation des antimicrobiens chez les animaux à l'échelle mondiale est un des objectifs de l'actuelle Stratégie de l'OIE pour combattre la résistance aux antimicrobiens », a insisté la Dre Monique Eloit, Directrice générale de l'OIE. « De plus, une collaboration efficace avec les Pays membres ainsi que l'amélioration des capacités nationales nécessaires pour enregistrer et suivre l'utilisation des antimicrobiens, ont eu un impact positif sur l'alimentation de la base de données. C'est par le suivi que les pays sont en mesure d'établir des informations de base sur l'utilisation des antimicrobiens, de mesurer les progrès et d'évaluer l'impact des cadres réglementaires pour montrer comment les antimicrobiens sont utilisés avec prudence. L'engagement à effectuer ce suivi pris par l'OIE et nos Pays membres via leurs Plans d'action nationaux sur l'antibiorésistance est inestimable pour la collecte des données issues du secteur de la santé animale. »
Au niveau national, le Rapport annuel observe la mise en œuvre de Plans d'action nationaux sur la Résistance aux antimicrobiens qui font de la capacité nationale en matière d'enregistrement et de suivi des quantités d'agents antimicrobiens une priorité. Effectuer ce suivi permet aux pays de conserver des informations de base sur l'usage d'antimicrobiens, mesurer leurs progrès et évaluer l'impact des cadres règlementaires afin de montrer que les antimicrobiens sont utilisés prudemment.
« Depuis 2015, nous répondons aux questionnaires, en partenariat avec des entités privées qui représentent l'industrie de la santé animale au Brésil. Il y a eu des progrès majeurs en termes de qualité des données soumises au fil des ans », a partagé le Dr Geraldo Marcos de Moraes, directeur du Département de santé animale et délégué de l'OIE. « Compte tenu de son importance, la structuration du suivi des données d'utilisation a été incluse dans notre plan d'action national, de sorte que les informations obtenues sont utilisées par le gouvernement brésilien, pour contribuer à l'évaluation et à la gestion des risques liés à la résistance aux antimicrobiens. »
De plus, la surveillance et le suivi des données sur l'usage des antimicrobiens au niveau national ont prouvé leur importance et leur utilité à l'échelle mondiale via des rapports de suivi tels que le Home/eng/Media_Center/docs/pdf/PortailAMR/EN_MandE_GAP_AMR.pdf _blank>Cadre tripartite dynamique de suivi et d'évaluation (en anglais) du Plan d'action mondial pour combattre la résistance aux antimicrobiens et le /undocs.org/fr/A/73/869 _blank>Rapport du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies sur la résistance aux agents antimicrobiens.
Tandis que le Quatrième Rapport annuel délivre une analyse et permet une meilleure compréhension du contexte régional et mondial de l'usage des agents antimicrobiens dans le secteur animal, il est à noter que le renforcement des capacités conduit par l'OIE est une autre remarquable réussite. À ce jour, 265 représentants des organisations et bureaux au niveau national, régional et mondial ont reçu une formation sur la Base de données lors d'ateliers spécifiques dont la visée était de soutenir les pays dans l'optimisation de leurs systèmes de collecte des données.
La Dre Rozanah Asmah Abd Samad, Directeur adjoint de la Division de la biosécurité et de la gestion des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) du département des services vétérinaires de Malaisie, a déclaré que « la Malaisie a beaucoup gagné dans les activités menées en collaboration avec l'OIE, en acquérant des connaissances, de l'expérience et des réseaux. De nombreuses initiatives nationales ont été présentées aux parties prenantes et aux industries pour améliorer l'utilisation responsable et prudente des produits vétérinaires, comme le plan d'action « Une seule santé » sur la RAM. »
C'est grâce à l'engagement de nos Pays membres que l'OIE a pu créer une base de données solide sur les agents antimicrobiens destinés à être utilisés chez les animaux. Ce Quatrième Rapport annuel est le fruit du travail acharné des tous les acteurs impliqués. Il témoigne d'une sensibilisation en hausse et garantit de meilleures pratiques pour optimiser l'utilisation responsable et prudente des antimicrobiens, et contenir l'antibiorésistance.
Ressources
- Home/eng/Our_scientific_expertise/docs/pdf/A_Fourth_Annual_Report_AMU.pdf _blank _blank>Quatrième rapport annuel sur les agents antimicrobiens destinés à être utilisés chez les animaux (en anglais)
- Home/fr/Media_Center/docs/pdf/Portal%20AMR/FR_4th_ANNUAL_REPORT_FACTSHEET_Final.pdf _blank _blank>Fiche sur le 4e Rapport annuel de l'OIE - Agents antimicrobiens destinés à être utilisés chez les animauxHome/fr/Media_Center/docs/pdf/Portal _blank _blank>
- Home/fr/Media_Center/docs/pdf/Portal%20AMR/FR_OIE-AMRstrategy.pdf _blank>Stratégie de l'OIE sur la Résistance aux agents antimicrobiens et leur utilisation prudent
- expertise-scientifique/produits-veterinaires/antimicrobiens/ _blank _blank>Activités de l'OIE concernant l'AMR
Contacts PresseParis, le 12 février 2020 – Plus de 12 300 participants de 121 pays ont participé au 2nd Défi Peste bovine de l'OIE entre le 15 janvier et le 12 février. Cette édition trépidante a rassemblé 10 fois plus de participants que la première. Ces quatre dernières semaines, les participants ont joué à ce « serious game » et gagné des points pour leurs pays respectifs. Ils ont également appris à diagnostiquer la peste bovine et la distinguer parmi plusieurs autres maladies présentant les mêmes signes cliniques. De même, ils ont appris comment manipuler avec précaution des matériaux pouvant contenir le virus de la peste bovine au sein des laboratoires.
