Le conseil d'administration de l'Agence européenne des produits chimiques a désigné Sharon McGuinness comme prochaine directrice exécutive. La durée de son mandat est de cinq ans.
Le 21 juin, à Munich, l'Office européen des brevets (OEB) a décerné l'un de ses prix annuels de l'inventeur européen à une inventrice française. La première depuis 2019. Claude Grison, chercheuse en écochimie au Centre national de la recherche sci...
Biodiversité ou encore changement climatique, les missions des agences de l'eau ne cessent de s'accroître. Pour des établissements publics contraints à la rigueur budgétaire, l'évolution des compétences des agents en interne est privilégiée.
Une stratégie de transition énergétique ambitieuse pour le Val-de-MarneMathilde Boinetlun 27/06/2022 - 08:00
La communauté scientifique multiplie les alertes sur le dérèglement climatique et ses conséquences dramatiques pour la planète et ses habitants si des mesures ne sont pas prises urgemment. L’ensemble des décideurs doit se mobiliser pour inverser la tendance. C’est le sens de l’engagement sans précédent du Département du Val-de-Marne.
Câ€â„¢est à Lisbonne quâ€â„¢aura lieu le plus grand rassemblement européen dâ€â„¢industriels, de start-ups, de centres de recherches et de collectivités qui ont pour seul mot dâ€â„¢ordre : la transition zéro carbone. Place à lâ€â„¢innovation et aux solutions concrètes.
Certaines solutions de traitement de lâ€â„¢eau permettent aux industriels de réduire les consommations dâ€â„¢eau et de gaz. Les Certificats dâ€â„¢économies dâ€â„¢énergie sont parfois mobilisables. Le point avec BWT France, filiale du groupe autrichien éponyme.
Lors d’une étude de terrain au bois de Cergy, dans le cadre de l’atelier participatif Boomforest, je me suis accordé une petite séance photo sur un gros roncier en pleine floraison qui bordait un chemin.
Mais avant toute chose faisons un court rappel de ce à quoi ressemble les ronces :
Les ronces, ronciers ou encore mûriers sauvages du genre Rubus sont des plantes épineuses assez communes des bois, fourrés, lisières… Ce taxon comporte une telle diversité d’espèces et d’hybrides, qu’il en est très difficile de les déterminer et les différencier. En revanche, la plupart de ses mêmes espèces présentent des caractéristiques communes à chacune d’entres elles comme les fameuses fleurs blanches/roses qui donnent ensuite place aux délicieuses mûres et des feuilles composées, de formes variables.
Les vieux ronciers bien développés sont de véritables trésors de biodiversité, en effet ils offrent habitat, site de nidification et nourriture à profusion pour de nombreuses espèces d’animaux dont beaucoup d’insectes :
La première à s’être montrée devant l’objectif est une jolie petite larve de coccinelle asiatique, on la reconnait aisément à son corps tout noir et ses flancs oranges.
En voilà un beau bourdon ! Muni de sa longue langue, il se fraie un chemin à travers l’épaisse barrière d’étamines afin d’aller chercher le délicieux nectar de la fleur.
Malgré leurs tailles très réduites, ces petits insectes de la famille des NITIDULIDAE ne passent pas inaperçus. Ils arrivent à se glisser dans les moindres recoins de la fleur.
Le Robert-le-Diable est un de nos papillons les plus communs qui soit, on le reconnait dés le premier coup d’œil grâce à son beau panachage orange taché de noir.
Juste à coté du roncier se dressait une APAIACEAE où se trouvait un beau couple de punaise arlequin, je n’ai évidemment pas résisté à l’envie de faire un cliché de leurs si belles couleurs.
On trouve parfois des scrofulaires au bord des chemins en forêt. Ces plantes nourrissent une faune particulière, notamment des charançons joliment ornés. Voici Cionus scrophulariae que l’on reconnaît à la pubescence grise qui couvre presque complètement son thorax.
Chez Cionus tuberculosus, qui semble un peu plus répandu que le précédent, la pubescence est rose ou orange et ménage une large bande sombre imberbe sur le dessus du pronotum.
