Géorisques | Mieux connaître les risques sur le territoire, ces 365 derniers jours
Bienvenue sur GéoRisques
Sur GéoRisques, vous trouverez de l’information pour tous les publics sur les risques naturels (inondations, séisme, mouvement de terrain, argiles, avalanches…) et technologiques (usines à risques, nucléaire, sols pollués…) :
- des interfaces spécifiques permettant d’identifier facilement les risques près de chez vous ou bien de naviguer sur une carte interactive en superposant plus d’une centaine de cartes.
mercredi 4 mai 2022
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Eolien terrestre
Eolien terrestre
Ce jeu de données correspond aux données sur l'éolien terrestre, à savoir :
- Les données relatives aux parcs éoliens précisant le cycle de vie du parc
- Les éoliennes composant le parc éolien, ainsi que leurs caractéristiques (puissance, hauteur, etc.)
- Les postes de livraison alimentant le parc
La fréquence de mise à jour de ce jeu de données est quotidienne.
Les données sont proposées au format CSV, sous forme de ZIP. Le fichier téléchargé contient les informations suivantes :
- Les données décrites ci-dessus
- La description des informations disponibles dans chaque fichier dans le dossier "dictionnaires_donnees"
Attention, les valeurs entre guillemets ne sont pas bien gérées lors de l'ouverture dans Excel. Nous vous conseillons d'utiliser Open Office qui gère mieux ces types de valeurs.
dsi_admin
mer 04/05/2022 - 11:56
Catégorie
Risques technologiques
mardi 29 mars 2022
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Vents cycloniques
Vents cycloniques
vilmus
mar 29/03/2022 - 11:12
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Mesures de prévention
Mesures de prévention
vilmus
mar 29/03/2022 - 10:50
description article
Les mesures de prévention contre les vents cycloniques visent, d’une part à assurer la sécurité des populations lors de l’événement, d’autre part à limiter la vulnérabilité du territoire et surtout améliorer la résilience : en réduisant les dommages matériels, les activités économiques peuvent reprendre plus rapidement et limiter la période pendant laquelle la dynamique locale serait arrêtée ou fortement ralentie.
Il n’est pas possible d’empêcher l’arrivée d’un cyclone mais il est possible d’en réduire les conséquences par plusieurs actions :
- l’information des citoyens sur le risque et les bons comportements à adopter en cas de vents cycloniques,
- la réduction de la vulnérabilité des bâtiments,
- la préparation à la gestion de crise.
risque a associer
Vents cycloniques
rubrique article
Titre
Information des populations
Contenu
La première mesure consiste à s’informer des risques existants, notamment auprès de sa mairie à travers le Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs. Par ailleurs, depuis le 1er juin 2006, tout vendeur ou bailleur d’un bien immobilier est dans l’obligation d’annexer au contrat de vente ou de location un état des risques ainsi que, le cas échéant, une déclaration des sinistres – dont les vents cycloniques – pour lesquels il a été indemnisé.
Titre
Réduction de la vulnérabilité
Contenu
Une autre mesure à mettre en œuvre est de ne pas augmenter la vulnérabilité du territoire en préparant la venue d’un cyclone : construire les nouveaux bâtiments en respectant les règles de construction para-cyclonique leur permettra de résister à une vitesse de vent de référence définie pour une période de retour donnée. Il s’agit avant tout d’améliorer la résilience du territoire en anticipant l’éventualité d’un cyclone et ses conséquences économiques.
Titre
Prévision du risque
Contenu
Les vents cycloniques sont en général prévisibles. La prévision des cyclones repose principalement sur :
- la détection des formations cycloniques,
- la prévision des trajectoires du cyclone,
- la prévision de l’intensité du cyclone et de ses conséquences.
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Aléa
Aléa
vilmus
mar 29/03/2022 - 10:47
risque a associer
Vents cycloniques
rubrique article
Titre
L’aléa de vent cyclonique
Contenu
L’aléa de vent cyclonique correspond à la présence de vents violents, de vitesse supérieure à 118 km/h sur un territoire donné.
L’aléa vent cyclonique est défini pour chaque territoire par une vitesse de vent de référence associée à la probabilité d’atteindre ou dépasser cette vitesse sur une année.
La vitesse de référence correspond à la vitesse moyenne du vent (toutes directions confondues) à 10 mètres d’altitude pendant 10 minutes pour un site plat de type rase-campagne. Elle est exprimée en mètres par seconde et varie selon la probabilité annuelle d’atteinte (ou de dépassement) considérée.
Le coefficient de site est un couple de deux coefficients : le coefficient d’orographie et le coefficient de rugosité. Ce paramètre permet d’affiner la valeur du vent de référence sur un site donné selon ses caractéristiques topographiques (orographie) et son occupation (rugosité).
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Effets et conséquences d’un cyclone
Effets et conséquences d’un cyclone
vilmus
mar 29/03/2022 - 10:43
risque a associer
Vents cycloniques
rubrique article
Contenu
La vitesse du vent peut se traduire par une surpression qui, en s'exerçant sur les parois verticales ou les vitres des bâtiments, entraîne leur destruction. Les brusques changements de direction et de force du vent créent également des effets de cisaillement préjudiciables à l'équilibre des constructions.
Source : Météo-France.
Titre
Les aléas littoraux
Contenu
Le passage d’un cyclone a deux types de conséquences sur le littoral :
- D’une part, le niveau de l’eau se surélève (surcote), à la fois en raison de la baisse de pression atmosphérique (surcote barométrique) mais également en raison de l’effet de la houle à l’approche des côtes (wave set-up). Cette surcote, qui atteint parfois plusieurs mètres, peut conduire à des inondations par submersion marine ;
- D’autre part, les vents qui accompagnent le cyclone viennent aggraver les houles (on parle de houle cyclonique) : à la côte, elles sont à l’origine de dégâts du fait des chocs sur les installations, des inondations par franchissement des vagues, ou de l’érosion.
Contenu
Les cyclones génèrent souvent des précipitations particulièrement intenses et irrégulières. Lorsqu’elles ruissellent à terre, elles peuvent entraîner des inondations et des glissements de terrain, notamment dans les îles tropicales au relief marqué.
Titre
Conséquences humaines et économiques
Contenu
Selon Météo-France, chaque année, en moyenne, quatre-vingts tempêtes et cyclones affectent les régions tropicales. Au cours des cinquante dernières années, plus d'un demi-million de personnes ont péri lors du passage de cyclones tropicaux à travers le monde.
En septembre 2017, le cyclone Irma, de catégorie 5, qui a frappé les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy a fait 11 victimes et plus de 200 blessés. Les dégâts ont été estimés à plus de 3 Md €.
Une étude réalisée par la Caisse Centrale de Réassurance en partenariat avec Météo-France et RiskWeatherTech sur l’évolution du risque cyclonique en Outre-mer à l’horizon 2050 a par ailleurs estimé le coût moyen des cyclones de catégorie 5 à 6,8 Md € en Guadeloupe (avec des extrêmes pouvant atteindre 19,1 Md€), 4,9 Md € en Martinique (jusqu’à 18 Md€) et 5,2 Md € à La Réunion (jusqu’à 21,9 Md€).
Titre
Conséquences sur le bâti
Contenu
Un des impacts majeurs des cyclones concerne l’impact sur le bâti et les éléments qui le compose (charpente, toitures, auvent, fenêtres…). A titre d’exemple, le cyclone IRMA a causé des dégâts considérables sur les îles de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin où on estime que 95% des bâtiments ont été endommagés à des degrés divers et environ 20% des bâtiments à Saint-Martin ont été totalement détruits. Les ouvrages impactés par le cyclone l’ont été principalement du fait :
• de la légèreté de la structure elle-même, surtout pour l’habitat précaire ;
• des défauts de liaisons entre les éléments (fixation des toitures et des auvents, fixation des garde-corps, vitrage, etc.) ;
• de la qualité de la réalisation des constructions (surélévation avec ancrage insuffisant, défaut de raidisseurs dans certains ouvrages, etc.).
Il est à noter que les structures des bâtiments en béton ou en maçonnerie ont été peu impactées. Pour ce type de bâtiments, les impacts concernent principalement les toitures en tôles, les vitrages et les garde-corps. Les effondrements constatés sont principalement la conséquence de ruptures de charpentes.
vendredi 18 mars 2022
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Origines du phénomène
Origines du phénomène
vilmus
ven 18/03/2022 - 17:32
risque a associer
Vents cycloniques
rubrique article
Titre
Description du phénomène et exposition du territoire
Contenu
Les cyclones sont des phénomènes météorologiques qui se forment dans des conditions très particulières, que l’on rencontre principalement au niveau des tropiques, pour chaque hémisphère de la fin de l’été au début de l’automne.
Un cyclone est une dépression très marquée, qui s’accompagne de précipitations pouvant être intenses, et de vents violents.
Les systèmes cycloniques sont couramment classés en 3 catégories, en fonction de la force des vents :
- Si le vent est inférieur à 63 km/h, c’est une dépression tropicale,
- Si le vent est compris entre 63 km/h et 117 km/h, c’est une tempête tropicale (à ce stade, le système cyclonique reçoit un prénom),
- Si le vent dépasse 117 km/h, c’est un cyclone tropical.
Au stade de cyclone, les systèmes cycloniques de l’Atlantique sont classifiés selon l’échelle de Saffir-Simpson, selon 5 catégories, en fonction des vents maximaux.