D'après les scores affichés sur le tableau des classements à la fin du Défi, l'Ouzbékistan remporte la victoire et établi, avec un total de 4,129,060 points, un nouveau record. De tous les joueurs représentant l'Ouzbékistan, Narziev Nurmukhamma a obtenu le meilleur score avec un total de 798,440 points. Narziev est un étudiant à l’Institut de médecine vétérinaire de Samarcande et sera invité à assister à la 88e Session générale de l'OIE en mai 2020. L'Ouzbékistan y sera officiellement félicité pour sa forte participation au jeu et les efforts collectifs déployés par ses joueurs pour garder vivace le souvenir de la peste bovine.
De nombreux pays ont acquis un grand nombre de points à l'issue de ce défi. L'Inde, qui s'est beaucoup investie dans le Défi Peste bovine depuis sa première édition, a remporté 2,442,910 points, tandis que l’Egypte figure sur le podium pour la première fois, avec 392 870 points.
Tous les pays participants peuvent prendre connaissance des 100 meilleurs scores sur le site interne: /rinderpestvigilance.com/fr/grand-jeu-le-defi-peste-bovine-de-loie/ _blank>rinderpestvigilance.com/fr/grand-jeu-le-defi-peste-bovine-de-loie
Pour rappel, la peste bovine est la première maladie animale que l'OIE et la FAO ont déclaré officiellement éradiquée. Mais sa résurgence reste possible. C'est pourquoi il est crucial que les acteurs clés, en particulier dans l'enseignement vétérinaire et au sein des laboratoires, travaillent ensemble pour s'assurer que notre monde reste indemne de cette maladie. À ce sujet, ils sont vivement encouragés à jouer de nouveau et à enrichir leurs connaissances sur la maladie et la gestion adaptée des matériaux à risque.
Dans ce jeu, la peste bovine resurgit du passé et les joueurs doivent trouver l'origine du foyer. Cette deuxième édition est un exemple probant de la manière dont des acteurs individuels peuvent travailler ensemble pour atteindre un but commun voire le dépasser.
Pour jouer :
/www.rinderpestvigilance-game.com/ _blank>
/play.google.com/store/apps/details?id=com.oie.rinderpest2 _blank>
Vidéo du vainqueur:
Informations supplémentaires :
Paris, le 24 janvier 2020 – C'est demain que commence l'Année du Rat. Le plus grand mouvement de population humaine de l'année se prépare : de nombreuses personnes rejoignent leur foyer pour fêter le Nouvel An lunaire. Ces mouvements sont notamment à destination et en provenance d'Asie. Dans ce contexte, le risque que les voyageurs propagent des maladies infectieuses comme la peste porcine africaine (PPA), ou même le nouveau virus nuestra-experiencia-cientifica/informaciones-especificas-y-recomendaciones/preguntas-y-respuestas-del-nuevo-coronavirus-2019/ _blank>2019novel-Coronavirus, est accru, ce qui représente une menace majeure pour les populations humaines et animales au niveau mondial.
La PPA affecte les porcs domestiques et sauvages, et a des retombées néfastes à différents niveaux de la société, dans plus de 50 pays en Afrique subsaharienne, en Asie et en Europe depuis 2018. La PPA n'est pas dangereuse pour la santé humaine, cependant, elle est une menace majeure pour la santé et le bien-être des porcs et, par conséquent, pour les systèmes de production du secteur porcin. Dans la mesure où les porcs sont devenus l'une des principales sources de protéines animales pour une population humaine en pleine croissance, la PPA a non seulement des retombées sur la subsistance des petits et gros producteurs de l'industrie porcine, mais menace également la sécurité alimentaire mondiale. À ce jour, plus de 6 millions de pertes animales ont été rapportées dans la région Asie et Pacifique, première région au monde en termes de production relevant de l’industrie porcine.
Pour l'heure, il n'existe aucun vaccin ni traitement efficace contre cette maladie si bien que la prévention reste essentielle pour stopper la propagation de la maladie. Il est crucial que les acteurs majeurs de la transmission de la maladie reconnaissent leur rôle dans sa prévention car la négligence humaine est un des facteurs majeurs de sa propagation. Puisque la maladie peut se propager d'un pays à l'autre via des humains voyageant avec des porcs vivants infectés, des produits à base de porc ou des vêtements contaminés, une communication des risques efficace est indispensable à la riposte mondiale nécessaire pour contrer la maladie. Indépendamment de leur statut, les pays doivent être préparés, et informer les acteurs concernés sur les mesures nécessaires de prévention, en particulier lorsque des mouvements accrus de population sont à l'œuvre.