Si j’en crois les observations consignées dans GeoNat’IdF, on peut rencontrer en Ile-de-France sept espèces de Cionus, trois sur les molènes (Cionus olens, thapsus et olivieri) et quatre sur les scrofulaires (Cionus alauda, hortulanus, scrophulariae et tuberculosus). Ouvrons l’œil !
Sur les feuilles de peuplier tremble, je connais la Chrysomèle du tremble mais elle ne lui ressemble pas. Quelle est donc cette espèce ? C’est la Chrysomèle Totoro, Gonioctena decemnotata. Pourquoi ce nom Totoro, choisi par les entomologistes du Museum ? Je crois pouvoir vous éclairer : Totoro est un personnage de film d’animation japonais. Croisement de chat, de chouette et de panda, c’est l’esprit de la forêt et le symbole de la pureté. Il est grand, tout gris, poilu, très gentil et a les oreilles dressées. Voilà, ne me remerciez pas.
Les pattes rouges de Gonioctena decemnotata permettent de le distinguer d’une espèce proche, Gonioctena viminalis, aux pattes noires, qui vit sur les saules.
Dans les Yvelines, cette espèce est essentiellement notée dans le massif forestier de Rambouillet.
La céphalanthère pourpre, commune dans le Quercy, est classée « en danger d’extinction » dans la liste rouge de la flore vasculaire d’Ile-de-France. On peut encore la rencontrer dans le secteur de Fontainebleau. Elle était autrefois plus répandue car elle apparaît dans un relevé de la forêt de Saint-Germain-en-Laye de 1708. Cette espèce est protégée en Ile-de-France.
Cette grosse punaise capturée au filet fauchoir dans un causse du Quercy blanc est Codophila varia. Cette espèce polyphage est reconnaissable aux premiers articles rouges des antennes et au bord latéral infléchi du pronotum. Elle est strictement méditerranéenne, mais il existe quelques rares données récentes dans le Lot.
Le centranthe chausse-trappes est une modeste plante annuelle qui pousse dans les éboulis ensoleillés en zone méditerranéenne. J’ai observé dans son inflorescence cette toute petite punaise noire à bordure blanche. Il s’agit d’un Canthophorus. Deux espèces sont connues pour vivre sur les centranthes : Canthophorus maculipes, réputée inféodée à Centranthus ruber et Canthophorus fuscipennis, que l’on trouve uniquement sur Centranthus angustifolius (dans les Alpes, le Jura et la Bourgogne). Et rien n’est répertorié sur Centranthus calcitrapae. Cette donnée est donc intéressante même si la photo ne permet pas d’identifier précisément l’espèce.
Le 17 juin, Holcim, le cimentier suisse du groupe Lafarge, a annoncé être parvenu à fabriquer « le premier clinker au monde entièrement composé de minéraux recyclés ». Ce constituant principal du ciment et du béton (dont le nom dérive d'un ancien ...
Comment naissent et vivent les océans ? Comment interagissent-ils avec le climat ? La vie y est-elle menacée ? À l’occasion de la Conférence des Nations unies sur les océans qui se tient du 27 juin au 1er juillet à Lisbonne, découvrez dans cette infographie de la collection Sagascience un état des lieux des connaissances et des mystères que tentent de résoudre les scientifiques.
« Nombre d'entreprises sont souvent hâtivement pointées du doigt comme responsables de la dégradation de notre environnement. Plutôt que jeter la pierre, nous préférons tendre la main car elles ont un rôle majeur à jouer dans la transformation éco...
Les acteurs du réseau transeuropéen de transport (RTE-T) se réunissent les 28, 29 et 30 juin à l’occasion des 10e Journées du RTE-T, rebaptisées « Journées de l’Europe connectée ». Co-présidé par la commissaire européenne aux transports Adina Vălean et le ministre délégué chargé des Collectivités territoriales, Christophe Béchu, et en présence des ministres européens des Transports, des Balkans occidentaux et de certains États du Partenariat oriental, l’événement est consacré à la mise en œuvre du pacte vert européen pour accélérer la transition écologique et numérique des réseaux et systèmes de transport.