Pour plus de précisions sur le phénomène :
Selon les sites, l’exposition aux vents cycloniques est également variable, pour un événement cyclonique donné. L’implantation géographique, les caractéristiques topographiques et la nature de l’environnement atténuent ou accroissent la vitesse locale. Par conséquent la sollicitation aérodynamique des ouvrages est fonction de leur implantation[1].
Sur une distance d’approche de 500 km, on dénombre[2] :
- A La Réunion, sur la période 1961-2017 : 65 cyclones tropicaux et 68 tempêtes tropicales qui n’ont pas atteint le stade de cyclone ;
- En Guadeloupe, sur la période 1900-2017 : 33 cyclones tropicaux, 52 tempêtes tropicales intenses, 69 tempêtes tropicales modérées ;
- En Martinique, sur la période 1900-2017 : 25 cyclones tropicaux, 51 tempêtes tropicales intenses et 68 tempêtes tropicales modérées.
[1] Source : Guide de bonnes pratiques pour la construction et la réhabilitation de l’habitat.
[2] Source : Analyse du risque cyclonique en outre-mer, détermination des vents de référence Eurocode de J. Guilhot, juillet 2019, CSTB.
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Vents cycloniques
Vents cycloniques
Sous titre
S’informer pour mieux se protéger
vilmus
ven 18/03/2022 - 17:25
description
Les cyclones tropicaux sont des phénomènes météorologiques violents qui se forment dans les régions tropicales. Les départements, régions et collectivités d’outre-mer français concernés sont notamment la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, La Réunion et Mayotte.
Le risque cyclonique peut causer d’importants dégâts humains, matériels et environnementaux, du fait des vents violents, mais également en raison des inondations qu’ils peuvent générer (submersion marine et choc mécanique des vagues associé, débordements de cours d’eau, crues torrentielles…).
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Gestion du risque avalanche
Gestion du risque avalanche
vilmus
ven 18/03/2022 - 12:03
risque a associer
Avalanches
rubrique article
Titre
La maîtrise de l'urbanisation
Contenu
La cartographie du risque d'avalanche a largement évolué au fil des années, pour laisser la place aujourd'hui au plan de prévention des risques naturels. Ce dernier permet, le cas échéant, de réglementer l'urbanisme et la construction dans les zones exposées à un risque d'avalanche.
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRN) est un outil institué par loi du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement et codifié dans les articles L.562-1 à L.562-9 et R.562-1 à R562-12 du code de l’environnement. Il vise, dans une perspective de développement durable, à éviter une aggravation de l’exposition des personnes et des biens aux risques naturels et à réduire leurs conséquences négatives sur les vies humaines, l'environnement, l'activité économique et le patrimoine culturel. Aussi le plan de prévention des risques avalanches (PPRa), mis en œuvre sur les territoires fortement concernés par l’aléa avalanche, contribue à ces objectifs en :
- Délimitant des zones d'exposition aux risques à l'intérieur desquelles des constructions ou des aménagements sont interdits, tout en permettant sur d’autres zones un développement raisonné et sécurisé, là où l'intensité de l'aléa le permet,
- Définissant des mesures de prévention, de protection, de prévention et de sauvegarde ainsi que des mesures relatives à l'aménagement, à l'utilisation ou à l'exploitation de constructions, d'ouvrages ou d'espaces cultivés ou plantés existant à la date d’approbation du plan.
Ce plan, établi à l’échelle communale ou intercommunale, est opposable aux autorisations d’urbanisme. Il est consultable en mairie, en préfecture ou en s’adressant à la direction départementale des territoires (DDT ou DDTM). Le guide méthodologique « Plan de prévention des risques naturels Avalanches » d’août 2015 accompagne l’élaboration de ce document.
En complément du guide PPR Avalanche, vous pouvez télécharger la note méthodologique sur la qualification et la cartographie de l’aléa exceptionnel d’avalanche.
La direction générale de la prévention des risques (DGPR) a confié la rédaction de ce document à un groupe de travail composé de professionnels, d’experts et de scientifiques afin d'en garantir la pertinence scientifique et la faisabilité technique.
Contenu
Si l'on connaît assez bien les principales zones où se produisent les avalanches, la localisation précise de leur trajet et de leur limite d'extension est plus difficile. La prévision des avalanches reste une science inexacte. Quasi inexistante il y a trente ans, elle se développe aujourd'hui à travers la nivologie (science de la neige) et la météorologie alpine. Météo-France édite régulièrement un bulletin d'estimation du risque d'avalanche qui donne, à l'échelle d'un massif, des indications sur l'état du manteau neigeux en fonction de l'altitude, de l'exposition, du relief. Il propose également une estimation du risque, basée sur une échelle européenne graduée de 1 (risque faible) à 5 (risque très fort).
Titre
L'information du citoyen
Contenu
Le droit à l'information générale sur les risques majeurs s'applique. Pour le risque d'avalanche, de nombreuses informations concernant l'aléa et les consignes à adopter en cas d'événement sont mises à la disposition du citoyen (mairie, services de l'État). Des campagnes spécifiques d'information des pratiquants de ski hors piste sont réalisées, notamment par des associations comme l'Anena : Association nationale d'étude de la neige et des avalanches.
Titre
Des moyens de protection adaptées aux sites et aux enjeux
Contenu
- Des mesures de gestion de crise : des mesures d'interdiction (d'accès au domaine skiable, à des routes, etc.) et d'évacuation (d'immeubles, de villages, etc.), mais également un déclenchement artificiel des avalanches. Dans ce cadre, les communes exposées à un risque d'avalanche sont pourvues d'un plan d'intervention pour le déclenchement des avalanches (PIDA), qui prévoit les procédures de mise en sécurité.
- Des ouvrages de protection qui empêchent le départ des avalanches ou protègent contre leurs effets. Dans la zone de départ de l'avalanche, il peut s'agir de filets, râteliers, claies, barrières à vent ou encore plantations, tandis que dans les zones d'écoulement et d'arrêt, ce sont des ouvrages de déviation, de freinage ou d'arrêt (paravalanches).



Au niveau individuel, les pratiquants de ski de randonnée et de hors piste doivent se munir d'un appareil émetteur-récepteur d'aide à la recherche des victimes d'avalanche (ARVA), qui leur permet en cas d'avalanche, soit de repérer plus facilement une personne ensevelie, soit d'être repéré plus rapidement en cas d'ensevelissement.
Titre
L'organisation des secours
Contenu
Dans les domaines skiables, les secours sont effectués par les pisteurs-secouristes du service des pistes. En montagne, les gendarmes ou les CRS sont chargés du secours des victimes, et peuvent être aidés par des guides, des volontaires des sociétés locales de secours. Ces équipes disposent toujours d'équipes cynophiles (maîtres chiens et chiens d'avalanches). De plus en plus, les secours sont médicalisés, pour optimiser les chances de survie des accidentés. Celles-ci sont essentiellement fonction de la durée d'ensevelissement (de près de 95 % dans le premier quart d'heure (quart d'heure vital), elles tombent à 25 % après 45 minutes), ainsi que de la profondeur d'ensevelissement une fois l'avalanche arrêtée. Ces chiffres illustrent l'importance de s'équiper pour ne pas dépendre de la rapidité de secours extérieurs.
Contenu
Les consignes générales s'appliquent et sont complétées par un certain nombre de consignes spécifiques au risque d'avalanche. Des consignes de sécurité s'adressent plus spécifiquement aux skieurs :
- Se tenir informé des conditions météorologiques et des zones dangereuses : un drapeau à damier noir et jaune signifie un danger d'avalanche sur la station ; un drapeau noir associé au précédent signifie que le danger est généralisé.


À compter de la saison hivernale 2016-2017, l'information sur le risque d'avalanche évolue : des pictogrammes européens sont progressivement utilisés dans les stations pour compléter ou remplacer les drapeaux d'avalanche.

- En période dangereuse, ne pas quitter les pistes ouvertes, damées et balisées (jalons de couleurs jaune et noire, et filets ou triangles de signalisation).