Dans le cadre de la campagne « /trello.com/b/GloiZoik/african-swine-fever-oie _blank>La PPA tue les porcs », l'OIE lance aujourd'hui plusieurs outils pour sensibiliser les voyageurs et renforcer son message : une /www.youtube.com/watch?v=JmIvXW50Bt0&list=PLkBRx6XRUMCIqEjHNRRowEXrogm8KNItw&index=3&t=0s _blank>vidéo à destination des voyageurs, un /trello-attachments.s3.amazonaws.com/5c501da3a4ba4c2c50ce308d/5e144d9598624c62fb346d3b/21e4a8556203d8e3b37bb499f870c936/FR_Announcement_script.pdf>script d'annonce et des /trello-attachments.s3.amazonaws.com/5c501da3a4ba4c2c50ce308d/5e144ccdc4e50a855e28d08f/1ca0aede51ad743d1cb388218607cf67/FR_Key_messages.pdf _blank>messages clés. D’autres outils de communication pour sensibiliser les voyageurs à la question de la propagation de la PPA et ce qui peut être fait pour l'éviter sont également mis en œuvre. Ces outils comprennent une affiche, une brochure, une courte animation et une vidéo globale.
Prenant en compte la complexité de cette maladie, ainsi que la nécessité d'une collaboration transdisciplinaire, l'OIE s'est joint à l'Association internationale du transport aérien (AITA) en matière de communication des risques à l'attention des passagers. Un /trello-attachments.s3.amazonaws.com/5c501da3a4ba4c2c50ce308d/5e144b30b6c57450e5f70496/57e7789961e004e3541468b6d2fcacc6/FR_Campaign_guide.pdf _blank>guide de campagne a été élaboré pour aider les personnels des compagnies aériennes et des aéroports à mettre en œuvre la campagne de sensibilisation de l'OIE.
Lors des célébrations du Nouvel An lunaire, l'OIE en appelle à la vigilance des autorités des transports, et, plus important, demande aux voyageurs d'éviter de transporter des porcs ou des produits à base de porc, et s’ils sont amenés à le faire, de les déclarer comme il se doit. Tout en profitant de leurs déplacements, ils peuvent aussi protéger de la PPA tant les porcs sains, que les populations locales dont les moyens de subsistance reposent sur le secteur porcin.
En savoir plus :
Assis : Dre Monique Eloit, Directrice générale de l'OIE et SE Dr Saïd Al-Bahari Salem Al-Ameri,
Directeur général de l'Autorité pour la sécurité de l'agriculture et des aliments d'Abou Dhabi (ADAFSA).
Debout : Dr Mark Schipp, Président de l'OIE et SE Dr Sani ben Ahmed Al-Zeyoudi,
Ministre du Changement climatique et de l'Environnement des Émirats arabes unis.
Abou Dhabi (Émirats arabes unis), le 14 novembre 2019 – Plus de 80 acteurs de la santé animale de la région Moyen-Orient, dont des Délégués des Pays membres de l'OIE et des représentants d'organisations partenaires et régionales, ont assisté cette semaine à la signature de la Lettre d'intention marquant la création de la nouvelle Représentation sous-régionale de l'OIE à Abou Dhabi. Cette lettre qui symbolise la première étape de la mise en œuvre du programme d'activités du bureau, a été signée par la Dre Monique Eloit, Directrice générale de l'OIE et SE Dr Saïd Al-Bahari Salem Al-Ameri, Directeur général de l'Autorité pour la sécurité de l'agriculture et des aliments d'Abou Dhabi (ADAFSA).
Au carrefour de l'Asie, de l'Europe et de l'Afrique, la situation géographique du Moyen-Orient donne à la région un rôle déterminant dans le contrôle mondial des maladies animales transfrontalières, dont les zoonoses. « Il ne fait aucun doute que la santé animale est une question importante au Moyen-Orient », a déclaré la Dre Monique Eloit. « La nouvelle Représentation sous-régionale de l'OIE à Abou Dhabi pour les pays du Conseil de coopération du Golfe et le Yémen, facilitera la mise en œuvre des Normes internationales de l'OIE qui visent à garantir la sécurité sanitaire du commerce d'animaux et de leurs produits en abordant les questions importantes pour les pays de cette sous-région. »
Les pays du Golfe sont principalement des pays importateurs, puisqu'ils font venir de nombreux animaux vivants de la Corne de l'Afrique. Une coopération entre les pays importateurs et exportateurs quant au respect des Normes internationales de l'OIE, ainsi que des Services vétérinaires solides, sont des facteurs cruciaux pour le maintien d'échanges commerciaux sûrs et équitables.
Dans le cadre de son programme d'activités, le nouveau bureau de l'OIE jouera un rôle important dans la future mise en œuvre du projet BESST « Meilleure mise en application des normes pour un commerce plus sécurisé ». Cette initiative vise à renforcer les services de santé promouvant et en investissant dans des Partenariats public-privé (PPP) qui améliorent la mise en conformité avec les Normes internationales de l’OIE et facilitent la sécurité du commerce des animaux et de leurs produits. À cet effet, une étude de faisabilité conduite par l’Institut International de Recherche sur l’Élevage (ILRI) et présentée durant la conférence, a mis en lumière les principaux points d’amélioration ainsi que les activités prioritaires identifiés pour préserver la situation sanitaire et favoriser un commerce sécurisé.