Les acteurs du réseau transeuropéen de transport (RTE-T) se réunissent les 28, 29 et 30 juin à l’occasion des 10e Journées du RTE-T, rebaptisées « Journées de l’Europe connectée ». Co-présidé par la commissaire européenne aux transports Adina Vălean et le ministre délégué chargé des Collectivités territoriales, Christophe Béchu, et en présence des ministres européens des Transports, des Balkans occidentaux et de certains États du Partenariat oriental, l’événement est consacré à la mise en œuvre du pacte vert européen pour accélérer la transition écologique et numérique des réseaux et systèmes de transport.
L'Institut de l'économie pour le climat (I4CE) a estimé les besoins financiers publics qui devraient être alloués pour adapter la France aux conséquences du changement climatique. La facture serait d'au moins 2,3 milliards d'euros par an.
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Les 12 et 13 juillet 2022, le secrétariat de la convention de Ramsar propose deux wébinaires "Les zones humides et l’agriculture : actions transformatrices pour des pratiques agricoles durables et une utilisation rationnelle des zones humides" pour présenter les documents préparés par le Groupe d’évaluation scientifique et technique (GEST) de la convention et des retours d'expérience de parties de la convention de Ramsar.
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Organisée chaque année du 16 au 22 septembre, la Semaine européenne de la mobilité a pour objectif d’inciter les citoyens et les collectivités dans de nombreux pays européens à opter pour des modes de déplacements plus durables. Le thème de l’édition 2022 ? Pour de meilleures connexions, combinez les mobilités !
Organisée chaque année du 16 au 22 septembre, la Semaine européenne de la mobilité a pour objectif d’inciter les citoyens et les collectivités dans de nombreux pays européens à opter pour des modes de déplacements plus durables. Le thème de l’édition 2022 ? Pour de meilleures connexions, combinez les mobilités !
Je poursuis ce petit papillon de nuit dans une prairie bien exposée en lisière de bois, là où j’ai rencontré le magnifique Céphale.
Il s’agit de l’Erastrie noirâtre, Deltote deceptoria, dont les chenilles consomment diverses graminées en contexte boisé sur sol calcaire.
Deltote deceptoria a un faux frère, Acontia lucida, le Collier blanc. Cet autre Noctuidae est nettement plus commun. Ses chenilles polyphages se nourrissent sur les mauves, les liserons, les chénopodes…
Afin de clore la famille des SALICACEAE, nous allons aujourd’hui voir un grand classique des ripisylves, berges de cours d’eau, alignements de routes et certainement le genre le plus utilisé pour les haies brises vents : les peupliers.
Sans y adjoindre les quelques hybrides qui se naturalisent de temps à autres, nous pouvons officiellement compter trois espèces sur notre territoire, dont deux indigènes : Populus nigra / le peuplier noir, Populus tremula / le peuplier tremble et Populus alba / le peuplier blanc.
Le peuplier noir, un des plus connu grâce à la variété « Italica » lui donnant un port colonnaire, est pourtant le moins répandu des trois à l’état sauvage. Il est largement reconnaissable grâce à ses feuilles luisantes de formes ovales-triangulaires et ses gros chatons jaunes et rouges qui apparaissent aux printemps. Cette espèce, indigène sur notre territoire, mesure jusqu’à 30 mètres de haut et peut vivre entre 150 et 200 ans.
Le peuplier blanc ou peuplier de Hollande, assez commun sur notre territoire, est naturalisé dans les grandes vallées de la région et le long des cours d’eau. Il est nettement reconnaissable à ses feuilles blanches et cotonneuses sur la face inférieure et son écorce typique munies de crevasses en formes de losanges.
Et pour finir, le peuplier tremble ou tout simplement tremble qui est l’espèce la plus commune et avec la plus large distribution des trois. Il ressemble sur plusieurs points à l’espèce précédente, le peuplier blanc, mais ses feuilles adultes sont de forme différente et totalement glabres. Ses chatons aussi sont différents, ils sont tout gris et poilus. À l’inverse du peuplier noir, le peuplier tremble a une espérance de vie assez limitée, il ne dépasse pas les 40 ans. L’automne venu, le feuillage prend une belle couleur jaune.