- Si l'on pratique le ski de randonnée et le ski hors piste, se munir d'un ARVA (appareil de recherche de victimes d'avalanches) et consulter les bulletins d'estimation du risque d'avalanches (mis à jour à 16 tous les jours).
- Ne pas partir seul et indiquer itinéraire et heure de retour.
CONSIGNES SPÉCIFIQUES
AVANT
Si vous avez à franchir une zone douteuse :
- Détecter les zones à risques et les éléments aggravants de terrain (ruisseau, ravin).
- Mettre un foulard sur la bouche.
- Traverser un à un, puis s'abriter en zone sûre.
- Ne pas céder à l'euphorie en groupe !
PENDANT
- Tenter de fuir latéralement.
- Se débarrasser des bâtons et du sac.
- Fermer la bouche et protéger les voies respiratoires pour éviter à toutprix de remplir ses poumons de neige.
- Essayer de se cramponner à tout obstacle pour éviter d'être emporté.
- Essayer de se maintenir à la surface par de grands mouvements de natation.
APRÈS
- Ne pas s'essouffler en criant, pour tenter de se faire entendre, émettre des sons brefs et aigus (l'idéal serait un sifflet).
- Faire le maximum d'efforts pour se dégager quand on sent que l'avalanche va s'arrêter. Au moment de l'arrêt, si l'ensevelissement est total, s'efforcer de créer une poche en exécutant une détente énergique ; puis ne plus bouger pour économiser l'air.
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Risque avalanche et enjeux
Risque avalanche et enjeux
vilmus
ven 18/03/2022 - 11:40
risque a associer
Avalanches
rubrique article
Titre
Le risque avalanche en France et dans le monde
Contenu
Dans le monde, les avalanches font environ 500 victimes par an. En France, les accidents sont aujourd'hui, dans plus de 95 % des cas, liés aux activités de loisirs, mais ils restent faibles (une trentaine de décès par an), comparativement au nombre d'usagers de la montagne.
Date |
Localisation |
Victimes et dégâts |
1601 |
Chèze et Saint-Martin (Pyrénées) |
107 morts, les deux villages totalement rasés |
1749 |
Huez (Isère) |
130 morts, la moitié du village détruite |
1895 |
Orlu (Pyrénées) |
15 morts |
1970 |
Val d'Isère (Savoie) |
39 morts, 37 blessés, chalet UCPA balayé |
1999 |
Hameau de Montroc (Haute-Savoie) |
12 morts, 14 chalets détruits |
Contenu
Trois domaines présentent une forte vulnérabilité humaine vis-à-vis des avalanches :
- Les terrains de sports de montagne (domaines skiables et hors-piste) : leur sécurité relève de la responsabilité mêlée de l'exploitant et du maire. Celui-ci peut éventuellement fermer des pistes menacées ;
- Les habitations sont sous la responsabilité de la commune qui peut entreprendre des travaux de protection dans la mesure où ceux-ci ne sont pas hors de proportion avec ses ressources. Le maire a le pouvoir et le devoir de faire évacuer les zones menacées ;
- Les voies de communication communales, départementales et nationales, sont respectivement sous la responsabilité de la commune, du département et de l'État.
jeudi 17 février 2022
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Décharges littorales soumises à aléas
rubrique article :
Présentation de l’inventaire
Le recensement des anciennes décharges sur le territoire français a été effectué sur la base de données disponibles au niveau national (données issues de la Banque de données des Anciens Sites Industriels et Activités de Service - BASIAS devenu CASIAS), principalement alimentée par les inventaires des anciennes décharges brutes communales, inventaires réalisés pour la plupart des territoires dans les années 2000 et complétées, à ce jour, par la connaissance de certains propriétaires fonciers publics.
Pour identifier les décharges historiques littorales soumises à aléas littoraux, ont été sélectionnées via un travail de croisement d’informations géolocalisées :
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Les décharges à moins de 100 m du trait de côte, pour se focaliser uniquement sur les décharges potentiellement les plus exposées ;
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Situées dans une zone soumise à érosion (exemple d’une falaise en recul)[1] ou dans une zone potentielle de submersion marine (exemple de submersion dans la partie arrière des dunes)[2].


Cartes des décharges littorales (< 100 m trait de côte) exposées aux aléas érosion et/ou submersion (Version 1 – 18 février 2022)
[1] Identification des zones concernées par ce phénomène basée sur l’Indicateur National Érosion Côtière du CEREMA
[2] Identification des zones concernées par ce phénomène basée sur l’indicateur « Enveloppes Approchées des Inondations Potentielles par submersion marine »
Principales limites
Il est à noter un ensemble de limites quand aux données proposées :
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La perte de mémoire locale sur certaines anciennes décharges rend ce recensement non exhaustif ; la couverture du territoire national par les inventaires des anciennes décharges est non homogène ; certains départements sont très bien couverts en termes d’inventaires ;
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Les informations, principalement issues des inventaires des anciennes décharges brutes communales, datent des années 2000 et font état de la connaissance de la situation à cette date. Les décharges ont donc pu faire depuis l’objet d’une mise en sécurité (clôture, affichage, restriction d’usage, servitude, …) ou de travaux de réhabilitation (confinement, évacuation des déchets, …). Les situations actuelles ont été précisées quand celles-ci étaient connues ;
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Des erreurs de localisation peuvent exister et la précision sur la localisation des sites est variable (localisation par un X Y donné, par une adresse ou avec une emprise au sol connue). Pour rappel, seules les décharges à moins de 100 mètres du trait de côte sont ici considérées. Des décharges situées en zone de submersion, mais plus reculées, ne sont ainsi pas intégrées dans l’inventaire comme tout site non localisé ;
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En ce qui concerne l’évaluation des aléas littoraux (érosion/submersion), la cartographie utilisée est à grande échelle et homogène sur le territoire et ne prend pas en compte des cartographies locales comme les zonages des plans de prévention des risques (à échelle communale). A noter que les effets du changement climatique et la hausse du niveau de la mer ne sont pas pris en compte dans l’identification des zones soumises à aléa.
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L’inventaire n’a pas vocation à identifier les dépôts sauvages de déchets. On s’intéresse ici au cas des anciennes décharges brutes (communales ou non) dont les déchets ont pu être recouverts et dont on a pu perdre la trace ;
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Les décharges considérées peuvent être très diverses en taille (surface), volume de déchets, type de déchets enfouis ; pour certaines, ces informations ne sont pas connues ;
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L’existence d’une ancienne décharge ne préjuge pas d'une éventuelle pollution à son endroit. Seul un diagnostic peut le confirmer.
Accès aux données
- Tableau de synthèse de l’inventaire avec liens (version_1 datée du 18/02/22)
Mise à jour de l'inventaire
Cet inventaire sera amené à être mis à jour avec :
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Des informations sur l’état actuel des sites identifiés dans cette première version de l’inventaire (travaux de réhabilitation notamment) ;
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De nouveaux sites potentiels identifiés d’après de nouvelles informations fiables et vérifiables.
L’actualisation de cet inventaire permettra d’avoir un suivi des actions engagées pour sécuriser et limiter les impacts potentiels de ces anciens sites historiques.
Les modalités pour contribuer à l’enrichissement de cet inventaire sont en discussion. Un formulaire pourrait être élaboré à cet effet et mis en ligne prochainement.
Pour nous contacter
description article :
La présence sur le littoral de décharges historiques constitue une menace environnementale majeure dans le contexte du changement climatique : en effet, en raison du réchauffement climatique et de la hausse du niveau des mers, le risque de relargage en mer de déchets, notamment plastiques, est de plus en plus important.
Face à ce constat, le président de la République a annoncé lors du One Ocean Summit le vendredi 11 février 2022 à Brest, la résorption en 10 ans des décharges littorales présentant un risque de rejet de déchets en mer, en métropole comme en outre-mer.
De nombreuses décharges historiques, situées en contexte littoral, sont soumises à des risques naturels tels que les risques de submersion marine ou d’érosion. Ces sites peuvent présenter un risque de relargage des déchets et autres impacts sur l’environnement, à plus ou moins long terme, accentués par ces phénomènes naturels. Parmi ces actions, l’une en particulier est portée par le BRGM sous l’égide du Ministère de la Transition Écologique : il s’agit de l’inventaire des décharges littorales soumises à aléas marins (érosion du trait de côte ou submersion marine).
Deux phénomènes naturels sont susceptibles d’être à l’origine de relargage de déchets en mer