Le secteur de l'élevage du Moyen-Orient participe à la sécurité alimentaire, à la justice sociale et à la croissance économique des pays de la région. La nouvelle Représentation sous-régionale de l'OIE protègera ces atouts en renforçant la capacité des Services vétérinaires à contrôler et maîtriser les maladies animales.
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vendredi 24 avril 2020
© OIE/A.Lkhagvasuren
Paris, 24 avril 2020 - Ces trois derniers mois, la pandémie du COVID-19 a mis sous une pression considérable les services de santé publique. Jusqu'à présent, environ 200 pays ont signalé des cas humains de COVID-19 et le virus a causé des centaines de milliers de décès. Même s'il est suggéré que le virus à l'origine du COVID-19 (SARS-CoV-2) provient d'une source animale, et que quelques cas de transmission homme-animal ont été observés, la propagation actuelle se fait par des contacts entre personnes. À ce jour, il n’existe aucune preuve que les animaux jouent un rôle significatif dans la transmission de la maladie.
Cette pandémie a de multiples répercussions sur les populations et nous rappelle qu'une collaboration multisectorielle, alignée sur l'approche « Une seule santé », ainsi que le partage des expertises sont plus importants que jamais. Depuis janvier, de nombreuses connaissances sur la maladie ont pu rapidement être rassemblées. Toutefois, de nombreuses interrogations demeurent et un travail important reste à accomplir pour en savoir davantage sur l'origine de ce virus et de quelle manière il a émergé dans les populations humaines.
Les scientifiques travaillent sans relâche pour mieux comprendre ce virus et son évolution, mettre au point des interventions et renforcer la capacité de tous à répondre à cette crise de santé humaine.
Cette pandémie réaffirme la nécessité d'une collaboration « Une seule santé » durable et de long terme qui puisse prendre des formes diverses.
Au-delà de l'effort de recherche collaborative, le secteur de la santé animale et notamment les Services vétérinaires, participent de diverses façons au développement d'une réponse commune à la pandémie. Dans de nombreux pays, les vétérinaires ont montré leur engagement à soutenir le travail des autorités en charge de la santé humaine. Les laboratoires vétérinaires ont utilisé leur expérience et leur expertise ainsi que leur haute capacité pour tester des échantillons humains au regard des maladies infectieuses. Ils se sont engagés dans des activités de dépistage en analysant des échantillons humains. Ce faisant, ils ont apporté leur soutien aux capacités diagnostiques des services de santé humaine. Certaines cliniques vétérinaires font don de matériels indispensables comme des équipements de protection individuelle et des respirateurs. Les professionnels vétérinaires se portent également volontaires auprès des hôpitaux et des laboratoires lorsque la main-d'œuvre humaine est insuffisante. Dans certains pays, les épidémiologistes vétérinaires apportent leur aide à leurs homologues dans le cadre de la réponse de santé publique afin de surveiller la maladie chez les humains et de contribuer à la mise au point d'interventions de santé publique efficaces.
En plus de l'effort de gestion de crise, il ne faut pas oublier que les activités des Services vétérinaires contribuent quotidiennement à répondre à des besoins essentiels, qui sont fortement affectés dans les circonstances actuelles : la sécurité alimentaire et la sécurité sanitaire des aliments, ainsi que la subsistance de nombreuses familles sont intrinsèquement liées à l’état sanitaire des systèmes de production animale. Il est crucial que les Services vétérinaires puissent continuer à mettre en œuvre les multiples activités qui participent à assurer un continuum en matière d'approvisionnement d’aliments sains, ainsi qu'à maintenir la subsistance des populations. Les retombées du COVID-19 sur les économies, la santé animale et la sécurité alimentaire sont très importantes.
A travers sa mission d’élaboration de normes de bien-être et de santé animale, d’information et de renforcement des capacités, l'OIE est pleinement mobilisée pour accompagner les Services vétérinaires du monde entier dans la gestion de cette situation. L'Organisation a mis en place un mécanisme de réponse pour les aider dans plusieurs domaines de leur activité. L'OIE collabore étroitement avec l'OMS et la FAO, ses partenaires tripartites. Plusieurs groupes d'experts de l'OIE produisent des avis scientifiques indiquant des priorités de recherche, partagent des résultats sur les travaux de recherche en cours dans le secteur animal et formulent des positions scientifiques sur les implications du COVID-19 pour la santé animale et la santé publique vétérinaire. L'OIE a aussi élaboré des lignes directrices de haut niveau à destination des laboratoires vétérinaires travaillant avec les services de santé publique pour contribuer à l'analyse des prélèvements biologiques humains. Des lignes directrices explicitant les circonstances dans lesquelles l'analyse exceptionnelle de prélèvements biologiques sur les animaux pourrait être justifiée, sont en cours d'élaboration. Anticipant l'avenir, l'OIE œuvre avec son Groupe de travail sur la Faune sauvage, ses Pays membres et ses partenaires internationaux afin d'élaborer un programme de travail ambitieux qui vise à réduire et à contrôler le risque d'épisodes de transmission entre la faune sauvage, les animaux d'élevage et les humains.