Les peupliers sont des arbres assez sensibles face au gui (Viscum album), il n’est pas rare de croiser des alignements, voire des peupleraies entières envahies par le fameux parasite. Mais le malheur des uns fait le bonheur des autres, en effet beaucoup de passereaux se délectent des fruits globuleux du gui.
Dans le prochain article de cette série nous débuterons la fabuleuse famille des FAGACEAE qui comprend les chênes, le hêtre et le châtaigner.
Sources :
Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot
En partenariat avec le Département du Val de Marne
Cecilya Mestres est née en 1992 à Vilafranca del Penedès, Barcelone. Elle a commencé à étudier la musique à l’âge de trois ans, acquérant une connaissance du langage musical, du chant et du piano dans différentes écoles en Catalogne, Espagne.
Depuis l’âge de 14 ans, elle a également chanté et composé dans plusieurs groupes de styles musicaux différents.
L’artiste est également reconnu à l’Espagne pour sa participation à la cinquième édition espagnole de la célèbre émission de télévision « The Voice » en 2017.
En France, Cecilya dirige son groupe de rhythm’n’blues et rock’n’roll stars avec le guitariste Francky Gumbo. « Cecilya & Los Hot Tamales » ont déjà enregistré sa première maquette et ils ont joué dans les clubs de jazz les plus emblématiques de Paris (Le Caveau de la Huchette, Sunset Sunside, Le Balajo,…). Ils ont aussi joué partout en France, en Suisse et en Espagne, dans les clubs et festivals comme le Disney Rock’n’roll Festival à Disneyland Paris ou le Festival des Terrasses de Crans-Montana en Suisse. En 2020, ils sont sur l’affiche des grands festivals européens comme l’American Tours Festival et le Béthune Retro Festival.
Parc départemental des Cormailles Avenue Georges Gosnat 94200 Ivry-sur-Seine
Le 21 juin, les juges de la Cour suprême des États-Unis d'Amérique ont rejeté l'appel de l'entreprise agrochimique américaine, Monsanto, dans son procès contre un agriculteur californien à la retraite, Edwin Hardeman. Cette décision condamne ainsi...
Avoir restauré, en 2050, la totalité de leurs écosystèmes détériorés : tel est l'objectif, juridiquement contraignant, fixé aux États membres par la Commission européenne dans son nouveau texte de loi, élaboré dans le cadre de son paquet nature.
Les derniers conseils des ministres de l’Énergie et des ministres de l’Environnement sous la Présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE) viennent de se tenir le 27 et le 28 juin 2022, à Luxembourg. Ils ont permis au Conseil d’adopter sa position sur la feuille de route européenne « Fit for 55 ». Ce paquet de 13 propositions législatives vise l’atteinte collective de l’objectif européen : une réduction d’au moins 55 % des émissions nettes de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990.
Les derniers conseils des ministres de l’Énergie et des ministres de l’Environnement sous la Présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE) viennent de se tenir le 27 et le 28 juin 2022, à Luxembourg. Ils ont permis au Conseil d’adopter sa position sur la feuille de route européenne « Fit for 55 ». Ce paquet de 13 propositions législatives vise l’atteinte collective de l’objectif européen : une réduction d’au moins 55 % des émissions nettes de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990.
Par un jugement du 23 juin 2022, le tribunal administratif de Strasbourg n'a prononcé qu'une annulation partielle des arrêtés préfectoraux du 15 avril 2021 prescrivant à la société Géorhin (ex-Fonroche Géothermie) des études complémentaires et une...
Pour le plus grand bonheur des Yvelinois, le tram T13 ouvrira ses portes le 6 juillet 2022.
C'est au parc du château de Saint-Germain-en-laye que les équipes du projet accueilleront le public pour célébrer cet évènement où de nombreuses animations seront proposées.
La ville de Montréal, au Canada, accueillera du 5 au 17 décembre prochain, la deuxième partie de la quinzième Conférence de l'ONU sur la biodiversité (COP 15). Le 21 juin, le secrétariat de la Convention de l'ONU sur la diversité biologique (CDB)...