Figure 1 - Phénomène de recul du trait de côte

Figure 2 - Phénomène de submersion marine
Ces phénomènes sont susceptibles de devenir de plus en plus fréquents en raison du changement climatique et notamment du fait de l’élévation du niveau de la mer. La question des décharges littorales historiques présentant un danger pour le bon état écologique des eaux marines a fait, depuis 2018, l’objet de décisions en comité interministériel de la mer. Un plan d’action « zéro déchet plastique en mer 2019-2025 » a été élaboré afin de définir différentes actions pour réduire « fortement l'apport de macro et micro-déchets, notamment plastiques, vers les mers et les océans d'ici à 2025 ».
risque a associer :
Pollution des sols, SIS et anciens sites industriels
mardi 5 octobre 2021
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Connaissance du risque avalanche
rubrique article :
L’observation et l’enregistrement des phénomènes passés sont primordiaux pour mieux appréhender les avalanches de neige. Le site avalanches.fr de l'INRAE présente essentiellement trois dispositifs, leurs données et leurs méthodes, souvent indispensables à l’étude et à la gestion du risque d’avalanche en France, en particulier dans un cadre d’aménagement du territoire :
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L’Enquête Permanente sur les Avalanches (EPA) est une chronique historique d’événements observés sur des sites sélectionnés. Elle est réalisée sur environ 5 000 couloirs d'avalanche.
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Les cartes de localisation des phénomènes avalancheux (CLPA) décrivent les zones où des avalanches se sont produites dans le passé et sont représentées par leurs limites extrêmes connues. Ces cartes au 1 / 25 000 constituent un inventaire des phénomènes passés identifiés. Plus de 600 000 hectares ont ainsi été cartographiés dans les Alpes et les Pyrénées. La CLPA est un document informatif et non une cartographie réglementaire, ce qui ne l'empêche pas aujourd'hui d'être indispensable à la bonne gestion d'une route ou d'un domaine skiable, et à l'établissement de tout projet d'aménagement.
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Les Sites habités Sensibles aux Avalanches (SSA) inventorient les sites habités en hiver et accessibles avec un itinéraire sécurisé vis à vis des avalanches, et les classifient en 3 groupes selon leur sensibilité au risque d’avalanche.
Les données issues de ces trois dispositifs sont consultables sur la carte interactive des avalanches en France.
Par ailleurs, la BD-RTM de l’ONF met à disposition des données rassemblées sur les évènements recensés, notamment des avalanches, par les services de restauration des terrains en montagne (RTM) sur 11 départements des Alpes et des Pyrénées.
mardi 21 septembre 2021
lundi 13 septembre 2021
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Avalanches
Avalanches
vilmus
ven 18/03/2022 - 15:02
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Gestion du risque avalanche
rubrique article :
La maîtrise de l'urbanisation
La cartographie du risque d'avalanche a largement évolué au fil des années, pour laisser la place aujourd'hui au plan de prévention des risques naturels. Ce dernier permet, le cas échéant, de réglementer l'urbanisme et la construction dans les zones exposées à un risque d'avalanche.
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRN) est un outil institué par loi du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement et codifié dans les articles L.562-1 à L.562-9 et R.562-1 à R562-12 du code de l’environnement. Il vise, dans une perspective de développement durable, à éviter une aggravation de l’exposition des personnes et des biens aux risques naturels et à réduire leurs conséquences négatives sur les vies humaines, l'environnement, l'activité économique et le patrimoine culturel. Aussi le plan de prévention des risques avalanches (PPRa), mis en œuvre sur les territoires fortement concernés par l’aléa avalanche, contribue à ces objectifs en :
- Délimitant des zones d'exposition aux risques à l'intérieur desquelles des constructions ou des aménagements sont interdits, tout en permettant sur d’autres zones un développement raisonné et sécurisé, là où l'intensité de l'aléa le permet,
- Définissant des mesures de prévention, de protection, de prévention et de sauvegarde ainsi que des mesures relatives à l'aménagement, à l'utilisation ou à l'exploitation de constructions, d'ouvrages ou d'espaces cultivés ou plantés existant à la date d’approbation du plan.
Ce plan, établi à l’échelle communale ou intercommunale, est opposable aux autorisations d’urbanisme. Il est consultable en mairie, en préfecture ou en s’adressant à la direction départementale des territoires (DDT ou DDTM). Le guide méthodologique « Plan de prévention des risques naturels Avalanches » d’août 2015 accompagne l’élaboration de ce document.
La prévention
Si l'on connaît assez bien les principales zones où se produisent les avalanches, la localisation précise de leur trajet et de leur limite d'extension est plus difficile. La prévision des avalanches reste une science inexacte. Quasi inexistante il y a trente ans, elle se développe aujourd'hui à travers la nivologie (science de la neige) et la météorologie alpine. Météo-France édite régulièrement un bulletin d'estimation du risque d'avalanche qui donne, à l'échelle d'un massif, des indications sur l'état du manteau neigeux en fonction de l'altitude, de l'exposition, du relief. Il propose également une estimation du risque, basée sur une échelle européenne graduée de 1 (risque faible) à 5 (risque très fort).
L'information du citoyen
Le droit à l'information générale sur les risques majeurs s'applique. Pour le risque d'avalanche, de nombreuses informations concernant l'aléa et les consignes à adopter en cas d'événement sont mises à la disposition du citoyen (mairie, services de l'État). Des campagnes spécifiques d'information des pratiquants de ski hors piste sont réalisées, notamment par des associations comme l'Anena : Association nationale d'étude de la neige et des avalanches.
Des moyens de protection adaptées aux sites et aux enjeux
- Des mesures de gestion de crise : des mesures d'interdiction (d'accès au domaine skiable, à des routes, etc.) et d'évacuation (d'immeubles, de villages, etc.), mais également un déclenchement artificiel des avalanches. Dans ce cadre, les communes exposées à un risque d'avalanche sont pourvues d'un plan d'intervention pour le déclenchement des avalanches (PIDA), qui prévoit les procédures de mise en sécurité.
- Des ouvrages de protection qui empêchent le départ des avalanches ou protègent contre leurs effets. Dans la zone de départ de l'avalanche, il peut s'agir de filets, râteliers, claies, barrières à vent ou encore plantations, tandis que dans les zones d'écoulement et d'arrêt, ce sont des ouvrages de déviation, de freinage ou d'arrêt (paravalanches).



Au niveau individuel, les pratiquants de ski de randonnée et de hors piste doivent se munir d'un appareil émetteur-récepteur d'aide à la recherche des victimes d'avalanche (ARVA), qui leur permet en cas d'avalanche, soit de repérer plus facilement une personne ensevelie, soit d'être repéré plus rapidement en cas d'ensevelissement.
L'organisation des secours
Dans les domaines skiables, les secours sont effectués par les pisteurs-secouristes du service des pistes. En montagne, les gendarmes ou les CRS sont chargés du secours des victimes, et peuvent être aidés par des guides, des volontaires des sociétés locales de secours. Ces équipes disposent toujours d'équipes cynophiles (maîtres chiens et chiens d'avalanches). De plus en plus, les secours sont médicalisés, pour optimiser les chances de survie des accidentés.
Celles-ci sont essentiellement fonction de la durée d'ensevelissement (de près de 95 % dans le premier quart d'heure (quart d'heure vital), elles tombent à 25 % après 45 minutes), ainsi que de la profondeur d'ensevelissement une fois l'avalanche arrêtée. Ces chiffres illustrent l'importance de s'équiper pour ne pas dépendre de la rapidité de secours extérieurs.
Les consignes
Les consignes générales s'appliquent et sont complétées par un certain nombre de consignes spécifiques au risque d'avalanche. Des consignes de sécurité s'adressent plus spécifiquement aux skieurs :
- Se tenir informé des conditions météorologiques et des zones dangereuses : un drapeau à damier noir et jaune signifie un danger d'avalanche sur la station ; un drapeau noir associé au précédent signifie que le danger est généralisé.


À compter de la saison hivernale 2016-2017, l'information sur le risque d'avalanche évolue : des pictogrammes européens sont progressivement utilisés dans les stations pour compléter ou remplacer les drapeaux d'avalanche.

- En période dangereuse, ne pas quitter les pistes ouvertes, damées et balisées (jalons de couleurs jaune et noire, et filets ou triangles de signalisation).

- Si l'on pratique le ski de randonnée et le ski hors piste, se munir d'un ARVA (appareil de recherche de victimes d'avalanches) et consulter les bulletins d'estimation du risque d'avalanches (mis à jour à 16 tous les jours).
- Ne pas partir seul et indiquer itinéraire et heure de retour.
CONSIGNES SPÉCIFIQUES
AVANT
Si vous avez à franchir une zone douteuse :
- Détecter les zones à risques et les éléments aggravants de terrain (ruisseau, ravin).
- Mettre un foulard sur la bouche.
- Traverser un à un, puis s'abriter en zone sûre.
- Ne pas céder à l'euphorie en groupe !
PENDANT
- Tenter de fuir latéralement.
- Se débarrasser des bâtons et du sac.
- Fermer la bouche et protéger les voies respiratoires pour éviter à toutprix de remplir ses poumons de neige.
- Essayer de se cramponner à tout obstacle pour éviter d'être emporté.
- Essayer de se maintenir à la surface par de grands mouvements de natation.
APRÈS
- Ne pas s'essouffler en criant, pour tenter de se faire entendre, émettre des sons brefs et aigus (l'idéal serait un sifflet).
- Faire le maximum d'efforts pour se dégager quand on sent que l'avalanche va s'arrêter. Au moment de l'arrêt, si l'ensevelissement est total, s'efforcer de créer une poche en exécutant une détente énergique ; puis ne plus bouger pour économiser l'air.
-
Risque avalanche et enjeux
rubrique article :
Le risque avalanche en France et dans le monde
Dans le monde, les avalanches font environ 500 victimes par an. En France, les accidents sont aujourd'hui, dans plus de 95 % des cas, liés aux activités de loisirs, mais ils restent faibles (une trentaine de décès par an), comparativement au nombre d'usagers de la montagne.
Date |
Localisation |
Victimes et dégâts |
1601 |
Chèze et Saint-Martin (Pyrénées) |
107 morts, les deux villages totalement rasés |
1749 |
Huez (Isère) |
130 morts, la moitié du village détruite |
1895 |
Orlu (Pyrénées) |
15 morts |
1970 |
Val d'Isère (Savoie) |
39 morts, 37 blessés, chalet UCPA balayé |
1999 |
Hameau de Montroc (Haute-Savoie) |
12 morts, 14 chalets détruits |
Les enjeux
Trois domaines présentent une forte vulnérabilité humaine vis-à-vis des avalanches :
- Les terrains de sports de montagne (domaines skiables et hors-piste) : leur sécurité relève de la responsabilité mêlée de l'exploitant et du maire. Celui-ci peut éventuellement fermer des pistes menacées ;
- Les habitations sont sous la responsabilité de la commune qui peut entreprendre des travaux de protection dans la mesure où ceux-ci ne sont pas hors de proportion avec ses ressources. Le maire a le pouvoir et le devoir de faire évacuer les zones menacées ;
- Les voies de communication communales, départementales et nationales, sont respectivement sous la responsabilité de la commune, du département et de l'État.
-
Origines du phénomène
rubrique article :
Qu'est-ce qu'une avalanche ?
Une avalanche correspond à un déplacement rapide d'une masse de neige sur une pente, provoqué par une rupture du manteau neigeux. Cette masse varie de quelques dizaines à plusieurs centaines de milliers de mètres cubes, pour des vitesses comprises entre 10 km/h et 400 km/h, selon la nature de la neige et les conditions d'écoulement. Les pentes favorables au départ des avalanches sont comprises entre 30 et 55°. La pente avalancheuse typique est raide, à l'ombre, proche d'une crête et couverte de neige soufflée.
On distingue trois types d'avalanches selon le type de neige et les caractéristiques de l'écoulement.
L'avalanche de plaque
L'avalanche de plaque est générée par la rupture et le glissement d'une plaque, souvent formée par le vent, sur une couche faible du manteau neigeux. La zone de départ est marquée par une cassure linéaire. Lorsque la cohésion de la neige est forte, la plaque est dure et composée de blocs de neige. En revanche, lorsque la cohésion est faible, la plaque est friable et les blocs se disloquent rapidement. Deux types de plaques peuvent être distingués : la plaque au vent, peu dangereuse, résultant d'une compression due à la poussée du vent, et la plaque sous le vent, plus dangereuse car mal ancrée à la sous-couche.
L'avalanche en aérosol
Une forte accumulation de neige récente, légère et sèche (poudreuse) peut donner des avalanches de très grandes dimensions avec un épais nuage de neige (aérosol), progressant à grande vitesse (100 à 400 km/h). Leur puissance destructrice est très grande. Leur trajet est assez rectiligne et elles peuvent remonter sur un versant opposé. Le souffle qui les accompagne peut provoquer des dégâts en dehors du périmètre du dépôt de l'avalanche.
L'avalanche de neige humide
Lorsque la neige se densifie et s'humidifie sous l'action de la fonte, au printemps ou après une pluie, elle peut former des avalanches qui entraînent l'ensemble du manteau neigeux. Elles s'écoulent à vitesse lente (jusqu'à 20 km/h) en suivant le relief en ses points bas (couloir, ravin, talus, etc.). Bien que leur trajet soit assez bien connu, elles peuvent être déviées par un obstacle et générer des dégâts dans des zones a priori non exposées.
Les facteurs aggravants
Une avalanche peut se produire spontanément ou être provoquée par un agent extérieur. Trois facteurs sont principalement en cause :
- L'augmentation du poids, d'origine naturelle (importantes chutes de neige, pluie, accumulation par le vent) ou accidentelle (passage d'un skieur ou d'un animal) ;
- La température : après des chutes de neige et si une période de froid prolongée se présente, le manteau neigeux ne peut se stabiliser. Au contraire, lorsqu'il fait chaud sur une longue période, le manteau se consolide. En revanche, au printemps, la chaleur de mi-journée favorise le déclenchement d'avalanches, car la neige devient lourde et mouillée ;
- Le vent engendre une instabilité du manteau neigeux par la création de plaques et corniches.
description article :
Une avalanche correspond à un déplacement rapide d'une masse de neige sur une pente, provoqué par une rupture du manteau neigeux. Cette masse varie de quelques dizaines à plusieurs centaines de milliers de mètres cubes, pour des vitesses comprises entre 10 km/h et 400 km/h, selon la nature de la neige et les conditions d'écoulement. Les pentes favorables au départ des avalanches sont comprises entre 30 et 55°. La pente avalancheuse typique est raide, à l'ombre, proche d'une crête et couverte de neige soufflée.
On distingue trois types d'avalanches selon le type de neige et les caractéristiques de l'écoulement.
L'avalanche de plaque
L'avalanche de plaque est générée par la rupture et le glissement d'une plaque, souvent formée par le vent, sur une couche faible du manteau neigeux. La zone de départ est marquée par une cassure linéaire. Lorsque la cohésion de la neige est forte, la plaque est dure et composée de blocs de neige. En revanche, lorsque la cohésion est faible, la plaque est friable et les blocs se disloquent rapidement. Deux types de plaques peuvent être distingués : la plaque au vent, peu dangereuse, résultant d'une compression due à la poussée du vent, et la plaque sous le vent, plus dangereuse car mal ancrée à la sous-couche.
L'avalanche en aérosol
Une forte accumulation de neige récente, légère et sèche (poudreuse) peut donner des avalanches de très grandes dimensions avec un épais nuage de neige (aérosol), progressant à grande vitesse (100 à 400 km/h). Leur puissance destructrice est très grande. Leur trajet est assez rectiligne et elles peuvent remonter sur un versant opposé. Le souffle qui les accompagne peut provoquer des dégâts en dehors du périmètre du dépôt de l'avalanche.
L'avalanche de neige humide
Lorsque la neige se densifie et s'humidifie sous l'action de la fonte, au printemps ou après une pluie, elle peut former des avalanches qui entraînent l'ensemble du manteau neigeux. Elles s'écoulent à vitesse lente (jusqu'à 20 km/h) en suivant le relief en ses points bas (couloir, ravin, talus, etc.). Bien que leur trajet soit assez bien connu, elles peuvent être déviées par un obstacle et générer des dégâts dans des zones a priori non exposées.
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Description du phénomène
rubrique article :
Les facteurs aggravants
Une avalanche peut se produire spontanément ou être provoquée par un agent extérieur. Trois facteurs sont principalement en cause :
-
L'augmentation du poids, d'origine naturelle (importantes chutes de neige, pluie, accumulation par le vent) ou accidentelle (passage d'un skieur ou d'un animal) ;
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La température : après des chutes de neige et si une période de froid prolongée se présente, le manteau neigeux ne peut se stabiliser. Au contraire, lorsqu'il fait chaud sur une longue période, le manteau se consolide. En revanche, au printemps, la chaleur de mi-journée favorise le déclenchement d'avalanches, car la neige devient lourde et mouillée ;
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Le vent engendre une instabilité du manteau neigeux par la création de plaques et corniches.