La nature inédite de cette pandémie et les mystères qui entourent ce virus exigent des approches nouvelles et innovantes pour le combattre ; celles-ci ne pourront qu’être le fruit d’une collaboration intersectorielle et d’une action collective.
Ressources utiles :
jeudi 19 mars 2020
Le Bureau des fonds multipartenaires contre l’AMR appuie l’Alliance tripartite de longue date entre la FAO, l'OIE et l'OMS dans son combat contre la menace mondiale croissante représentée par l’AMR, en utilisant une approche Une seule santé. Ce fonds a reçu le généreux soutien des Pays-Bas et de la Suède et nous avons le plaisir d'annoncer la récente contribution du Royaume-Uni. Grâce à ces pays, le Fonds a été en mesure de lancer le premier appel à soumission de notes conceptuelles proposant des actions prioritaires relatives au combat contre l’AMR. Lors de cette première réunion du comité de pilotage, ont été principalement considérées les notes conceptuelles sur les projets de l’Alliance tripartite dans des pays pilotes.
Au total, 13 notes conceptuelles ont été examinées à l’occasion de cette première session. Cette action conjointe est la preuve d'une coopération efficace et continue entre les acteurs nationaux et l’Alliance tripartite. Les activités proposées sont étroitement liées à la mise en œuvre des Plans d'action nationaux contre l’AMR et comprennent une gamme ambitieuse d'actions pour permettre la réalisation d'objectifs intersectoriels dans le cadre d'une approche Une seule santé. Cette réunion a donné lieu à la sélection d'interventions prioritaires, principalement au niveau national qui bénéficieront de la mobilisation des ressources du Fonds fiduciaire via les organisations tripartites.
Note
L'appel du Bureau des fonds multipartenaires contre la résistance aux antimicrobiens (AMR) est destiné à être utilisé pour la mise en œuvre des priorités de l’Alliance tripartite contre l’AMR, en particulier en fournissant un soutien technique aux pays, lorsqu'il s'agit d'élaborer et de mettre en œuvre leurs plans d'action nationaux contre l’AMR et d'intensifier leur action au niveau national.
La marche à suivre pour atteindre cet objectif implique de mener des activités qui vont de la sensibilisation du public à l'élaboration de plans d'action nationaux visant à surveiller l’AMR et d'assurer une utilisation et une vente plus responsables des antimicrobiens.
L'inaction, en raison de politiques inadéquates ou de problèmes de mise en œuvre, menace de rendre des infections banales plus difficiles à traiter et de rendre plus dangereux les traitements et procédures médicales. L'inaction pourrait également avoir pour effet d'aggraver l'insécurité alimentaire et la pauvreté rurale, lorsque les maladies animales ne peuvent plus être traitées efficacement à l'aide de médicaments vétérinaires.
Le Fonds fiduciaire contre l’AMR offre un mécanisme conjoint pour une attribution claire et transparente de toutes les sources de financement, tandis que ses activités porteront sur l'application de meilleures pratiques, sur le développement des activités qui ont bien fonctionné et sur des approches innovantes qui travaillent à s'assurer que les traitements actuels soient disponibles pour les prochaines générations.
Ressources
Contacts médias
Service de la Communication
Email : media@oie.int
mercredi 18 mars 2020
Paris, le 18 mars 2020 - Pour relever efficacement les défis posés par la pandémie de Covid-19, de nombreux gouvernements dans le monde ont pris des mesures restrictives pour fermer des entreprises non essentielles. Ces décisions soulèvent des questions quant aux adaptations potentielles qui doivent être mises en œuvre par la profession vétérinaire.
Dans ce contexte, l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Association Mondiale Vétérinaire (AMV) défendent certaines activités spécifiques des Services vétérinaires afin qu’elles soient considérées comme essentielles.
Maintenir les activités qui sont essentielles à la santé publique
Les vétérinaires font partie intégrante de la communauté mondiale de la santé. Outre les activités liées à la santé et au bien-être des animaux, ils jouent un rôle clé dans la prévention et la gestion des maladies, y compris celles qui sont transmissibles aux humains, et pour assurer la sécurité sanitaire des aliments pour les populations.
Dans la situation actuelle, il est crucial que, parmi leurs nombreuses activités, ils puissent soutenir celles qui sont nécessaires pour garantir que :
Soutenir les activités vétérinaires dans le contexte actuel
Lorsqu’ils effectuent leur travail, les vétérinaires ont la responsabilité de protéger leur santé, celle de leurs collaborateurs et celle de leurs clients. Par conséquent, ils doivent s’assurer que des niveaux appropriés de biosécurité sont mis en œuvre, que leur personnel est protégé avec l’équipement nécessaire et que les propriétaires d’animaux sont informés des mesures de précaution en place. Il incombe à chaque personne de veiller à ce que les comportements appropriés soient respectés dans le cadre de ces activités, afin d’éviter la propagation du Covid-19.

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lundi 24 février 2020
Un total de 153 pays a participé à ce quatrième cycle de collecte de données, apportant la preuve d'un suivi national assidu dans toutes les régions. Une augmentation du niveau d'implication des pays en mesure de fournir des données quantitatives a été observée. Les données contenues dans ce Quatrième Rapport annuel démontrent l'engagement des pays à fournir des ensembles de données toujours plus précis, qui puissent être utilisés comme informations de base à partir desquelles il est possible d'optimiser l'utilisation responsable des agents antimicrobiens, tels que l'étalonnage des indicateurs des plans d'action nationaux.