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lundi 27 juin 2022
La communauté scientifique multiplie les alertes sur le dérèglement climatique et ses conséquences dramatiques pour la planète et ses habitants si des mesures ne sont pas prises urgemment. L’ensemble des décideurs doit se mobiliser pour inverser la tendance. C’est le sens de l’engagement sans précédent du Département du Val-de-Marne.
[image:Eric Legrand_02_EL_00018.jpg,d,scale]
Sommaire du dossier de presse
La transition énergétique en Val-de-Marne (page 3)
Une urgence à agir concrètement (page 5)
Un projet de transition énergétique sans précédent (page 5)
Un plan d’actions cohérent et financé (page 13)
Lors d’une étude de terrain au bois de Cergy, dans le cadre de l’atelier participatif Boomforest, je me suis accordé une petite séance photo sur un gros roncier en pleine floraison qui bordait un chemin.
Mais avant toute chose faisons un court rappel de ce à quoi ressemble les ronces :
Les ronces, ronciers ou encore mûriers sauvages du genre Rubus sont des plantes épineuses assez communes des bois, fourrés, lisières… Ce taxon comporte une telle diversité d’espèces et d’hybrides, qu’il en est très difficile de les déterminer et les différencier. En revanche, la plupart de ses mêmes espèces présentent des caractéristiques communes à chacune d’entres elles comme les fameuses fleurs blanches/roses qui donnent ensuite place aux délicieuses mûres et des feuilles composées, de formes variables.
Les vieux ronciers bien développés sont de véritables trésors de biodiversité, en effet ils offrent habitat, site de nidification et nourriture à profusion pour de nombreuses espèces d’animaux dont beaucoup d’insectes :
La première à s’être montrée devant l’objectif est une jolie petite larve de coccinelle asiatique, on la reconnait aisément à son corps tout noir et ses flancs oranges.
Ensuite c’est une petite abeille domestique en pleine récolte qui a bien voulu me montrer ses belles rayures sur l’abdomen.
En voilà un beau bourdon ! Muni de sa longue langue, il se fraie un chemin à travers l’épaisse barrière d’étamines afin d’aller chercher le délicieux nectar de la fleur.
Malgré leurs tailles très réduites, ces petits insectes de la famille des NITIDULIDAE ne passent pas inaperçus. Ils arrivent à se glisser dans les moindres recoins de la fleur.
Le Robert-le-Diable est un de nos papillons les plus communs qui soit, on le reconnait dés le premier coup d’œil grâce à son beau panachage orange taché de noir.
Juste à coté du roncier se dressait une APAIACEAE où se trouvait un beau couple de punaise arlequin, je n’ai évidemment pas résisté à l’envie de faire un cliché de leurs si belles couleurs.
Retrouvez ici d’autres habitués des roncier :
Le merle noir
Le hérisson d’Europe
Le cigarier de la ronce
On trouve parfois des scrofulaires au bord des chemins en forêt. Ces plantes nourrissent une faune particulière, notamment des charançons joliment ornés. Voici Cionus scrophulariae que l’on reconnaît à la pubescence grise qui couvre presque complètement son thorax.
© Gilles Carcassès
Chez Cionus tuberculosus, qui semble un peu plus répandu que le précédent, la pubescence est rose ou orange et ménage une large bande sombre imberbe sur le dessus du pronotum.
Si j’en crois les observations consignées dans GeoNat’IdF, on peut rencontrer en Ile-de-France sept espèces de Cionus, trois sur les molènes (Cionus olens, thapsus et olivieri) et quatre sur les scrofulaires (Cionus alauda, hortulanus, scrophulariae et tuberculosus). Ouvrons l’œil !
Retrouvez un autre Curculionidae :
Dorytomus longimanus
Source :
Coléoptères Curculionidae, par Adolphe Hoffmann
dimanche 26 juin 2022
Sur les feuilles de peuplier tremble, je connais la Chrysomèle du tremble mais elle ne lui ressemble pas. Quelle est donc cette espèce ? C’est la Chrysomèle Totoro, Gonioctena decemnotata. Pourquoi ce nom Totoro, choisi par les entomologistes du Museum ? Je crois pouvoir vous éclairer : Totoro est un personnage de film d’animation japonais. Croisement de chat, de chouette et de panda, c’est l’esprit de la forêt et le symbole de la pureté. Il est grand, tout gris, poilu, très gentil et a les oreilles dressées. Voilà, ne me remerciez pas.