description article :
Une avalanche correspond à un déplacement rapide d'une masse de neige sur une pente, provoqué par une rupture du manteau neigeux. Cette masse varie de quelques dizaines à plusieurs centaines de milliers de mètres cubes, pour des vitesses comprises entre 10 km/h et 400 km/h, selon la nature de la neige et les conditions d'écoulement. Les pentes favorables au départ des avalanches sont comprises entre 30 et 55°. La pente avalancheuse typique est raide, à l'ombre, proche d'une crête et couverte de neige soufflée.

Souce : définition de l’avalanche, guide PPRN Avalanche – version août 2015.
On distingue trois types d'avalanches selon le type de neige et les caractéristiques de l'écoulement :
L'avalanche de plaque est générée par la rupture et le glissement d'une plaque, souvent formée par le vent, sur une couche faible du manteau neigeux. La zone de départ est marquée par une cassure linéaire. Lorsque la cohésion de la neige est forte, la plaque est dure et composée de blocs de neige. En revanche, lorsque la cohésion est faible, la plaque est friable et les blocs se disloquent rapidement. Deux types de plaques peuvent être distingués : la plaque au vent, peu dangereuse, résultant d'une compression due à la poussée du vent, et la plaque sous le vent, plus dangereuse car mal ancrée à la sous-couche.

Une forte accumulation de neige récente, légère et sèche (poudreuse) peut donner des avalanches de très grandes dimensions avec un épais nuage de neige (aérosol), progressant à grande vitesse (100 à 400 km/h). Leur puissance destructrice est très grande. Leur trajet est assez rectiligne et elles peuvent remonter sur un versant opposé. Le souffle qui les accompagne peut provoquer des dégâts en dehors du périmètre du dépôt de l'avalanche.

Lorsque la neige se densifie et s'humidifie sous l'action de la fonte, au printemps ou après une pluie, elle peut former des avalanches qui entraînent l'ensemble du manteau neigeux. Elles s'écoulent à vitesse lente (jusqu'à 20 km/h) en suivant le relief en ses points bas (couloir, ravin, talus, etc.). Bien que leur trajet soit assez bien connu, elles peuvent être déviées par un obstacle et générer des dégâts dans des zones a priori non exposées.

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Avalanches
description :