« Le développement d'une Base de données solide visant à améliorer la compréhension de l'utilisation des antimicrobiens chez les animaux à l'échelle mondiale est un des objectifs de l'actuelle Stratégie de l'OIE pour combattre la résistance aux antimicrobiens », a insisté la Dre Monique Eloit, Directrice générale de l'OIE. « De plus, une collaboration efficace avec les Pays membres ainsi que l'amélioration des capacités nationales nécessaires pour enregistrer et suivre l'utilisation des antimicrobiens, ont eu un impact positif sur l'alimentation de la base de données. C'est par le suivi que les pays sont en mesure d'établir des informations de base sur l'utilisation des antimicrobiens, de mesurer les progrès et d'évaluer l'impact des cadres réglementaires pour montrer comment les antimicrobiens sont utilisés avec prudence. L'engagement à effectuer ce suivi pris par l'OIE et nos Pays membres via leurs Plans d'action nationaux sur l'antibiorésistance est inestimable pour la collecte des données issues du secteur de la santé animale. »
Au niveau national, le Rapport annuel observe la mise en œuvre de Plans d'action nationaux sur la Résistance aux antimicrobiens qui font de la capacité nationale en matière d'enregistrement et de suivi des quantités d'agents antimicrobiens une priorité. Effectuer ce suivi permet aux pays de conserver des informations de base sur l'usage d'antimicrobiens, mesurer leurs progrès et évaluer l'impact des cadres règlementaires afin de montrer que les antimicrobiens sont utilisés prudemment.
« Depuis 2015, nous répondons aux questionnaires, en partenariat avec des entités privées qui représentent l'industrie de la santé animale au Brésil. Il y a eu des progrès majeurs en termes de qualité des données soumises au fil des ans », a partagé le Dr Geraldo Marcos de Moraes, directeur du Département de santé animale et délégué de l'OIE. « Compte tenu de son importance, la structuration du suivi des données d'utilisation a été incluse dans notre plan d'action national, de sorte que les informations obtenues sont utilisées par le gouvernement brésilien, pour contribuer à l'évaluation et à la gestion des risques liés à la résistance aux antimicrobiens. »
De plus, la surveillance et le suivi des données sur l'usage des antimicrobiens au niveau national ont prouvé leur importance et leur utilité à l'échelle mondiale via des rapports de suivi tels que le Home/eng/Media_Center/docs/pdf/PortailAMR/EN_MandE_GAP_AMR.pdf _blank>Cadre tripartite dynamique de suivi et d'évaluation (en anglais) du Plan d'action mondial pour combattre la résistance aux antimicrobiens et le /undocs.org/fr/A/73/869 _blank>Rapport du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies sur la résistance aux agents antimicrobiens.
Tandis que le Quatrième Rapport annuel délivre une analyse et permet une meilleure compréhension du contexte régional et mondial de l'usage des agents antimicrobiens dans le secteur animal, il est à noter que le renforcement des capacités conduit par l'OIE est une autre remarquable réussite. À ce jour, 265 représentants des organisations et bureaux au niveau national, régional et mondial ont reçu une formation sur la Base de données lors d'ateliers spécifiques dont la visée était de soutenir les pays dans l'optimisation de leurs systèmes de collecte des données.
La Dre Rozanah Asmah Abd Samad, Directeur adjoint de la Division de la biosécurité et de la gestion des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) du département des services vétérinaires de Malaisie, a déclaré que « la Malaisie a beaucoup gagné dans les activités menées en collaboration avec l'OIE, en acquérant des connaissances, de l'expérience et des réseaux. De nombreuses initiatives nationales ont été présentées aux parties prenantes et aux industries pour améliorer l'utilisation responsable et prudente des produits vétérinaires, comme le plan d'action « Une seule santé » sur la RAM. »
C'est grâce à l'engagement de nos Pays membres que l'OIE a pu créer une base de données solide sur les agents antimicrobiens destinés à être utilisés chez les animaux. Ce Quatrième Rapport annuel est le fruit du travail acharné des tous les acteurs impliqués. Il témoigne d'une sensibilisation en hausse et garantit de meilleures pratiques pour optimiser l'utilisation responsable et prudente des antimicrobiens, et contenir l'antibiorésistance.