Les pattes rouges de Gonioctena decemnotata permettent de le distinguer d’une espèce proche, Gonioctena viminalis, aux pattes noires, qui vit sur les saules.
Dans les Yvelines, cette espèce est essentiellement notée dans le massif forestier de Rambouillet.
Source :
Goniotecna decemnotoata, par Arthropodaphotos
samedi 25 juin 2022
La céphalanthère pourpre, commune dans le Quercy, est classée « en danger d’extinction » dans la liste rouge de la flore vasculaire d’Ile-de-France. On peut encore la rencontrer dans le secteur de Fontainebleau. Elle était autrefois plus répandue car elle apparaît dans un relevé de la forêt de Saint-Germain-en-Laye de 1708. Cette espèce est protégée en Ile-de-France.
La Grande coronide (Satyrus ferula) est classée « vulnérable » dans la liste rouge des Lépidoptères Rhopalocères & Zygènes d’Occitanie (2019). Sa chenille se nourrit des fétuques ovines.
Cette grosse punaise capturée au filet fauchoir dans un causse du Quercy blanc est Codophila varia. Cette espèce polyphage est reconnaissable aux premiers articles rouges des antennes et au bord latéral infléchi du pronotum. Elle est strictement méditerranéenne, mais il existe quelques rares données récentes dans le Lot.
Le centranthe chausse-trappes est une modeste plante annuelle qui pousse dans les éboulis ensoleillés en zone méditerranéenne. J’ai observé dans son inflorescence cette toute petite punaise noire à bordure blanche. Il s’agit d’un Canthophorus. Deux espèces sont connues pour vivre sur les centranthes : Canthophorus maculipes, réputée inféodée à Centranthus ruber et Canthophorus fuscipennis, que l’on trouve uniquement sur Centranthus angustifolius (dans les Alpes, le Jura et la Bourgogne). Et rien n’est répertorié sur Centranthus calcitrapae. Cette donnée est donc intéressante même si la photo ne permet pas d’identifier précisément l’espèce.
Sources :
Cephalanthera rubra, dans Florif
Cephalanthera rubra, dans Openobs.mnhn
Les punaises Pentatomoidea de France, de Roland Lupoli et François Dusoulier
vendredi 24 juin 2022
Les 12 et 13 juillet 2022, le secrétariat de la convention de Ramsar propose deux wébinaires "Les zones humides et l’agriculture : actions transformatrices pour des pratiques agricoles durables et une utilisation rationnelle des zones humides" pour présenter les documents préparés par le Groupe d’évaluation scientifique et technique (GEST) de la convention et des retours d'expérience de parties de la convention de Ramsar.
Je poursuis ce petit papillon de nuit dans une prairie bien exposée en lisière de bois, là où j’ai rencontré le magnifique Céphale.
Il s’agit de l’Erastrie noirâtre, Deltote deceptoria, dont les chenilles consomment diverses graminées en contexte boisé sur sol calcaire.
Deltote deceptoria a un faux frère, Acontia lucida, le Collier blanc. Cet autre Noctuidae est nettement plus commun. Ses chenilles polyphages se nourrissent sur les mauves, les liserons, les chénopodes…
© Gilles Carcassès
Je vous laisse apprécier les différences subtiles entre ces deux espèces.
Retrouvez une autre noctuelle à grosses taches blanches :
Tyta luctuosa, la noctuelle en deuil
Afin de clore la famille des SALICACEAE, nous allons aujourd’hui voir un grand classique des ripisylves, berges de cours d’eau, alignements de routes et certainement le genre le plus utilisé pour les haies brises vents : les peupliers.
Sans y adjoindre les quelques hybrides qui se naturalisent de temps à autres, nous pouvons officiellement compter trois espèces sur notre territoire, dont deux indigènes : Populus nigra / le peuplier noir, Populus tremula / le peuplier tremble et Populus alba / le peuplier blanc.