Source : avalanche déclenchée artificiellement au col d’Ornon dans l’Isère, fond Cemagref.
Une avalanche correspond à un déplacement rapide d'une masse de neige sur une pente, provoqué par une rupture du manteau neigeux. Elle peut se produire spontanément ou être provoquée par un agent extérieur. La catastrophe du chalet UCPA à Val-d'Isère (février 1970) a impulsé en France une véritable politique de prise en charge du risque basée sur la prévention (amélioration de la connaissance du phénomène, cartographie, prévision, réglementation, etc.) et la protection.
mercredi 4 mai 2022
Ce jeu de données correspond aux données sur l'éolien terrestre, à savoir :
La fréquence de mise à jour de ce jeu de données est quotidienne.
Les données sont proposées au format CSV, sous forme de ZIP. Le fichier téléchargé contient les informations suivantes :
Attention, les valeurs entre guillemets ne sont pas bien gérées lors de l'ouverture dans Excel. Nous vous conseillons d'utiliser Open Office qui gère mieux ces types de valeurs.
mardi 29 mars 2022
Les mesures de prévention contre les vents cycloniques visent, d’une part à assurer la sécurité des populations lors de l’événement, d’autre part à limiter la vulnérabilité du territoire et surtout améliorer la résilience : en réduisant les dommages matériels, les activités économiques peuvent reprendre plus rapidement et limiter la période pendant laquelle la dynamique locale serait arrêtée ou fortement ralentie.
Il n’est pas possible d’empêcher l’arrivée d’un cyclone mais il est possible d’en réduire les conséquences par plusieurs actions :
La première mesure consiste à s’informer des risques existants, notamment auprès de sa mairie à travers le Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs. Par ailleurs, depuis le 1er juin 2006, tout vendeur ou bailleur d’un bien immobilier est dans l’obligation d’annexer au contrat de vente ou de location un état des risques ainsi que, le cas échéant, une déclaration des sinistres – dont les vents cycloniques – pour lesquels il a été indemnisé.
Une autre mesure à mettre en œuvre est de ne pas augmenter la vulnérabilité du territoire en préparant la venue d’un cyclone : construire les nouveaux bâtiments en respectant les règles de construction para-cyclonique leur permettra de résister à une vitesse de vent de référence définie pour une période de retour donnée. Il s’agit avant tout d’améliorer la résilience du territoire en anticipant l’éventualité d’un cyclone et ses conséquences économiques.
Les vents cycloniques sont en général prévisibles. La prévision des cyclones repose principalement sur :
L’aléa de vent cyclonique correspond à la présence de vents violents, de vitesse supérieure à 118 km/h sur un territoire donné.
L’aléa vent cyclonique est défini pour chaque territoire par une vitesse de vent de référence associée à la probabilité d’atteindre ou dépasser cette vitesse sur une année.
La vitesse de référence correspond à la vitesse moyenne du vent (toutes directions confondues) à 10 mètres d’altitude pendant 10 minutes pour un site plat de type rase-campagne. Elle est exprimée en mètres par seconde et varie selon la probabilité annuelle d’atteinte (ou de dépassement) considérée.
Le coefficient de site est un couple de deux coefficients : le coefficient d’orographie et le coefficient de rugosité. Ce paramètre permet d’affiner la valeur du vent de référence sur un site donné selon ses caractéristiques topographiques (orographie) et son occupation (rugosité).
La vitesse du vent peut se traduire par une surpression qui, en s'exerçant sur les parois verticales ou les vitres des bâtiments, entraîne leur destruction. Les brusques changements de direction et de force du vent créent également des effets de cisaillement préjudiciables à l'équilibre des constructions.
Source : Météo-France.
Le passage d’un cyclone a deux types de conséquences sur le littoral :
Les cyclones génèrent souvent des précipitations particulièrement intenses et irrégulières. Lorsqu’elles ruissellent à terre, elles peuvent entraîner des inondations et des glissements de terrain, notamment dans les îles tropicales au relief marqué.
Selon Météo-France, chaque année, en moyenne, quatre-vingts tempêtes et cyclones affectent les régions tropicales. Au cours des cinquante dernières années, plus d'un demi-million de personnes ont péri lors du passage de cyclones tropicaux à travers le monde.
En septembre 2017, le cyclone Irma, de catégorie 5, qui a frappé les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy a fait 11 victimes et plus de 200 blessés. Les dégâts ont été estimés à plus de 3 Md €.
Une étude réalisée par la Caisse Centrale de Réassurance en partenariat avec Météo-France et RiskWeatherTech sur l’évolution du risque cyclonique en Outre-mer à l’horizon 2050 a par ailleurs estimé le coût moyen des cyclones de catégorie 5 à 6,8 Md € en Guadeloupe (avec des extrêmes pouvant atteindre 19,1 Md€), 4,9 Md € en Martinique (jusqu’à 18 Md€) et 5,2 Md € à La Réunion (jusqu’à 21,9 Md€).
Un des impacts majeurs des cyclones concerne l’impact sur le bâti et les éléments qui le compose (charpente, toitures, auvent, fenêtres…). A titre d’exemple, le cyclone IRMA a causé des dégâts considérables sur les îles de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin où on estime que 95% des bâtiments ont été endommagés à des degrés divers et environ 20% des bâtiments à Saint-Martin ont été totalement détruits. Les ouvrages impactés par le cyclone l’ont été principalement du fait :
• de la légèreté de la structure elle-même, surtout pour l’habitat précaire ;
• des défauts de liaisons entre les éléments (fixation des toitures et des auvents, fixation des garde-corps, vitrage, etc.) ;
• de la qualité de la réalisation des constructions (surélévation avec ancrage insuffisant, défaut de raidisseurs dans certains ouvrages, etc.).
Il est à noter que les structures des bâtiments en béton ou en maçonnerie ont été peu impactées. Pour ce type de bâtiments, les impacts concernent principalement les toitures en tôles, les vitrages et les garde-corps. Les effondrements constatés sont principalement la conséquence de ruptures de charpentes.
vendredi 18 mars 2022
Les cyclones sont des phénomènes météorologiques qui se forment dans des conditions très particulières, que l’on rencontre principalement au niveau des tropiques, pour chaque hémisphère de la fin de l’été au début de l’automne.
Un cyclone est une dépression très marquée, qui s’accompagne de précipitations pouvant être intenses, et de vents violents.
Les systèmes cycloniques sont couramment classés en 3 catégories, en fonction de la force des vents :
Au stade de cyclone, les systèmes cycloniques de l’Atlantique sont classifiés selon l’échelle de Saffir-Simpson, selon 5 catégories, en fonction des vents maximaux.
Pour plus de précisions sur le phénomène :
Selon les sites, l’exposition aux vents cycloniques est également variable, pour un événement cyclonique donné. L’implantation géographique, les caractéristiques topographiques et la nature de l’environnement atténuent ou accroissent la vitesse locale. Par conséquent la sollicitation aérodynamique des ouvrages est fonction de leur implantation[1].
Sur une distance d’approche de 500 km, on dénombre[2] :
[1] Source : Guide de bonnes pratiques pour la construction et la réhabilitation de l’habitat.
[2] Source : Analyse du risque cyclonique en outre-mer, détermination des vents de référence Eurocode de J. Guilhot, juillet 2019, CSTB.
Les cyclones tropicaux sont des phénomènes météorologiques violents qui se forment dans les régions tropicales. Les départements, régions et collectivités d’outre-mer français concernés sont notamment la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, La Réunion et Mayotte.
Le risque cyclonique peut causer d’importants dégâts humains, matériels et environnementaux, du fait des vents violents, mais également en raison des inondations qu’ils peuvent générer (submersion marine et choc mécanique des vagues associé, débordements de cours d’eau, crues torrentielles…).
La cartographie du risque d'avalanche a largement évolué au fil des années, pour laisser la place aujourd'hui au plan de prévention des risques naturels. Ce dernier permet, le cas échéant, de réglementer l'urbanisme et la construction dans les zones exposées à un risque d'avalanche.
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRN) est un outil institué par loi du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement et codifié dans les articles L.562-1 à L.562-9 et R.562-1 à R562-12 du code de l’environnement. Il vise, dans une perspective de développement durable, à éviter une aggravation de l’exposition des personnes et des biens aux risques naturels et à réduire leurs conséquences négatives sur les vies humaines, l'environnement, l'activité économique et le patrimoine culturel. Aussi le plan de prévention des risques avalanches (PPRa), mis en œuvre sur les territoires fortement concernés par l’aléa avalanche, contribue à ces objectifs en :
Ce plan, établi à l’échelle communale ou intercommunale, est opposable aux autorisations d’urbanisme. Il est consultable en mairie, en préfecture ou en s’adressant à la direction départementale des territoires (DDT ou DDTM). Le guide méthodologique « Plan de prévention des risques naturels Avalanches » d’août 2015 accompagne l’élaboration de ce document.
En complément du guide PPR Avalanche, vous pouvez télécharger la note méthodologique sur la qualification et la cartographie de l’aléa exceptionnel d’avalanche.
La direction générale de la prévention des risques (DGPR) a confié la rédaction de ce document à un groupe de travail composé de professionnels, d’experts et de scientifiques afin d'en garantir la pertinence scientifique et la faisabilité technique.
Si l'on connaît assez bien les principales zones où se produisent les avalanches, la localisation précise de leur trajet et de leur limite d'extension est plus difficile. La prévision des avalanches reste une science inexacte. Quasi inexistante il y a trente ans, elle se développe aujourd'hui à travers la nivologie (science de la neige) et la météorologie alpine. Météo-France édite régulièrement un bulletin d'estimation du risque d'avalanche qui donne, à l'échelle d'un massif, des indications sur l'état du manteau neigeux en fonction de l'altitude, de l'exposition, du relief. Il propose également une estimation du risque, basée sur une échelle européenne graduée de 1 (risque faible) à 5 (risque très fort).
Le droit à l'information générale sur les risques majeurs s'applique. Pour le risque d'avalanche, de nombreuses informations concernant l'aléa et les consignes à adopter en cas d'événement sont mises à la disposition du citoyen (mairie, services de l'État). Des campagnes spécifiques d'information des pratiquants de ski hors piste sont réalisées, notamment par des associations comme l'Anena : Association nationale d'étude de la neige et des avalanches.
Au niveau individuel, les pratiquants de ski de randonnée et de hors piste doivent se munir d'un appareil émetteur-récepteur d'aide à la recherche des victimes d'avalanche (ARVA), qui leur permet en cas d'avalanche, soit de repérer plus facilement une personne ensevelie, soit d'être repéré plus rapidement en cas d'ensevelissement.
Dans les domaines skiables, les secours sont effectués par les pisteurs-secouristes du service des pistes. En montagne, les gendarmes ou les CRS sont chargés du secours des victimes, et peuvent être aidés par des guides, des volontaires des sociétés locales de secours. Ces équipes disposent toujours d'équipes cynophiles (maîtres chiens et chiens d'avalanches). De plus en plus, les secours sont médicalisés, pour optimiser les chances de survie des accidentés. Celles-ci sont essentiellement fonction de la durée d'ensevelissement (de près de 95 % dans le premier quart d'heure (quart d'heure vital), elles tombent à 25 % après 45 minutes), ainsi que de la profondeur d'ensevelissement une fois l'avalanche arrêtée. Ces chiffres illustrent l'importance de s'équiper pour ne pas dépendre de la rapidité de secours extérieurs.
Les consignes générales s'appliquent et sont complétées par un certain nombre de consignes spécifiques au risque d'avalanche. Des consignes de sécurité s'adressent plus spécifiquement aux skieurs :
À compter de la saison hivernale 2016-2017, l'information sur le risque d'avalanche évolue : des pictogrammes européens sont progressivement utilisés dans les stations pour compléter ou remplacer les drapeaux d'avalanche.