Ressources
- Home/eng/Our_scientific_expertise/docs/pdf/A_Fourth_Annual_Report_AMU.pdf _blank _blank>Quatrième rapport annuel sur les agents antimicrobiens destinés à être utilisés chez les animaux (en anglais)
- Home/fr/Media_Center/docs/pdf/Portal%20AMR/FR_4th_ANNUAL_REPORT_FACTSHEET_Final.pdf _blank _blank>Fiche sur le 4e Rapport annuel de l'OIE - Agents antimicrobiens destinés à être utilisés chez les animauxHome/fr/Media_Center/docs/pdf/Portal _blank _blank>
- Home/fr/Media_Center/docs/pdf/Portal%20AMR/FR_OIE-AMRstrategy.pdf _blank>Stratégie de l'OIE sur la Résistance aux agents antimicrobiens et leur utilisation prudent
- expertise-scientifique/produits-veterinaires/antimicrobiens/ _blank _blank>Activités de l'OIE concernant l'AMR
Contacts Pressemercredi 12 février 2020
Paris, le 12 février 2020 – Plus de 12 300 participants de 121 pays ont participé au 2nd Défi Peste bovine de l'OIE entre le 15 janvier et le 12 février. Cette édition trépidante a rassemblé 10 fois plus de participants que la première. Ces quatre dernières semaines, les participants ont joué à ce « serious game » et gagné des points pour leurs pays respectifs. Ils ont également appris à diagnostiquer la peste bovine et la distinguer parmi plusieurs autres maladies présentant les mêmes signes cliniques. De même, ils ont appris comment manipuler avec précaution des matériaux pouvant contenir le virus de la peste bovine au sein des laboratoires.
D'après les scores affichés sur le tableau des classements à la fin du Défi, l'Ouzbékistan remporte la victoire et établi, avec un total de 4,129,060 points, un nouveau record. De tous les joueurs représentant l'Ouzbékistan, Narziev Nurmukhamma a obtenu le meilleur score avec un total de 798,440 points. Narziev est un étudiant à l’Institut de médecine vétérinaire de Samarcande et sera invité à assister à la 88e Session générale de l'OIE en mai 2020. L'Ouzbékistan y sera officiellement félicité pour sa forte participation au jeu et les efforts collectifs déployés par ses joueurs pour garder vivace le souvenir de la peste bovine.
De nombreux pays ont acquis un grand nombre de points à l'issue de ce défi. L'Inde, qui s'est beaucoup investie dans le Défi Peste bovine depuis sa première édition, a remporté 2,442,910 points, tandis que l’Egypte figure sur le podium pour la première fois, avec 392 870 points.
Tous les pays participants peuvent prendre connaissance des 100 meilleurs scores sur le site interne: /rinderpestvigilance.com/fr/grand-jeu-le-defi-peste-bovine-de-loie/ _blank>rinderpestvigilance.com/fr/grand-jeu-le-defi-peste-bovine-de-loie
Pour rappel, la peste bovine est la première maladie animale que l'OIE et la FAO ont déclaré officiellement éradiquée. Mais sa résurgence reste possible. C'est pourquoi il est crucial que les acteurs clés, en particulier dans l'enseignement vétérinaire et au sein des laboratoires, travaillent ensemble pour s'assurer que notre monde reste indemne de cette maladie. À ce sujet, ils sont vivement encouragés à jouer de nouveau et à enrichir leurs connaissances sur la maladie et la gestion adaptée des matériaux à risque.
Dans ce jeu, la peste bovine resurgit du passé et les joueurs doivent trouver l'origine du foyer. Cette deuxième édition est un exemple probant de la manière dont des acteurs individuels peuvent travailler ensemble pour atteindre un but commun voire le dépasser.
Pour jouer :
/www.rinderpestvigilance-game.com/ _blank>
/play.google.com/store/apps/details?id=com.oie.rinderpest2 _blank>
Vidéo du vainqueur:
Informations supplémentaires :
Paris, le 12 février 2020 – Plus de 12 300 participants de 121 pays ont participé au 2nd Défi Peste bovine de l'OIE entre le 15 janvier et le 12 février. Cette édition trépidante a rassemblé 10 fois plus de participants que la première. Ces quatre dernières semaines, les participants ont joué à ce « serious game » et gagné des points pour leurs pays respectifs. Ils ont également appris à diagnostiquer la peste bovine et la distinguer parmi plusieurs autres maladies présentant les mêmes signes cliniques. De même, ils ont appris comment manipuler avec précaution des matériaux pouvant contenir le virus de la peste bovine au sein des laboratoires.
D'après les scores affichés sur le tableau des classements à la fin du Défi, l'Ouzbékistan remporte la victoire et établi, avec un total de 4 129 060 points, un nouveau record. De tous les joueurs représentant l'Ouzbékistan, Narziev Nurmukhamma a obtenu le meilleur score avec un total de 798 440 points. Narziev est un étudiant à l’Institut vétérinaire de Samarcande et sera invité à assister à la 88e Session générale de l'OIE en mai 2020. L'Ouzbékistan y sera officiellement félicité pour sa forte participation au jeu et les efforts collectifs déployés par ses joueurs pour garder vivace le souvenir de la peste bovine.
De nombreux pays ont acquis un grand nombre de points à l'issue de ce défi. L'Inde, qui s'est beaucoup investie dans le Défi Peste bovine depuis sa première édition, a remporté 4 129 060 points, tandis que l’Egypte figure sur le podium pour la première fois, avec 392 870 points.
Tous les pays participants peuvent prendre connaissance de leurs scores sur le site internet : /www.rinderpestvigilance.com>www.rinderpestvigilance.com.
Pour rappel, la peste bovine est la première maladie animale que l'OIE et la FAO ont déclaré officiellement éradiquée. Mais sa résurgence reste possible. C'est pourquoi il est crucial que les acteurs clés, en particulier dans l'enseignement vétérinaire et au sein des laboratoires, travaillent ensemble pour s'assurer que notre monde reste indemne de cette maladie. À ce sujet, ils sont vivement encouragés à jouer de nouveau et à enrichir leurs connaissances sur la maladie et la gestion adaptée des matériaux à risque.
