"Comme un p’tit coquelicot"
C’est le titre d’une célèbre chanson d’un chanteur compositeur Mouloudji, aujourd’hui décédé et que les jeunes ne connaissent sans doute pas.
Pour les scientifiques le coquelicot est un élément de preuve du réchauffement climatique. Il se trouve, en effet, que le cycle saisonnier des coquelicots est affecté par l’évolution du climat. S’il fait chaud la floraison est plus précoce. Même plus, si l’hiver est très doux, le coquelicot peut ne pas fleurir car il a besoin du froid hivernal pour se « réveiller ».
Les scientifiques sont preneurs des informations que nous sommes susceptibles de leur communiquer sur la floraison des coquelicots. Il a été ainsi lancé un grand défi à l’occasion de la fête de la nature qui s’est déroulée lors de la semaine du 21 mai au 25 mai. Actuellement on peut découvrir des coquelicots en fleur en bordure du lac à Créteil. Retenons donc la leçon pour l’année prochaine.
Plus généralement dans le cadre de programmes de science participative, on peut s’engager comme observateur bénévole sur la nature, faune et flore réunies, afin de fournir des informations aux experts. Cette masse de données rassemblées leur permet ainsi d’étayer leur analyse et de convaincre les personnes encore incrédules dans le domaine des changements climatiques par exemple, le coquelicot en étant un excellent marqueur.
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