CONSIGNES SPÉCIFIQUES
AVANT
Si vous avez à franchir une zone douteuse :
PENDANT
APRÈS
Dans le monde, les avalanches font environ 500 victimes par an. En France, les accidents sont aujourd'hui, dans plus de 95 % des cas, liés aux activités de loisirs, mais ils restent faibles (une trentaine de décès par an), comparativement au nombre d'usagers de la montagne.
Trois domaines présentent une forte vulnérabilité humaine vis-à-vis des avalanches :
jeudi 17 février 2022
Le recensement des anciennes décharges sur le territoire français a été effectué sur la base de données disponibles au niveau national (données issues de la Banque de données des Anciens Sites Industriels et Activités de Service - BASIAS devenu CASIAS), principalement alimentée par les inventaires des anciennes décharges brutes communales, inventaires réalisés pour la plupart des territoires dans les années 2000 et complétées, à ce jour, par la connaissance de certains propriétaires fonciers publics.
Pour identifier les décharges historiques littorales soumises à aléas littoraux, ont été sélectionnées via un travail de croisement d’informations géolocalisées :
Les décharges à moins de 100 m du trait de côte, pour se focaliser uniquement sur les décharges potentiellement les plus exposées ;
Situées dans une zone soumise à érosion (exemple d’une falaise en recul)[1] ou dans une zone potentielle de submersion marine (exemple de submersion dans la partie arrière des dunes)[2].
Cartes des décharges littorales (< 100 m trait de côte) exposées aux aléas érosion et/ou submersion (Version 1 – 18 février 2022)
[1] Identification des zones concernées par ce phénomène basée sur l’Indicateur National Érosion Côtière du CEREMA
[2] Identification des zones concernées par ce phénomène basée sur l’indicateur « Enveloppes Approchées des Inondations Potentielles par submersion marine »
Il est à noter un ensemble de limites quand aux données proposées :
La perte de mémoire locale sur certaines anciennes décharges rend ce recensement non exhaustif ; la couverture du territoire national par les inventaires des anciennes décharges est non homogène ; certains départements sont très bien couverts en termes d’inventaires ;
Les informations, principalement issues des inventaires des anciennes décharges brutes communales, datent des années 2000 et font état de la connaissance de la situation à cette date. Les décharges ont donc pu faire depuis l’objet d’une mise en sécurité (clôture, affichage, restriction d’usage, servitude, …) ou de travaux de réhabilitation (confinement, évacuation des déchets, …). Les situations actuelles ont été précisées quand celles-ci étaient connues ;
Des erreurs de localisation peuvent exister et la précision sur la localisation des sites est variable (localisation par un X Y donné, par une adresse ou avec une emprise au sol connue). Pour rappel, seules les décharges à moins de 100 mètres du trait de côte sont ici considérées. Des décharges situées en zone de submersion, mais plus reculées, ne sont ainsi pas intégrées dans l’inventaire comme tout site non localisé ;
En ce qui concerne l’évaluation des aléas littoraux (érosion/submersion), la cartographie utilisée est à grande échelle et homogène sur le territoire et ne prend pas en compte des cartographies locales comme les zonages des plans de prévention des risques (à échelle communale). A noter que les effets du changement climatique et la hausse du niveau de la mer ne sont pas pris en compte dans l’identification des zones soumises à aléa.
L’inventaire n’a pas vocation à identifier les dépôts sauvages de déchets. On s’intéresse ici au cas des anciennes décharges brutes (communales ou non) dont les déchets ont pu être recouverts et dont on a pu perdre la trace ;
Les décharges considérées peuvent être très diverses en taille (surface), volume de déchets, type de déchets enfouis ; pour certaines, ces informations ne sont pas connues ;
L’existence d’une ancienne décharge ne préjuge pas d'une éventuelle pollution à son endroit. Seul un diagnostic peut le confirmer.
Cet inventaire sera amené à être mis à jour avec :
Des informations sur l’état actuel des sites identifiés dans cette première version de l’inventaire (travaux de réhabilitation notamment) ;
De nouveaux sites potentiels identifiés d’après de nouvelles informations fiables et vérifiables.
L’actualisation de cet inventaire permettra d’avoir un suivi des actions engagées pour sécuriser et limiter les impacts potentiels de ces anciens sites historiques.
Les modalités pour contribuer à l’enrichissement de cet inventaire sont en discussion. Un formulaire pourrait être élaboré à cet effet et mis en ligne prochainement.
Pour tout contact, écrivez-nous à l'adresse suivante : dechargeslittorales@brgm.fr
La présence sur le littoral de décharges historiques constitue une menace environnementale majeure dans le contexte du changement climatique : en effet, en raison du réchauffement climatique et de la hausse du niveau des mers, le risque de relargage en mer de déchets, notamment plastiques, est de plus en plus important.
Face à ce constat, le président de la République a annoncé lors du One Ocean Summit le vendredi 11 février 2022 à Brest, la résorption en 10 ans des décharges littorales présentant un risque de rejet de déchets en mer, en métropole comme en outre-mer.
De nombreuses décharges historiques, situées en contexte littoral, sont soumises à des risques naturels tels que les risques de submersion marine ou d’érosion. Ces sites peuvent présenter un risque de relargage des déchets et autres impacts sur l’environnement, à plus ou moins long terme, accentués par ces phénomènes naturels. Parmi ces actions, l’une en particulier est portée par le BRGM sous l’égide du Ministère de la Transition Écologique : il s’agit de l’inventaire des décharges littorales soumises à aléas marins (érosion du trait de côte ou submersion marine).
Deux phénomènes naturels sont susceptibles d’être à l’origine de relargage de déchets en mer
Figure 1 - Phénomène de recul du trait de côte
Figure 2 - Phénomène de submersion marine
Ces phénomènes sont susceptibles de devenir de plus en plus fréquents en raison du changement climatique et notamment du fait de l’élévation du niveau de la mer. La question des décharges littorales historiques présentant un danger pour le bon état écologique des eaux marines a fait, depuis 2018, l’objet de décisions en comité interministériel de la mer. Un plan d’action « zéro déchet plastique en mer 2019-2025 » a été élaboré afin de définir différentes actions pour réduire « fortement l'apport de macro et micro-déchets, notamment plastiques, vers les mers et les océans d'ici à 2025 ».
mardi 5 octobre 2021
L’observation et l’enregistrement des phénomènes passés sont primordiaux pour mieux appréhender les avalanches de neige. Le site avalanches.fr de l'INRAE présente essentiellement trois dispositifs, leurs données et leurs méthodes, souvent indispensables à l’étude et à la gestion du risque d’avalanche en France, en particulier dans un cadre d’aménagement du territoire :
L’Enquête Permanente sur les Avalanches (EPA) est une chronique historique d’événements observés sur des sites sélectionnés. Elle est réalisée sur environ 5 000 couloirs d'avalanche.
Les cartes de localisation des phénomènes avalancheux (CLPA) décrivent les zones où des avalanches se sont produites dans le passé et sont représentées par leurs limites extrêmes connues. Ces cartes au 1 / 25 000 constituent un inventaire des phénomènes passés identifiés. Plus de 600 000 hectares ont ainsi été cartographiés dans les Alpes et les Pyrénées. La CLPA est un document informatif et non une cartographie réglementaire, ce qui ne l'empêche pas aujourd'hui d'être indispensable à la bonne gestion d'une route ou d'un domaine skiable, et à l'établissement de tout projet d'aménagement.
Les Sites habités Sensibles aux Avalanches (SSA) inventorient les sites habités en hiver et accessibles avec un itinéraire sécurisé vis à vis des avalanches, et les classifient en 3 groupes selon leur sensibilité au risque d’avalanche.
Les données issues de ces trois dispositifs sont consultables sur la carte interactive des avalanches en France.
Par ailleurs, la BD-RTM de l’ONF met à disposition des données rassemblées sur les évènements recensés, notamment des avalanches, par les services de restauration des terrains en montagne (RTM) sur 11 départements des Alpes et des Pyrénées.
mardi 21 septembre 2021
lundi 13 septembre 2021
La cartographie du risque d'avalanche a largement évolué au fil des années, pour laisser la place aujourd'hui au plan de prévention des risques naturels. Ce dernier permet, le cas échéant, de réglementer l'urbanisme et la construction dans les zones exposées à un risque d'avalanche.
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRN) est un outil institué par loi du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement et codifié dans les articles L.562-1 à L.562-9 et R.562-1 à R562-12 du code de l’environnement. Il vise, dans une perspective de développement durable, à éviter une aggravation de l’exposition des personnes et des biens aux risques naturels et à réduire leurs conséquences négatives sur les vies humaines, l'environnement, l'activité économique et le patrimoine culturel. Aussi le plan de prévention des risques avalanches (PPRa), mis en œuvre sur les territoires fortement concernés par l’aléa avalanche, contribue à ces objectifs en :
Ce plan, établi à l’échelle communale ou intercommunale, est opposable aux autorisations d’urbanisme. Il est consultable en mairie, en préfecture ou en s’adressant à la direction départementale des territoires (DDT ou DDTM). Le guide méthodologique « Plan de prévention des risques naturels Avalanches » d’août 2015 accompagne l’élaboration de ce document.
Si l'on connaît assez bien les principales zones où se produisent les avalanches, la localisation précise de leur trajet et de leur limite d'extension est plus difficile. La prévision des avalanches reste une science inexacte. Quasi inexistante il y a trente ans, elle se développe aujourd'hui à travers la nivologie (science de la neige) et la météorologie alpine. Météo-France édite régulièrement un bulletin d'estimation du risque d'avalanche qui donne, à l'échelle d'un massif, des indications sur l'état du manteau neigeux en fonction de l'altitude, de l'exposition, du relief. Il propose également une estimation du risque, basée sur une échelle européenne graduée de 1 (risque faible) à 5 (risque très fort).
Le droit à l'information générale sur les risques majeurs s'applique. Pour le risque d'avalanche, de nombreuses informations concernant l'aléa et les consignes à adopter en cas d'événement sont mises à la disposition du citoyen (mairie, services de l'État). Des campagnes spécifiques d'information des pratiquants de ski hors piste sont réalisées, notamment par des associations comme l'Anena : Association nationale d'étude de la neige et des avalanches.
Au niveau individuel, les pratiquants de ski de randonnée et de hors piste doivent se munir d'un appareil émetteur-récepteur d'aide à la recherche des victimes d'avalanche (ARVA), qui leur permet en cas d'avalanche, soit de repérer plus facilement une personne ensevelie, soit d'être repéré plus rapidement en cas d'ensevelissement.
Dans les domaines skiables, les secours sont effectués par les pisteurs-secouristes du service des pistes. En montagne, les gendarmes ou les CRS sont chargés du secours des victimes, et peuvent être aidés par des guides, des volontaires des sociétés locales de secours. Ces équipes disposent toujours d'équipes cynophiles (maîtres chiens et chiens d'avalanches). De plus en plus, les secours sont médicalisés, pour optimiser les chances de survie des accidentés.
Celles-ci sont essentiellement fonction de la durée d'ensevelissement (de près de 95 % dans le premier quart d'heure (quart d'heure vital), elles tombent à 25 % après 45 minutes), ainsi que de la profondeur d'ensevelissement une fois l'avalanche arrêtée. Ces chiffres illustrent l'importance de s'équiper pour ne pas dépendre de la rapidité de secours extérieurs.
Les consignes générales s'appliquent et sont complétées par un certain nombre de consignes spécifiques au risque d'avalanche. Des consignes de sécurité s'adressent plus spécifiquement aux skieurs :
À compter de la saison hivernale 2016-2017, l'information sur le risque d'avalanche évolue : des pictogrammes européens sont progressivement utilisés dans les stations pour compléter ou remplacer les drapeaux d'avalanche.