Dans ce jeu, la peste bovine resurgit du passé et les joueurs doivent trouver l'origine du foyer. Cette deuxième édition est un exemple probant de la manière dont des acteurs individuels peuvent travailler ensemble pour atteindre un but commun voire le dépasser.
Pour jouer :
/www.rinderpestvigilance-game.com/ _blank>
/play.google.com/store/apps/details?id=com.oie.rinderpest2 _blank>
Informations supplémentaires :
vendredi 24 janvier 2020
Paris, le 24 janvier 2020 – C'est demain que commence l'Année du Rat. Le plus grand mouvement de population humaine de l'année se prépare : de nombreuses personnes rejoignent leur foyer pour fêter le Nouvel An lunaire. Ces mouvements sont notamment à destination et en provenance d'Asie. Dans ce contexte, le risque que les voyageurs propagent des maladies infectieuses comme la peste porcine africaine (PPA), ou même le nouveau virus nuestra-experiencia-cientifica/informaciones-especificas-y-recomendaciones/preguntas-y-respuestas-del-nuevo-coronavirus-2019/ _blank>2019novel-Coronavirus, est accru, ce qui représente une menace majeure pour les populations humaines et animales au niveau mondial.
La PPA affecte les porcs domestiques et sauvages, et a des retombées néfastes à différents niveaux de la société, dans plus de 50 pays en Afrique subsaharienne, en Asie et en Europe depuis 2018. La PPA n'est pas dangereuse pour la santé humaine, cependant, elle est une menace majeure pour la santé et le bien-être des porcs et, par conséquent, pour les systèmes de production du secteur porcin. Dans la mesure où les porcs sont devenus l'une des principales sources de protéines animales pour une population humaine en pleine croissance, la PPA a non seulement des retombées sur la subsistance des petits et gros producteurs de l'industrie porcine, mais menace également la sécurité alimentaire mondiale. À ce jour, plus de 6 millions de pertes animales ont été rapportées dans la région Asie et Pacifique, première région au monde en termes de production relevant de l’industrie porcine.
Pour l'heure, il n'existe aucun vaccin ni traitement efficace contre cette maladie si bien que la prévention reste essentielle pour stopper la propagation de la maladie. Il est crucial que les acteurs majeurs de la transmission de la maladie reconnaissent leur rôle dans sa prévention car la négligence humaine est un des facteurs majeurs de sa propagation. Puisque la maladie peut se propager d'un pays à l'autre via des humains voyageant avec des porcs vivants infectés, des produits à base de porc ou des vêtements contaminés, une communication des risques efficace est indispensable à la riposte mondiale nécessaire pour contrer la maladie. Indépendamment de leur statut, les pays doivent être préparés, et informer les acteurs concernés sur les mesures nécessaires de prévention, en particulier lorsque des mouvements accrus de population sont à l'œuvre.
Dans le cadre de la campagne « /trello.com/b/GloiZoik/african-swine-fever-oie _blank>La PPA tue les porcs », l'OIE lance aujourd'hui plusieurs outils pour sensibiliser les voyageurs et renforcer son message : une /www.youtube.com/watch?v=JmIvXW50Bt0&list=PLkBRx6XRUMCIqEjHNRRowEXrogm8KNItw&index=3&t=0s _blank>vidéo à destination des voyageurs, un /trello-attachments.s3.amazonaws.com/5c501da3a4ba4c2c50ce308d/5e144d9598624c62fb346d3b/21e4a8556203d8e3b37bb499f870c936/FR_Announcement_script.pdf>script d'annonce et des /trello-attachments.s3.amazonaws.com/5c501da3a4ba4c2c50ce308d/5e144ccdc4e50a855e28d08f/1ca0aede51ad743d1cb388218607cf67/FR_Key_messages.pdf _blank>messages clés. D’autres outils de communication pour sensibiliser les voyageurs à la question de la propagation de la PPA et ce qui peut être fait pour l'éviter sont également mis en œuvre. Ces outils comprennent une affiche, une brochure, une courte animation et une vidéo globale.
Prenant en compte la complexité de cette maladie, ainsi que la nécessité d'une collaboration transdisciplinaire, l'OIE s'est joint à l'Association internationale du transport aérien (AITA) en matière de communication des risques à l'attention des passagers. Un /trello-attachments.s3.amazonaws.com/5c501da3a4ba4c2c50ce308d/5e144b30b6c57450e5f70496/57e7789961e004e3541468b6d2fcacc6/FR_Campaign_guide.pdf _blank>guide de campagne a été élaboré pour aider les personnels des compagnies aériennes et des aéroports à mettre en œuvre la campagne de sensibilisation de l'OIE.
Lors des célébrations du Nouvel An lunaire, l'OIE en appelle à la vigilance des autorités des transports, et, plus important, demande aux voyageurs d'éviter de transporter des porcs ou des produits à base de porc, et s’ils sont amenés à le faire, de les déclarer comme il se doit. Tout en profitant de leurs déplacements, ils peuvent aussi protéger de la PPA tant les porcs sains, que les populations locales dont les moyens de subsistance reposent sur le secteur porcin.
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