Le peuplier noir, un des plus connu grâce à la variété « Italica » lui donnant un port colonnaire, est pourtant le moins répandu des trois à l’état sauvage. Il est largement reconnaissable grâce à ses feuilles luisantes de formes ovales-triangulaires et ses gros chatons jaunes et rouges qui apparaissent aux printemps. Cette espèce, indigène sur notre territoire, mesure jusqu’à 30 mètres de haut et peut vivre entre 150 et 200 ans.
Le peuplier blanc ou peuplier de Hollande, assez commun sur notre territoire, est naturalisé dans les grandes vallées de la région et le long des cours d’eau. Il est nettement reconnaissable à ses feuilles blanches et cotonneuses sur la face inférieure et son écorce typique munies de crevasses en formes de losanges.
Et pour finir, le peuplier tremble ou tout simplement tremble qui est l’espèce la plus commune et avec la plus large distribution des trois. Il ressemble sur plusieurs points à l’espèce précédente, le peuplier blanc, mais ses feuilles adultes sont de forme différente et totalement glabres. Ses chatons aussi sont différents, ils sont tout gris et poilus. À l’inverse du peuplier noir, le peuplier tremble a une espérance de vie assez limitée, il ne dépasse pas les 40 ans. L’automne venu, le feuillage prend une belle couleur jaune.
Les peupliers sont des arbres assez sensibles face au gui (Viscum album), il n’est pas rare de croiser des alignements, voire des peupleraies entières envahies par le fameux parasite. Mais le malheur des uns fait le bonheur des autres, en effet beaucoup de passereaux se délectent des fruits globuleux du gui.
Dans le prochain article de cette série nous débuterons la fabuleuse famille des FAGACEAE qui comprend les chênes, le hêtre et le châtaigner.
Sources :
Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot
Tela Botanica : Populus nigra, Populus alba, Populus tremula.
Nature.jardin.free.fr
Articles précédents de la série :
Des chatons dans l’arbre : Le noisetier
Des chatons dans l’arbre : le charme
Des chatons dans l’arbre : l’aulne glutineux
Des chatons dans l’arbre : Les bouleaux
Des chatons dans l’arbre : les saules
jeudi 23 juin 2022
En partenariat avec le Département du Val de Marne
Cecilya Mestres est née en 1992 à Vilafranca del Penedès, Barcelone. Elle a commencé à étudier la musique à l’âge de trois ans, acquérant une connaissance du langage musical, du chant et du piano dans différentes écoles en Catalogne, Espagne.
Depuis l’âge de 14 ans, elle a également chanté et composé dans plusieurs groupes de styles musicaux différents.
L’artiste est également reconnu à l’Espagne pour sa participation à la cinquième édition espagnole de la célèbre émission de télévision « The Voice » en 2017.
En France, Cecilya dirige son groupe de rhythm’n’blues et rock’n’roll stars avec le guitariste Francky Gumbo. « Cecilya & Los Hot Tamales » ont déjà enregistré sa première maquette et ils ont joué dans les clubs de jazz les plus emblématiques de Paris (Le Caveau de la Huchette, Sunset Sunside, Le Balajo,…). Ils ont aussi joué partout en France, en Suisse et en Espagne, dans les clubs et festivals comme le Disney Rock’n’roll Festival à Disneyland Paris ou le Festival des Terrasses de Crans-Montana en Suisse. En 2020, ils sont sur l’affiche des grands festivals européens comme l’American Tours Festival et le Béthune Retro Festival.
Parc départemental des Cormailles
Avenue Georges Gosnat
94200 Ivry-sur-Seine
Entrée libre et gratuite
Parc des sports et de loisirs du Grand Godet
94 390 Villeneuve-le-Roi
Y aller :
A l'occasion du Festival d'été au parc du Grand Godet, venez profiter des festivités et des animations gratuites, en famille et entre amis.
[image:C4-GG-EteDuGG-AfficheBD.jpg,d,small]L'été et les animations estivales pointent déjà leur nez au parc des sports et de loisirs du Grand Godet.
Programme 2022
Du lundi au dimanche de 10h à 18h :
Les samedis 18 juin, 25 juin et 2 juillet
Trois séances de cinéma en plein air, dès 22h
Ces animations ont lieu au parc du Grand Godet co-financé par le Département.