CONSIGNES SPÉCIFIQUES
AVANT
Si vous avez à franchir une zone douteuse :
PENDANT
APRÈS
Dans le monde, les avalanches font environ 500 victimes par an. En France, les accidents sont aujourd'hui, dans plus de 95 % des cas, liés aux activités de loisirs, mais ils restent faibles (une trentaine de décès par an), comparativement au nombre d'usagers de la montagne.
Trois domaines présentent une forte vulnérabilité humaine vis-à-vis des avalanches :
Une avalanche correspond à un déplacement rapide d'une masse de neige sur une pente, provoqué par une rupture du manteau neigeux. Cette masse varie de quelques dizaines à plusieurs centaines de milliers de mètres cubes, pour des vitesses comprises entre 10 km/h et 400 km/h, selon la nature de la neige et les conditions d'écoulement. Les pentes favorables au départ des avalanches sont comprises entre 30 et 55°. La pente avalancheuse typique est raide, à l'ombre, proche d'une crête et couverte de neige soufflée.
On distingue trois types d'avalanches selon le type de neige et les caractéristiques de l'écoulement.
L'avalanche de plaque
L'avalanche de plaque est générée par la rupture et le glissement d'une plaque, souvent formée par le vent, sur une couche faible du manteau neigeux. La zone de départ est marquée par une cassure linéaire. Lorsque la cohésion de la neige est forte, la plaque est dure et composée de blocs de neige. En revanche, lorsque la cohésion est faible, la plaque est friable et les blocs se disloquent rapidement. Deux types de plaques peuvent être distingués : la plaque au vent, peu dangereuse, résultant d'une compression due à la poussée du vent, et la plaque sous le vent, plus dangereuse car mal ancrée à la sous-couche.
Une forte accumulation de neige récente, légère et sèche (poudreuse) peut donner des avalanches de très grandes dimensions avec un épais nuage de neige (aérosol), progressant à grande vitesse (100 à 400 km/h). Leur puissance destructrice est très grande. Leur trajet est assez rectiligne et elles peuvent remonter sur un versant opposé. Le souffle qui les accompagne peut provoquer des dégâts en dehors du périmètre du dépôt de l'avalanche.
Lorsque la neige se densifie et s'humidifie sous l'action de la fonte, au printemps ou après une pluie, elle peut former des avalanches qui entraînent l'ensemble du manteau neigeux. Elles s'écoulent à vitesse lente (jusqu'à 20 km/h) en suivant le relief en ses points bas (couloir, ravin, talus, etc.). Bien que leur trajet soit assez bien connu, elles peuvent être déviées par un obstacle et générer des dégâts dans des zones a priori non exposées.
Une avalanche peut se produire spontanément ou être provoquée par un agent extérieur. Trois facteurs sont principalement en cause :
Une avalanche correspond à un déplacement rapide d'une masse de neige sur une pente, provoqué par une rupture du manteau neigeux. Cette masse varie de quelques dizaines à plusieurs centaines de milliers de mètres cubes, pour des vitesses comprises entre 10 km/h et 400 km/h, selon la nature de la neige et les conditions d'écoulement. Les pentes favorables au départ des avalanches sont comprises entre 30 et 55°. La pente avalancheuse typique est raide, à l'ombre, proche d'une crête et couverte de neige soufflée.
On distingue trois types d'avalanches selon le type de neige et les caractéristiques de l'écoulement.
L'avalanche de plaque
L'avalanche de plaque est générée par la rupture et le glissement d'une plaque, souvent formée par le vent, sur une couche faible du manteau neigeux. La zone de départ est marquée par une cassure linéaire. Lorsque la cohésion de la neige est forte, la plaque est dure et composée de blocs de neige. En revanche, lorsque la cohésion est faible, la plaque est friable et les blocs se disloquent rapidement. Deux types de plaques peuvent être distingués : la plaque au vent, peu dangereuse, résultant d'une compression due à la poussée du vent, et la plaque sous le vent, plus dangereuse car mal ancrée à la sous-couche.
Une forte accumulation de neige récente, légère et sèche (poudreuse) peut donner des avalanches de très grandes dimensions avec un épais nuage de neige (aérosol), progressant à grande vitesse (100 à 400 km/h). Leur puissance destructrice est très grande. Leur trajet est assez rectiligne et elles peuvent remonter sur un versant opposé. Le souffle qui les accompagne peut provoquer des dégâts en dehors du périmètre du dépôt de l'avalanche.
Lorsque la neige se densifie et s'humidifie sous l'action de la fonte, au printemps ou après une pluie, elle peut former des avalanches qui entraînent l'ensemble du manteau neigeux. Elles s'écoulent à vitesse lente (jusqu'à 20 km/h) en suivant le relief en ses points bas (couloir, ravin, talus, etc.). Bien que leur trajet soit assez bien connu, elles peuvent être déviées par un obstacle et générer des dégâts dans des zones a priori non exposées.
Une avalanche peut se produire spontanément ou être provoquée par un agent extérieur. Trois facteurs sont principalement en cause :
L'augmentation du poids, d'origine naturelle (importantes chutes de neige, pluie, accumulation par le vent) ou accidentelle (passage d'un skieur ou d'un animal) ;
La température : après des chutes de neige et si une période de froid prolongée se présente, le manteau neigeux ne peut se stabiliser. Au contraire, lorsqu'il fait chaud sur une longue période, le manteau se consolide. En revanche, au printemps, la chaleur de mi-journée favorise le déclenchement d'avalanches, car la neige devient lourde et mouillée ;
Le vent engendre une instabilité du manteau neigeux par la création de plaques et corniches.
Une avalanche correspond à un déplacement rapide d'une masse de neige sur une pente, provoqué par une rupture du manteau neigeux. Cette masse varie de quelques dizaines à plusieurs centaines de milliers de mètres cubes, pour des vitesses comprises entre 10 km/h et 400 km/h, selon la nature de la neige et les conditions d'écoulement. Les pentes favorables au départ des avalanches sont comprises entre 30 et 55°. La pente avalancheuse typique est raide, à l'ombre, proche d'une crête et couverte de neige soufflée.
Souce : définition de l’avalanche, guide PPRN Avalanche – version août 2015.
On distingue trois types d'avalanches selon le type de neige et les caractéristiques de l'écoulement :
L'avalanche de plaque
L'avalanche de plaque est générée par la rupture et le glissement d'une plaque, souvent formée par le vent, sur une couche faible du manteau neigeux. La zone de départ est marquée par une cassure linéaire. Lorsque la cohésion de la neige est forte, la plaque est dure et composée de blocs de neige. En revanche, lorsque la cohésion est faible, la plaque est friable et les blocs se disloquent rapidement. Deux types de plaques peuvent être distingués : la plaque au vent, peu dangereuse, résultant d'une compression due à la poussée du vent, et la plaque sous le vent, plus dangereuse car mal ancrée à la sous-couche.
L'avalanche en aérosol
Une forte accumulation de neige récente, légère et sèche (poudreuse) peut donner des avalanches de très grandes dimensions avec un épais nuage de neige (aérosol), progressant à grande vitesse (100 à 400 km/h). Leur puissance destructrice est très grande. Leur trajet est assez rectiligne et elles peuvent remonter sur un versant opposé. Le souffle qui les accompagne peut provoquer des dégâts en dehors du périmètre du dépôt de l'avalanche.
L'avalanche de neige humide
Lorsque la neige se densifie et s'humidifie sous l'action de la fonte, au printemps ou après une pluie, elle peut former des avalanches qui entraînent l'ensemble du manteau neigeux. Elles s'écoulent à vitesse lente (jusqu'à 20 km/h) en suivant le relief en ses points bas (couloir, ravin, talus, etc.). Bien que leur trajet soit assez bien connu, elles peuvent être déviées par un obstacle et générer des dégâts dans des zones a priori non exposées.
Source : avalanche déclenchée artificiellement au col d’Ornon dans l’Isère, fond Cemagref.
Une avalanche correspond à un déplacement rapide d'une masse de neige sur une pente, provoqué par une rupture du manteau neigeux. Elle peut se produire spontanément ou être provoquée par un agent extérieur. La catastrophe du chalet UCPA à Val-d'Isère (février 1970) a impulsé en France une véritable politique de prise en charge du risque basée sur la prévention (amélioration de la connaissance du phénomène, cartographie, prévision, réglementation, etc.) et la protection.